corps
Le présent ouvrage apporte une contribution à la pratique plastique de l’art de la performance, qui pourrait se définir comme un art travaillant les normes de la représentation. À partir de cette pratique, il s’agira d’imposer dans le champ de l’art une figure travestie et dansante, interrogeant les normes du genre et du désir.
Que faut-il pour faire vivre une assemblée délibérative et souveraine ? Un toit, des murs, un palais, une salle, des œuvres d’art. Des lingères, des hommes de peine, des commis, des gardes Suisses. Mais encore ? Un territoire sanctuarisé, une force militaire, des prérogatives, une police intérieure, des règlements, un personnel dédié, des procédures rituelles et codifiées. Et surtout, le désir et la possibilité de durer.
19 juin - Paris 8
En tant que masterant.e.s en étude de genre, nous proposons d’organiser une journée d’étude sur le thème « transcrire le corps ». Comment parler du corps ? Comment dire le corps ? Comment écrire le corps ? C’est par une approche transdisciplinaire faisant appel à l’anthropologie, l’esthétique, la littérature, la philosophie, la sociologie, et les techniques de l’information et de la communication, que nous souhaitons porter un regard sur la notion de corps au prisme des études de genre.
15 février - Rabat (Maroc)
Dans Ce qui fait une vie, Judith Butler définit les corps vulnérables comme des corps dépendants d’un environnement instable et parfois violent à leur égard. Les corps vulnérables sont des corps qui existent mais dont on ne reconnait pas la valeur et la dignité de l’existence en tant que telle. La vie précaire des corps vulnérables n’est pas protégée par le droit mais aussi par la société, et leur mort ne fait pas l’objet des pratiques de deuil commémorant l’importance de personnes qui ont vécu et qui ont compté pour d’autres.
23 janvier - Paris Diderot
« Notre modernité se caractérise par une médicalisation sans précédent de toute la société. Devenue une pratique sociale agissante au-delà du champ des maladies, la médecine s’impose aujourd’hui comme principal mode de production des savoirs sur le corps, jusqu’à imprimer ses empreintes profondes sur l’expérience intime du corps du sujet moderne.
2 avril - Paris MIE
Née à La Havane en 1948 et morte à New York en 1985 dans des circonstances confuses, Ana Mendieta a dernièrement fait l’objet de nombreuses études critiques. Comment approcher cette &oeliguvre puissante – à la croisée du Body Art et du Land Art – sans tomber dans une stérile mystification de l’artiste ni dans l’écueil d’une « psychanalyse appliquée » qui chercherait à donner la clé de la compréhension d’une oeuvre et de l’inconscient de son auteur ?
Rencontre débat
20 décembre - Paris 8
9 décembre - Lausanne
Les doyen·ne·s de six facultés de l’Unil on participé le 19 mars dernier à la table ronde inaugurale de la PlaGe, intitulée Genre et interfacultaire : quels défis ? Au cours des discussions, un certain nombre de questionnements ont surgi autour de l’interdisciplinarité du genre, entre chercheur·e·s en sciences humaines et sociales d’une part, et en sciences naturelles de l’autre. La PlaGe se propose donc d’entamer un dialogue autour du corps.
Livre
Historiquement, le sport s’est construit sur les valeurs de bourgeoisies qui entendaient reproduire dans ce domaine de la vie sociale une vision patriarcale des rapports entre les sexes, comme en témoigne l’exclusion organisée des femmes qui y a longtemps prévalu.
Après avoir exhorté les pères à couper le cordon ombilical, on a ré-incité les mères à allaiter, puis valorisé le contact peau à peau avec leur nouveau-né, et certains les invitent à contempler leur placenta. Désormais, les parents d’un enfant mort-né sont encouragés à le toucher ou à le photographier. Alors que la confrontation avec le corps des défunts est supposée favoriser le « travail de deuil », la crémation est suspectée de nuire à celui-ci.