égalité
Revue
Malgré les progrès enregistrés ces dernières années, les inégalités entre les sexes semblent persister dans l’éducation en termes notamment de choix d’orientation scolaire et professionnelle, de cursus suivis et d’expériences vécues.
Malgré les lois, discours et autres chartes, en France, le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes. Comment expliquer cet écart persistant ? Au XIXe siècle, on considérait qu’il n’était pas vital pour une femme de travailler. Pouvant compter sur « monsieur Gagnepain », celle-ci ne pouvait prétendre qu’à un « salaire d’appoint ». De manière insidieuse, ce modèle pèse encore aujourd’hui. Les salariées semblent piégées, entre « plancher collant » et « plafond de verre ».
À une époque où le statut légal des femmes indiquait leur position inférieure dans la société, John Stuart Mill, l’un des plus grands penseurs britanniques de son temps, s’éleva de manière répétée contre cette injustice. L’auteur du célèbre L’asservissement des femmes fit de l’égalité des sexes l’un des principaux enjeux de sa philosophie politique, au nom de la liberté individuelle et de l’égalité qu’il défendit toute sa vie.
Venant après deux autres, consacrés aux périodes 1750-1810 et 1600-1750, ce recueil poursuit l’exploration de l’ample controverse qui, durant plusieurs siècles, agita la France (et au-delà d’elle une bonne partie de l’Europe) à propos de la place et du rôle des femmes dans la société. Il remonte aux premiers temps de cette polémique, dont la « querelle du Roman de la Rose » entre Christine de Pizan et de grands intellectuels parisiens constitua le premier épisode retentissant, pour se clore sous le règne d’Henri IV, monté sur le trône après dix ans de guerre civile et de débats incessants sur la « loi salique » – prétendue règle d’exclusion des femmes de l’héritage de la Couronne.
Faisant suite à un premier volume consacré à la période 1750-1810, ce livre poursuit l’exploration de la fameuse Querelle des femmes, cette controverse hors du commun qui durant plusieurs siècles agita l’Europe, et plus spécialement la France, à propos de la place et du rôle des femmes dans la société. Dans un même esprit, il rassemble des études de spécialistes de diverses disciplines et des documents d’époque, afin de mettre en évidence l’ampleur d’un débat mené sur à peu près tous les terrains, du pouvoir suprême aux relations amoureuses, en passant par le travail, la famille, le mariage, l’éducation, le corps, l’art, la langue, la religion…
12 novembre - Bruxelles
This lecture will set out the core ideas of Gender Equality Norms in Regional Goivernance. Transnational Dynamics in Europe, South America and Southern Africa (Palgrave 2014, Gender and Politics Series), edited by Anna van der Vleuten, Anouka van Eerdewijk and Conny Roggeband.
Avant le 30 avril - Paris
Les études menées sur les représentations sexuées et sexistes dans les manuels scolaires existent en France et dans le monde depuis la fin des années 1970. Ces études pionnières, tout comme les travaux les plus récents mettent en lumière une très importante sous-représentation des femmes dans les manuels scolaires et la persistance de stéréotypes.
L’égalité professionnelle figure désormais en bonne place sur l’agenda politique de la France comme des pays de l’Union européenne ainsi que sur celui des entreprises et des partenaires sociaux. Pourtant, sa mise en oeuvre demeure très largement incomplète.
28 mars - Paris MIE
Le droit français a inscrit dans le Préambule de la Constitution de 1946 un principe général d’égalité entre les hommes et les femmes. Cette exigence juridique a connu de multiples interprétations et appellations, variant selon les branches du droit concernées. Ainsi peut-on parler du principe de non-discrimination en raison du sexe en matière pénale et sociale, de l’égalité de traitement entre hommes et femmes en droit du travail ou encore de la parité dans le cadre de la représentation au sein des instances de pouvoir, notamment politique.
24 mai - Nantes