marché du travail
4 avril - Paris FMSH
Revue
Loin d’une idéale mixité femmes-hommes, les recherches contemporaines soulignent la permanence des attributions sexuées dans de nombreuses pratiques sociales – culturelles, vestimentaires, sportives ou familiales par exemple. Les pratiques professionnelles ne font pas exception : les ségrégations genrées horizontales – répartissant les femmes et les hommes respectivement autour d’emplois « féminins » et d’emplois « masculins » – restent fort prégnantes dans les sociétés occidentales.
Le thème de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes est un vrai serpent de mer : chaque année, aux alentours du 8 mars (la « Journée de la femme »), est dénoncée l’inégalité persistante entre les hommes et les femmes sur le marché du travail ; le discours se concentre sur le contenu à donner au terme d’« égalité » ; parfois, une loi est votée. Puis rien ne semble beaucoup évoluer, jusqu’au 8 mars suivant…
Dans de nombreux pays d’Europe, l’expansion des emplois domestiques (aide aux personnes âgées, ménage) s’articule autour de la progression des migrations internationales. L’externalisation du travail gratuit, traditionnellement accompli par les femmes dans les familles, a créé un besoin d’emplois non qualifiés et flexibles, auquel répondent des travailleurs et travailleuses migrant.e.s.
Colloque interdisciplinaire
19-24 mai 2013 - Laval (Québec)
Les développements technologiques considérables des dernières décennies influencent profondément les représentations de soi et du monde, les conditions de vie et le changement social. Si personne aujourd’hui ne voudrait se priver des avantages qui en découlent, force est de constater que, dans l’état actuel des rapports sociaux, les retombées ne sont pas toutes positives et n’affectent pas tout le monde de la même manière.
Ce livre met en évidence le rapport entre la féminisation des formations professionnelles, les transformations structurelles de l’organisation qualifiante et les dynamiques professionnelles à l’oeuvre dans le monde rural. L’entrée massive des filles dans le système de l’enseignement agricole crée un contexte favorable à un déplacement des frontières du féminin et du masculin, voire à une mobilité des régimes de genre.
Débat
16 novembre - Paris
Débat organisé par le MAGE (Réseau de recherche international et pluridisciplinaire "Marché du travail et genre") dans le cadre des "Amphis du MAGE"
En 2011, parmi les femmes âgées de 20 à 59 ans non étudiantes, 2,1 millions sont des « femmes au foyer » : elles vivent en couple et sont inactives. En 1991, elles étaient 3,5 millions. Les femmes au foyer sont moins diplômées que les femmes en couple actives, mais plus diplômées qu’il y a vingt ans.
Séminaire de formation
Université des femmes - Bruxelles
Les femmes connaissent une grande diversité de parcours de travail, contrairement aux hommes. Mais le nombre de femmes s’inscrivant de manière durable dans le travail, et notamment dans le salariat, continue à augmenter, et ce, dans le droit fil de leur investissement dans les études supérieures. Investissement remarquable tant en termes numériques, puisqu’elles sont plus nombreuses à en suivre que les hommes, qu’en termes d’excellence, puisque leur taux de réussite dans celles-ci est également supérieur.
Le care, ou le souci des autres, est une zone de conflits, de tiraillements et de dominations. Celle, notamment, du travail salarié des professionnels du soin et de l’assistance, constitué essentiellement d’un salariat féminin subalterne, surexploité et stigmatisé par son « manque de qualification », et parfois sa couleur de peau ; celle, aussi, du travail domestique, toujours inégalement distribué.