homosexualité
11 avril - Paris IMI
La trajectoire parcourue par les lesbiennes et les gais au Québec depuis les années 1970 va de la répression à la citoyenneté ; toutefois, cette citoyenneté reste inachevée. Cet exposé veut offrir un forum afin de réfléchir à cette affirmation. Dans un premier temps sera brossé à grands traits un portrait de l’évolution des droits des lesbiennes et des gais au Québec.
26 juin 2014 - Paris 8
Ce travail a pour objet de proposer une lecture des œuvres de Klaus Mann (1906-1949), Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) et Christopher Isherwood (1904-1986) en s’appuyant sur la géophilosophie de Deleuze et Guattari, les théories queers, et les études Trans. Mon projet est de remettre en question la notion d’identité en affirmant que le genre constitue un agencement, c’est-à-dire une construction stable mais contingente, composée d’éléments hétérogènes.
S’inscrivant dans le sillon inauguré par les travaux de Michel Foucault et des représentant/e/s du courant constructiviste des études gaies et lesbiennes anglo-saxonnes, ce livre se propose de retracer le volet romanesque de la production discursive d’une "identité homosexuelle" spécifique dans la seconde moitié du XIX e siècle. Le corpus analysé se compose d’une quinzaine de romans publiés en France entre 1859 et 1899.
6 juillet 2015 - EHESS
« Homos réprimés, libertés en danger ! Le Sénat au sauna ! »
crient dans la rue, en 1980, des militants homosexuels, alors qu’ils
manifestent pour faire disparaître du code pénal deux alinéas datant
du régime de Vichy et réprimant l’homosexualité. La manifestation
appartient à plusieurs années de mobilisations qui ont précédé
l’abrogation du « délit d’homosexualité » en 1982, à la suite de
l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République.
16-17 mars 2015 - Paris EHESS
On trouve, au sein des trois grands monothéismes, des mouvements, qui souhaitent reconsidérer la vision traditionnelle du genre et de la sexualité afin de pleinement inclure les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles (LGBT). Ces mouvements sont apparus depuis plusieurs décennies dans le monde anglophone mais aussi, plus récemment, dans d’autres aires linguistiques et culturelles, dont la France.
Les débats publics mouvementés et les manifestations qui ont précédé en mai 2013 le vote en France de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe révèlent le trouble ressenti par une partie de la population face à ces changements familiaux. Les résistances tiennent surtout au fait que la loi devrait logiquement conduire à une légalisation de la procréation médicalement assistée pour ces couples. Ces changements législatifs seraient-ils la manifestation d’une véritable révolution dans notre système de parenté ?
Soutenance de thèse
7 décembre 2012 - Paris 1
2 avril - Paris Mahler
Dans les études en sciences sociales sur la sexualité du Maghreb, et du Maroc en particulier, ce qui est mis en avant est l’interprétation psychologique, le plus souvent psychanalytique, qui tend, plus ou moins systématiquement, à la justifier comme une « déviance » du comportement « normal » de l’individu. Quels sont les effets de ces interprétations sur le traitement politique de la question homosexuelle dans la sphère publique marocaine ?
Depuis le début des années 1980, l’apparition des quartiers gays a participé à la visibilité croissante de l’homosexualité dans les sociétés occidentales. Mais que sait-on exactement de ces espaces urbains spécifiques ? Comment sont-ils nés ? Qui s’y installe et pourquoi ? Comment les citadins les pratiquent-ils et les vivent-ils au quotidien ?