marché du travail
13 mars 2014 - Université de Genève
Revue
Dans certains métiers, on peut observer une résistance masculine à la présence des femmes dans les situations de travail. Des pionnières et, éventuellement, celles qui leur succèdent agissent pour rééquilibrer la proportion de femmes dans ces professions.
Malgré les lois, discours et autres chartes, en France, le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes. Comment expliquer cet écart persistant ? Au XIXe siècle, on considérait qu’il n’était pas vital pour une femme de travailler. Pouvant compter sur « monsieur Gagnepain », celle-ci ne pouvait prétendre qu’à un « salaire d’appoint ». De manière insidieuse, ce modèle pèse encore aujourd’hui. Les salariées semblent piégées, entre « plancher collant » et « plafond de verre ».
14 mai - Paris Pouchet
Dans l’hôtellerie l’organisation du travail trace une frontière ethnique, raciste et sexuée qui sépare les femmes de chambre des autres employés. Cette ségrégation professionnelle s’associe à leur invisibilisation sociale. La relation de service est organisée de telle manière qu’aux yeux de la clientèle les femmes de chambre disparaissent en tant qu’individues pour ne devenir qu’une fonction, ce qui est le propre des minoritaires. Les rapports de genre, de classe et de race s’inscrivent dans l’organisation du travail qui en retour les pérennise.
L’égalité professionnelle figure désormais en bonne place sur l’agenda politique de la France comme des pays de l’Union européenne ainsi que sur celui des entreprises et des partenaires sociaux. Pourtant, sa mise en oeuvre demeure très largement incomplète.
Ce livre met en évidence le rapport entre la féminisation des formations professionnelles, les transformations structurelles de l’organisation qualifiante et les dynamiques professionnelles à l’oeuvre dans le monde rural. L’entrée massive des filles dans le système de l’enseignement agricole crée un contexte favorable à un déplacement des frontières du féminin et du masculin, voire à une mobilité des régimes de genre.
En 2011, parmi les femmes âgées de 20 à 59 ans non étudiantes, 2,1 millions sont des « femmes au foyer » : elles vivent en couple et sont inactives. En 1991, elles étaient 3,5 millions. Les femmes au foyer sont moins diplômées que les femmes en couple actives, mais plus diplômées qu’il y a vingt ans.
Séminaire de formation
Université des femmes - Bruxelles
Les femmes connaissent une grande diversité de parcours de travail, contrairement aux hommes. Mais le nombre de femmes s’inscrivant de manière durable dans le travail, et notamment dans le salariat, continue à augmenter, et ce, dans le droit fil de leur investissement dans les études supérieures. Investissement remarquable tant en termes numériques, puisqu’elles sont plus nombreuses à en suivre que les hommes, qu’en termes d’excellence, puisque leur taux de réussite dans celles-ci est également supérieur.
Journée d’études
5 juin - Nogent-sur-Marne
Les catégories analytiques de travail productif / reproductif sont nées dans un double contexte : contexte intellectuel, avec l’interrogation marxiste sur les contours du travail productif versus le travail improductif ; et contexte social et économique, avec l’institution du salariat, de la division et l’assignation des rôles sexués au sein de la famille et la croissance de l’urbanisation.