colonialisme
Avant le 29 juin - Nantes
Dans le sillage d’importants colloques et numéros de revue portant sur les femmes et le genre en situation coloniale (notamment « La femme dans les sociétés coloniales » en 1985, plus récemment, le numéro « Colonisations » de la revue Clio, paru en 2011, ou encore en 2012, le colloque « Femmes et genre en contexte colonial, xixe-xxe siècles »), cette rencontre se propose d’examiner à l’aune du genre les circulations européennes dans les Empires coloniaux au xixe siècle.
Séminaire
NYU Paris
Coloniser a toujours été perçu comme un acte essentiellement masculin. C’est sans doute pour cette raison que l’histoire de la colonisation (et de la décolonisation) - qui, jusqu’à une date récente, était le plus souvent écrite par des hommes - n’a fait que peu de place aux femmes, aux rapports sociaux de sexe, à la construction des identités de genre et plus encore à l’histoire de la sexualité en situation coloniale.
Revue
Autant d’expériences différentes des femmes dans la modernité, autant de visions dissonantes de l’émancipation : mais comment inclure cette diversité dans le projet féministe ? Revenant sur une géopolitique du savoir dont la prétention à l’universalité fut marquée par la ‘différence coloniale’, ce numéro souligne à quel point le genre, instrument et langage de la différenciation hiérarchique, est, aujourd’hui comme hier, au cœur de ce processus historique.
4-5 décembre - Nantes
Dans le sillage d’importants colloques et numéros de revue portant sur les femmes et le genre en situation coloniale (notamment « La femme dans les sociétés coloniales » en 1985, plus récemment, le numéro « Colonisations » de la revue Clio, paru en 2011, ou encore en 2012, le colloque « Femmes et genre en contexte colonial, XIXe-XXe siècles »), cette rencontre se propose d’examiner à l’aune du genre les circulations européennes dans les Empires coloniaux au xixe siècle.
Séminaire
Programme des séances 2010-2011 - Paris
Coloniser a toujours été perçu comme un acte essentiellement masculin. C’est sans doute pour cette raison que l’histoire de la colonisation (et de la décolonisation) - qui, jusqu’à une date récente, était le plus souvent écrite par des hommes - n’a fait que peu de place aux femmes, aux rapports sociaux de sexe, à la construction des identités de genre et plus encore à l’histoire de la sexualité en situation coloniale.
« L’homme reste homme tant qu’il est sous le regard d’une femme de sa race. » Dans les colonies, cette phrase n’a rien d’un paisible constat. Comme le montre avec force l’historienne et anthropologue états-unienne Ann Laura Stoler, c’est une injonction qui trahit une inquiétude, inséparablement raciale et sexuelle, sur l’ordre du monde colonial.
27 mai - Paris Ulm
« L’homme reste homme tant qu’il est sous le regard d’une femme de sa race ». Dans les colonies, cette phrase n’a rien d’un paisible constat. Comme le montre avec force Ann Laura Stoler, c’est une injonction qui trahit une inquiétude, inséparablement raciale et sexuelle, sur l’ordre du monde colonial.
Paris EHESS
Ce séminaire se veut un espace de réflexion sur les enjeux théoriques, méthodologiques et politiques posés par l’étude des masculinités en sciences humaines et sociales. Dans le sillage des gender studies émerge, dans les années 1980, un nouveau champ d’études, les masculinity studies. La constitution de ce champ d’étude marque d’abord une rupture féministe par rapport aux sciences humaines et sociales androcentrées et se construit contre les approches essentialistes de « la » masculinité pour déployer une compréhension historicisée des masculinités.
28 mars - Paris Diderot
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