Canada
Tantôt au front, tantôt dans l’ombre, les femmes se sont engagées massivement dans la mobilisation du célébré printemps 2012. Mais que retiendra l’histoire de leur présence : d’excellentes alliées, des participantes hors pair ? Soyons sincères, elles ont agi et bousculé jusqu’à transformer les termes mêmes de la lutte.
Journée d’études
5 mai - Paris Dauphine
Cette coopération universitaire franco-québécoise vise une comparaison attentive aux convergences comme aux divergences, aux circulations bilatérales comme à celles structurées à une échelle plus vaste. Pour cela, le projet adopte une approche à la fois « par le droit » et « par le bas », se situant ainsi dans le sillage de la sociologie politique du droit ainsi que des law and politics studies, qui ont progressivement renoncé à focaliser leur attention sur les seuls échelons supérieurs de l’institution judiciaire pour s’intéresser aux litiges ordinaires.
Depuis quelques années, l’idée que les hommes vont mal gagne des adeptes. Cette prétendue crise de la masculinité aurait une cause : les femmes, et surtout les féministes, qui domineraient la société québécoise.
Depuis la fin des années 1990, on ne compte plus les initiatives en matière de promotion de l’allaitement maternel. Les autorités québécoises en santé publique ne ménagent aucun effort : transformation des pratiques professionnelles, cours prénatals, visites à domicile, groupes de soutien, porte-parole, dépliants, capsules vidéo et sites Internet. Et les résultats sont palpables : en 2011-2012, 89% des mères avaient initié l’allaitement à la naissance.
20 février - Paris Pouchet
En vertu du Programme canadien des aides familiaux résidants (PAFR/Live-in Care Program), en vigueur depuis 1992, les travailleuses domestiques ont notamment l’obligation de résider chez leurs employeur-e-s et doivent souscrire à cette obligation, avec tout ce qu’elle implique en termes de conditions de vie, de travail et de relations de travail, pour une période minimale de deux ans pour devenir éligible à la résidence permanente.
Eros et tabou analyse les pratiques érotiques et les relations de genre au sein de diverses populations autochtones d’Amérique du Nord. Ces sociétés sont-elles plus ouvertes au principe de plaisir et aux pulsions sexuelles que les sociétés occidentales ? L’ouvrage se penche particulièrement sur la tension existant parmi les Amérindiens et les Inuit entre, d’un côté, une sexualité d’apparence permissive qui peut acquérir un caractère public et décomplexé et, de l’autre, des pratiques strictement codifiées, souvent associées à des interdits. Le sexe apparaît donc comme un élément révélateur du social.
11 avril - Paris IMI
La trajectoire parcourue par les lesbiennes et les gais au Québec depuis les années 1970 va de la répression à la citoyenneté ; toutefois, cette citoyenneté reste inachevée. Cet exposé veut offrir un forum afin de réfléchir à cette affirmation. Dans un premier temps sera brossé à grands traits un portrait de l’évolution des droits des lesbiennes et des gais au Québec.