maternité
Conférence
9 mars - Aix-en-Provence
" La maternité pèse sur les femmes bien plus que la paternité ne pèse sur les hommes. Elle est encore trop souvent un obstacle à l’action politique des femmes. Elle doit au contraire devenir une source d’inspiration essentielle pour toute femme."
Paris 8
« La maternité » est un topos et une question qui divisent profondément les féminismes occidentaux depuis les premières théorisations féministes en la matière : expérience singulière d’un sexe, rôle social dévolu à un genre, position symbolique et/ou imaginaire d’un sujet, pratique(s) du care, institution socio-politique, élément structurant de la parenté, régime particulier du biopouvoir, le terme recouvre des questions et problématiques diverses, voire divergentes.
Journée d’étude
26-27 juin - Genève
Revue
En utilisant la notion de « production d’enfants », le titre du dernier numéro de Nouvelles Questions Féministes n’a pas pour but de choquer, mais de revisiter une réalité complexe. Au lieu d’analyser la « maternité », les spécialistes observent les investissements que la production d’enfants nécessite en travail, en temps et en savoir-faire au niveau de l’organisation de la société dans son ensemble, et le prix, qui reste très élevé, payé par les femmes qu’elles aient ou non des enfants.
Colloque international
Avant le 1er mai 2014 - Aix-en-Provence
Selon les économistes de l’ère industrielle le " travail" est "productif" (producteur de valeur marchande), il se vend et s’achète sur le marché, relève de la sphère publique, et appartient essentiellement aux hommes. Les activités liées à la reproduction (mise au monde et première éducation des enfants) n’entrent pas dans la catégorie "travail" parce qu’elles ne se vendent pas et n’auraient donc pas de "valeur" ;
Colloque
13-14 janvier
Colloque organisé par l’Association Déméter-Coré
La création de l’association Déméter-Coré (Association de recherche et
intervention sur la maternité, les femmes et le genre dans l’aire
méditerranéenne) rassemble des chercheurs universitaires, des responsables
d’associations et des acteurs de terrain.
Avant le 1er mai - Aix-en-Provence
Selon les économistes de l’ère industrielle le " travail" est "productif" (producteur de valeur marchande), il se vend et s’achète sur le marché, relève de la sphère publique, et appartient essentiellement aux hommes. Les activités liées à la reproduction (mise au monde et première éducation des enfants) n’entrent pas dans la catégorie "travail" parce qu’elles ne se vendent pas et n’auraient donc pas de "valeur" ; relevant de la sphère privée, elles sont confiées aux femmes, mères et futures mères, sous le contrôle des pères.
15-16 janvier 2015 - Aix-en-Provence
L’histoire de la maternité atteint un seuil où elle doit être réinterrogée au regard du travail. Les femmes, à la fois mères et "actives" participent aux profondes mutations des mœurs et des représentations, autant qu’elles doivent s’y adapter. DEMETER-CORE engage des réflexions et des débats pour tenter de mieux comprendre et de mieux vivre les transformations actuelles, au sein des populations méditerranéennes, si attachées à l’image de la "bonne mère".
Aujourd’hui valorisée et volontiers exhibée, la grossesse a longtemps été peu visible en Occident. Assez nombreuses dans l’art religieux du Moyen Âge, les femmes enceintes ne sont ensuite plus guère représentées par les artistes jusqu’au début du XXe siècle en raison de tabous multiples. Seules les images médicales et certains genres artistiques montrent sans pudeur, mais non sans clichés, le corps de la future mère.
Avant le 15 octobre - La Réunion
Dans son ouvrage L’amour en plus. Histoire de l’amour maternel, 17ème s. – 20ème s., Elisabeth Badinter évoque « l’usage ambigü du concept de maternité qui renvoie à la fois à un état physiologique momentané, la grossesse, et à une action à long terme : le maternage et l’éducation. »1
Après les thèmes de la conception, de la gestation, de la parturition, l’accent sera mis sur le maternage et l’éducation, et plus précisément, afin de compléter notre programme de sensibilisation et de lutte contre les violences intrafamiliales, les situations critiques où la maternité est vécue, perçue, représentée comme une faute, voire un crime, et où l’enfant est traité comme le corps du délit.