marché du travail
10 septembre 2013 - Toulouse 2
Comment penser conjointement la (re)production et le changement en matière d’inégalités des sexes ? Telle est la question abordée dans cette thèse, au prisme de l’analyse des protagonistes impliqué-e-s dans l’accompagnement des démarches de promotion de l’égalité professionnelle femmes/hommes au sein des organisations.
4 avril - Paris FMSH
Journée d’études
5 juin - Nogent-sur-Marne
Les catégories analytiques de travail productif / reproductif sont nées dans un double contexte : contexte intellectuel, avec l’interrogation marxiste sur les contours du travail productif versus le travail improductif ; et contexte social et économique, avec l’institution du salariat, de la division et l’assignation des rôles sexués au sein de la famille et la croissance de l’urbanisation.
Compter le nombre de femmes au travail dans la France du XXe siècle et conter l’histoire de ces chiffres, telle est l’ambition de ce livre. Au prix d’une recherche de grande ampleur, les auteures ont rassemblé- pour la première fois - les statistiques du travail, de l’emploi et du chômage des femmes de 1901 à 2011, ces chiffres basiques que l’on peine à retrouver dans le labyrinthe des publications statistiques.
Cette recherche se penche sur les origines de la profession d’hôtesse de l’air, profession fastueuse et glamour s’il en est.
Le thème de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes est un vrai serpent de mer : chaque année, aux alentours du 8 mars (la « Journée de la femme »), est dénoncée l’inégalité persistante entre les hommes et les femmes sur le marché du travail ; le discours se concentre sur le contenu à donner au terme d’« égalité » ; parfois, une loi est votée. Puis rien ne semble beaucoup évoluer, jusqu’au 8 mars suivant…
Avant le 31 janvier - Poitiers
Organisée par deux doctorantes en Histoire et un doctorant en Musicologie du C.R.I.H.A.M. (Centre de recherche Interdisciplinaire en Histoire, Histoire de l’Art et Musicologie) de l’Université de Poitiers, cette journée d’étude pluridisciplinaire a pour ambition d’étudier la place des femmes dans les métiers d’art de l’antiquité à nos jours.
Malgré les lois, discours et autres chartes, en France, le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes. Comment expliquer cet écart persistant ? Au XIXe siècle, on considérait qu’il n’était pas vital pour une femme de travailler. Pouvant compter sur « monsieur Gagnepain », celle-ci ne pouvait prétendre qu’à un « salaire d’appoint ». De manière insidieuse, ce modèle pèse encore aujourd’hui. Les salariées semblent piégées, entre « plancher collant » et « plafond de verre ».
Les études féministes ont souligné l’importance d’étudier le travail auparavant invisible des femmes, productif et reproductif, et la nouvelle division du travail productif et reproductif dans la mondialisation du capitalisme. L’analyse du capitalisme mondialisé dans une perspective décoloniale permet de comprendre qu’il n’est pas seulement un système économique ni seulement un système culturel mais un réseau global de pouvoir intégré par des processus économiques, politiques et culturels qui constituent un ensemble.