marché du travail
Les études féministes ont souligné l’importance d’étudier le travail auparavant invisible des femmes, productif et reproductif, et la nouvelle division du travail productif et reproductif dans la mondialisation du capitalisme. L’analyse du capitalisme mondialisé dans une perspective décoloniale permet de comprendre qu’il n’est pas seulement un système économique ni seulement un système culturel mais un réseau global de pouvoir intégré par des processus économiques, politiques et culturels qui constituent un ensemble.
Débat
16 novembre - Paris
Débat organisé par le MAGE (Réseau de recherche international et pluridisciplinaire "Marché du travail et genre") dans le cadre des "Amphis du MAGE"
Dans de nombreux pays d’Europe, l’expansion des emplois domestiques (aide aux personnes âgées, ménage) s’articule autour de la progression des migrations internationales. L’externalisation du travail gratuit, traditionnellement accompli par les femmes dans les familles, a créé un besoin d’emplois non qualifiés et flexibles, auquel répondent des travailleurs et travailleuses migrant.e.s.
8 avril - Paris
Intervention dans le cadre du séminaire CRESPPA- GTM en collaboration avec le séminaire du Centre Maurice Halbwachs, équipe Enquêtes terrains théories (CMH-ETT)
Depuis les années 1980, comment a évolué la place des hommes et des femmes dans le monde du travail en Europe, aux États-Unis, en Chine, au Japon, en Amérique latine, en Afrique, en Inde, au Maghreb et au Moyen-Orient ? Peut-on comparer, du point de vue du travail, de l’emploi, du chômage, de la formation, des régions du monde dont les histoires, les cultures et les niveaux de développement sont aussi contrastés ? Mettre en perspective ce qui semble incomparable : tel est le défi que relève cet ouvrage collectif.
Colloque
22 février - Paris
Colloque organisé par l’AFFDU (Association Française des Femmes Diplômées des Universités)
13 mars 2014 - Université de Genève
Ce livre met en évidence le rapport entre la féminisation des formations professionnelles, les transformations structurelles de l’organisation qualifiante et les dynamiques professionnelles à l’oeuvre dans le monde rural. L’entrée massive des filles dans le système de l’enseignement agricole crée un contexte favorable à un déplacement des frontières du féminin et du masculin, voire à une mobilité des régimes de genre.
Revue
Loin d’une idéale mixité femmes-hommes, les recherches contemporaines soulignent la permanence des attributions sexuées dans de nombreuses pratiques sociales – culturelles, vestimentaires, sportives ou familiales par exemple. Les pratiques professionnelles ne font pas exception : les ségrégations genrées horizontales – répartissant les femmes et les hommes respectivement autour d’emplois « féminins » et d’emplois « masculins » – restent fort prégnantes dans les sociétés occidentales.