anthropologie
Avant le 1er février 2014 - Journal des Anthropologues
L’idée selon laquelle « les hommes » doivent manger plus que « les femmes », notamment de la viande (des protéines animales), est une idée défendue par le sens commun, particulièrement dans les sociétés occidentales, et actée par les institutions médicales. Elle a longtemps été un paradigme scientifique mais a été récemment remise en question par les sciences de la nutrition. Cette perspective critique ouvre un champ considérable au croisement des sciences sociales et de l’anthropologie biologique.
Documentaire - Arte
24 janvier, 22h10 - 3 février, 8h55
Partout dans le monde, les femmes sont en moyenne plus petites que les hommes. Il y a
pourtant des espèces animales où les femelles sont plus grandes que les mâles. Le
dimorphisme sexuel de taille comme l’appellent les scientifiques n’est pas toujours celui
qu’on croit ! Alors dans notre espèce, la plus grande taille des hommes est elle une
nécessité naturelle ?
Séminaire « Genre, politique, sexualité(s). Orient/Occident »
7 mars - EHESS
L’anthropologie est-elle susceptible d’éclairer les limites des discours globaux sur les droits,
désormais hégémoniques ? En parcourant le trajet qui sépare les initiatives transnationales
en faveur des droits des femmes musulmanes de leur vie quotidienne dans un village égyptien,
j’explore l’incommensurabilité entre ces vies et l’imaginaire social des droits.
EHESS
À travers une introduction générale à la question du genre, ce séminaire se propose d’analyser les différents débats qui ont animé et qui animent l’anthropologie sur ce sujet. On se concentrera en premier lieu sur les développements théoriques et sur l’avènement des Gender Studies (études de genre).
L’abstraction du sujet juridique, construit comme un sujet capable de volonté, de connaissance et de maîtrise de ses actes est-il un avantage ou un inconvénient lorsqu’il s’agit de prendre en compte des pratiques sociales concernant la vie sexuelle ?
EHESS
Ce séminaire s’inscrit dans un programme de recherche consacré à la topologie sexuelle de l’espace social. Nous étudierons, à travers l’analyse comparative de la morphologie spatiale de sociétés voisines dans différentes régions du monde, le rôle que joue la différence des sexes dans l’organisation de l’espace domestique et public.
Eros et tabou analyse les pratiques érotiques et les relations de genre au sein de diverses populations autochtones d’Amérique du Nord. Ces sociétés sont-elles plus ouvertes au principe de plaisir et aux pulsions sexuelles que les sociétés occidentales ? L’ouvrage se penche particulièrement sur la tension existant parmi les Amérindiens et les Inuit entre, d’un côté, une sexualité d’apparence permissive qui peut acquérir un caractère public et décomplexé et, de l’autre, des pratiques strictement codifiées, souvent associées à des interdits. Le sexe apparaît donc comme un élément révélateur du social.
Revue
Loin d’une idéale mixité femmes-hommes, les recherches contemporaines soulignent la permanence des attributions sexuées dans de nombreuses pratiques sociales – culturelles, vestimentaires, sportives ou familiales par exemple. Les pratiques professionnelles ne font pas exception : les ségrégations genrées horizontales – répartissant les femmes et les hommes respectivement autour d’emplois « féminins » et d’emplois « masculins » – restent fort prégnantes dans les sociétés occidentales.
EHESS
Ce séminaire continue d’interroger les formes plurielles de production religieuse de la modernité, avec cette année une attention particulière pour la manière dont se négocient les relations de genre dans l’espace religieux.