maternité
Journée d’étude
26-27 juin - Genève
Avant le 15 octobre - La Réunion
Dans son ouvrage L’amour en plus. Histoire de l’amour maternel, 17ème s. – 20ème s., Elisabeth Badinter évoque « l’usage ambigü du concept de maternité qui renvoie à la fois à un état physiologique momentané, la grossesse, et à une action à long terme : le maternage et l’éducation. »1
Après les thèmes de la conception, de la gestation, de la parturition, l’accent sera mis sur le maternage et l’éducation, et plus précisément, afin de compléter notre programme de sensibilisation et de lutte contre les violences intrafamiliales, les situations critiques où la maternité est vécue, perçue, représentée comme une faute, voire un crime, et où l’enfant est traité comme le corps du délit.
Appel à contributions
Avant le 22 octobre
Le féminisme occidental a remis en question toutes les différenciations sexuées, en montrant que le genre est distinct du sexe. La maternité elle-même, qui demeure pourtant, dans la plupart des sociétés, une expérience féminine, a été reconsidérée.
Journée d’études
31 octobre - La Réunion
Cette journée est organisée dans le cadre de la Fédération OSOI (Observatoire des Sociétés de l’Océan Indien), et soutenue par le laboratoire Oracle, l’équipe d’accueil CCLC et l’Association Niama.
Paris 8
« La maternité » est un topos et une question qui divisent profondément les féminismes occidentaux depuis les premières théorisations féministes en la matière : expérience singulière d’un sexe, rôle social dévolu à un genre, position symbolique et/ou imaginaire d’un sujet, pratique(s) du care, institution socio-politique, élément structurant de la parenté, régime particulier du biopouvoir, le terme recouvre des questions et problématiques diverses, voire divergentes.
Appel à contributions
Avant le 15 avril - Aix-en-Provence
Dans le cadre du programme transversal de la MMSH (2009-2012) Maternité, paternité : métamorphoses et permanences de la différenciation sexuée coordonné par Laurence Hérault (Université de Provence, IDEMEC).
Avant le 1er juillet
Mothers, daughters and mothering have been a longtime focus of research and study in various academic disciplines, and common topics of interest in mainstream press and popular culture, yet the realities and experiences of sons, men, mothers and mothering have been less explored. In her 1980 article "Maternal Thinking" Sara Ruddick theorized, "although some men do, and more men should acquire maternal thinking, their ways of acquisition are necessarily different from ours (women’s)".
Thèse
11 octobre 2012 - Aix-en-Provence
« Dès le berceau, la femme est mère, folle de maternité » écrit en 1860 l’historien Jules Michelet qui souligne la nature maternelle des femmes et le sens normatif de cette « folie » ; cette attitude « naturelle » lui permettrait de se consacrer à son enfant. À la même époque l’aliénisme construit un diagnostic spécifique : la folie puerpérale.
Aujourd’hui valorisée et volontiers exhibée, la grossesse a longtemps été peu visible en Occident. Assez nombreuses dans l’art religieux du Moyen Âge, les femmes enceintes ne sont ensuite plus guère représentées par les artistes jusqu’au début du XXe siècle en raison de tabous multiples. Seules les images médicales et certains genres artistiques montrent sans pudeur, mais non sans clichés, le corps de la future mère.
Dans cette présentation à quatre voix, nous aimerions revenir sur la place tenue par le complexe d’&OEligdipe dans les théorisations psychanalytiques contemporaines à propos de la sexualité et de la famille.