identité
Avant le 1er juillet - INED
Le prénom et le nom de famille sont les premiers éléments que nous utilisons pour identifier et se faire identifier au sein de la société. Le nom de famille nous rattache à une certaine lignée (par la filiation) tandis que le prénom laissé au libre choix des parents permet de s’individualiser.
Avant le 30 septembre - Gettysburg College, (Etats-Unis)
Dans son dernier livre intitulé Women and Fluid Identities : Strategic and Practical Pathways Selected by Women (2012), Haleh Afshar soutient que “pour réussir, les femmes à travers le monde continuent de développer des identités fluides.” Pour elle, ces identités fluides sont influencées par l’âge, les moments clés dans la vie des femmes, leurs situations géographiques, ainsi que les attentes que ces femmes ont pour elles-mêmes et pour les autres.
Comment l’homosexualité a-t-elle été pensée par les militant.e.s et comment ce savoir a-t-il participé à la construction des mouvements, des identités et des communautés en tant que discours d’une minorité politique ?
Livre
C’est à partir de l’opération de Christine Jorgensen en 1952 au Danemark, que le fait qu’un homme puisse devenir une femme, après une intervention chirurgicale, entre dans l’esprit du grand public en raison de sa très forte médiatisation. Les identités trans’ sont alors loin de s’affirmer comme telles. Il faudra attendre la fin des années 80 pour assister à l’émergence d’une visibilité prenant une forme revendicative. Entre les deux, la psychiatrisation de l’identité.
Journée d’études
4 février - Tours
Par leur caractère éminemment pluridisciplinaire, les études sur le genre sont en rapport avec toutes les recherches touchant les constructions identitaires et les autoritarismes. En effet, selon la lecture que Judith Butler fait des actes de langage et des énoncés performatifs, notamment, lorsque la sage-femme ou le médecin déclarent « c’est une fille » / « c’est un garçon », ils sont en train de marquer, de manière autoritaire, le sujet du sceau d’une identité genrée qu’il se devra, tout au long de son existence, de performer (au sens théâtral du terme : « jouer », « représenter » (Gender Trouble, 1990).
27 mars - Paris
Nous avons donné ce titre à notre communication pour signifier le cœur de notre sujet, en référence à l’ouvrage de Kate Bornstein (Gender Outlaw : On Men, Women, and the Rest of Us, 1994), tout en évitant la lecture restreinte et passée d’un « troisième » sexe ou genre.
La race fut longtemps appréhendée dans un sens biologique, approche qui constitua l’une des formes les plus puissantes de l’idéologie raciste. À la suite de la disqualification scientifique et politique de ces catégorisations biologiques, le racisme fut relégué au rang de simple préjugé. Or, qu’en est-il de la production continuée de la race à l’ère prétendument « post-raciale » ?
Avant le 6 décembre - Montréal (Canada)
Les dispositifs médiatiques et culturels assignent des rôles aux individus à travers des narrations toujours contraintes à respecter d’emblée des cadres genrés prédéterminés. Véritables mises en scène de nos expériences corporelles et identitaires, un bon nombre de dispositifs, d’appareillages, de prothèses sont à notre disposition pour parfaire jour après jour les images d’un soi sans cesse réinventé par ses porteurs.