droit
15 juin - Paris Sorbonne
Le 11 juillet 1975, la loi 75-617 portant réforme du divorce est promulguée au Journal Officiel. Cette loi marque la restauration de la loi du 20 septembre 1792 portant, elle aussi, sur le divorce par consentement mutuel. Cette loi n’est pas une loi comme les autres. En 1792, elle complète la loi sur le mariage civil qui devient ainsi un « contrat » entre deux personnes, qui peut être rompu. Elle souligne le pouvoir que les femmes et les hommes ont sur leur propre existence.
Divorces et séparations conjugales sont aujourd’hui fréquents. Tout un chacun, marié ou ayant des enfants, peut avoir affaire à la justice familiale pour régler les conséquences de sa rupture. Cette institution publique est censée mettre en œuvre un droit identique pour toutes et tous. Mais les justiciables se voient-ils accorder la même attention selon leurs ressources et leurs conditions de vie ? Et la justice conduit-elle effectivement à plus d’égalité entre les hommes et les femmes ?
Colloque international
7-8 novembre - Bruxelles
Ce colloque nait d’un double constat. D’une part, certains législateurs semblent considérer la diversité de genre comme une condition de légitimité des juridictions, comme en témoignent les instruments juridiques qui imposent une composition diversifiée en terme de genres du siège de certains tribunaux.
Avant le 22 décembre - Inde
Le statut des individus et l’attribution des rôles sociaux selon le genre fait, depuis longtemps, l’objet de recherches détaillées par des chercheuses et des chercheurs de l’ensemble des sciences humaines et sociales. Le genre est aujourd’hui conceptualisé comme une construction sociale de la différence sexuelle, qui fait système tant sur le plan de la différenciation que sur celui de la hiérarchisation.
Séminaire CERAM
8 novembre - Rabat (Maroc)
Aujourd’hui, le terme de« gouvernance » fait l’objet d’usages multiples. Tout d’abord, comme le rappellent John Pierre et Guy Peters dans Governance, politics and the State (2000), il incarne le nécessaire renouvellement de l’Etat au sein d’un contexte marqué par les crises économiques et répond également au besoin de moraliser la vie publique
Journée d’études
23 mai - Bruxelles
Bien que des lois en faveur des couples de même sexe aient été adoptées ces dernières années dans plusieurs pays, il demeure de nombreuses situations pour lesquelles ces lois ne peuvent s’appliquer et où le statut et les possibilités des gays et lesbiennes en matière de couple ou de parenté restent limités ou non reconnus.
Avant le 1er juin - revue {Champ pénal}
L’histoire des institutions pénales (prisons, établissements de redressement, centres de rétention, bagne, camps d’internement) est marquée par des préoccupations liées à la sexualité des personnes enfermées. Selon les périodes historiques et selon les régimes de sexualité en vigueur, selon qu’elles aient concerné le dedans ou le dehors des institutions de réclusion précitées, ces préoccupations ont évolué.
7 mai - Angers
Évoquer la relation entre droit et genre place la définition de la normativité juridique au cœur de la problématique. Le souci épistémologique, fil rouge de ce colloque, implique de porter tout d’abord notre attention sur les fondements philosophiques du genre qui sous-tendent une approche sociologique du droit. Cette dernière modifie la conception même de la règle juridique et de son fondement anthropologique.
12 mars - Strasbourg
21 mars - Paris IISMM
L’intervention entremêlera des références au parcours de F. Brezzi (à l’université), à la position de la réflexion féministe dans le monde académique (notamment en Italie), à l’expérience acquise par cette philosophe dans un Master réalisé au Maroc, intitulé “Les droits des femmes entre les deux rives de la Méditerranée. Le droit de la famille en migration : le cas du Maroc”.