Au sens où le terme désigne un système social lié au sexe, le « genre » est un objet politique qui a des répercussions sur la langue et le discours : les politiques de lutte contre les discriminations, notamment celles qui se fondent sur l’orientation sexuelle et le sexe biologique sont à l’origine de nouvelles pratiques discursives qui vont généralement dans le sens de la recherche d’une concordance entre les catégories du genre grammatical et les identités de genre des individus dont il est question.
Ce numéro fait suite au symposium « Jeunes Chercheur-e-s », réalisé dans le cadre du congrès AREF 2013 à Montpellier, qui avait pour thématique le genre dans les recherches sur les études supérieures et sur le milieu professionnel.
La publicité des débats sur le « mariage pour tous », sur la fin de vie ou encore la théorie du genre rend compte de nombreux échanges d’arguments entre différents acteurs, qu’ils soient du monde politique, scientifique, associatif, médiatique ou culturel. Suivant la notion de « sphère publique bourgeoise » développée par Jürgen Habermas (1997 [1962]), la configuration d’une arène de discussions faisant office d’une part, de médiateur entre la société civile et l’État, et d’autre part, de lieu où des discours critiques peuvent être formulés égalitairement et adressés au pouvoir, est l’une des conditions de l’existence des régimes démocratiques.
La revue Horizons/Théâtre propose de publier au printemps 2017, un numéro consacré aux arts du spectacle et aux études sur le genre.
Dans son dernier livre intitulé Women and Fluid Identities : Strategic and Practical Pathways Selected by Women (2012), Haleh Afshar soutient que “pour réussir, les femmes à travers le monde continuent de développer des identités fluides.” Pour elle, ces identités fluides sont influencées par l’âge, les moments clés dans la vie des femmes, leurs situations géographiques, ainsi que les attentes que ces femmes ont pour elles-mêmes et pour les autres.
Le Réseau Migrations existe depuis Juin 2014 et entend rassembler tous les jeunes chercheurs dont les travaux placent la question des migrations au cœur de leurs préoccupations. Incluant des doctorant.e.s, des étudiant.e.s en Master, des post-doctorant.e.s et des chercheur.e.s non-titulaires, il a vocation à leur offrir un espace transdisciplinaire, professionnel comme informel, d’échange, d’entraide et de réflexion, et à servir de plateforme pour promouvoir leurs recherches, notamment dans le contexte d’événements scientifiques organisés à ces desseins.
Le genre, en tant qu’outil théorique remettant en cause la doxa naturaliste de la différence des sexes et permettant d’analyser les discriminations liées aux rapports sociaux de sexe, fait l’objet d’un violent conflit de définitions dans l’espace public, qu’il s’agisse des thématiques que ce concept met en œuvre, de ses implications, ou des instances habilitées à le définir de manière légitime.
Tantôt dénoncée comme le lieu et le levier par excellence de la domination des hommes sur les femmes (Beauvoir, 1949), tantôt célébrée comme l’expression d’une essence féminine à glorifier, un pouvoir ou un modèle d’idéal politique (Irigaray, 1981 ; Kristeva, 2007), la maternité constitue une question structurante de l’histoire du mouvement des femmes et des oppositions théoriques entre féministes, notamment francophones (Collin, Laborie, 2004 ; Descarries, 2002).
Le réseau Design en Recherche lance l’appel à contribution suivant dans le cadre d’une série de journée d’études soutenues par le Campus Condorcet. Ces journées visent à rassembler les chercheur-e-s en design autour de thèmes transversaux comme le projet, l’enseignement ou encore les méthodes de recherche.
La promotion et la diffusion d’une culture de l’égalité sont au cœur des missions du Centre Hubertine Auclert. Aujourd’hui, la diffusion au plus grand nombre passe nécessairement par les canaux numériques. Ceux-ci assurent en effet une transmission directe à des destinataires toujours plus nombreux-ses.