monde arabe
Avant le 30 septembre - NQF
L’implication à part entière des femmes dans les bouleversements qui traversent les pays arabes depuis l’étincelle tunisienne est incontestable. L’étendue de leurs mobilisations nous incite par conséquent à n’écarter aucun pays arabe du champ de notre réflexion sur les femmes, sans toutefois prétendre à l’exhaustivité.
Les contributions que ce livre rassemble se centrent sur deux questions profondément transnationales : le genre et la migration. Cet ouvrage propose de les aborder du point de vue « d’acteurs » se situant au Maghreb et dans des pays européens et, ce faisant, de participer à réduire le clivage Maghreb-Europe toujours présent dans les formes, savantes et ordinaires, de connaissance et d’appréhension du genre.
Des femmes défilent, des femmes protestent aujourd’hui au Maghreb. Depuis quelques décennies, elles sont nombreuses à écrire. L’écriture est pour elles une résistance au quotidien, un combat de tous les instants, parce qu’elle permet de grappiller du temps, de revendiquer une place et surtout d’exister comme individu.
4 décembre - Paris
B. Ferhati, historienne et anthropologue, directrice de recherche au CNRPAH (Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques, Alger), a mené plusieurs recherches sur les questions liées à la sexualité des femmes dans le monde arabe (prostitution, excision) et au célibat féminin dans la société algérienne (en particulier).
This book is both scholarly and personal. It is scholarly because it addresses and assesses the current Moroccan feminist discourses, a topic the author has been involved with for almost three decades, and it is personal because it brings along her Berber identity and seeks to reposition it vis-à-vis these feminist discourses.
Depuis plus de vingt ans, nombreuses sont les écrivaines (franco)algériennes et (franco)marocaines à briser le silence sur le tabou rémanent pesant sur la virginité des filles. À l’heure où les demandes de certificat de virginité et d’hyménoplastie se multiplient en Algérie et au Maroc, elles contribuent ainsi à mettre en lumière les formes souvent violentes, matérielles ou symboliques, de la socialisation et des dominations qui ont contraint ou contraignent encore la sexualité des femmes dans des sociétés patriarcales.
Avant le 20 février - Beyrouth
Entre décembre 2010 et décembre 2013, une vague de protestations démocratiques sans précédent, menées par la jeunesse et appelée le Printemps arabeﻟ s’est propagée à travers le monde arabe. Les conséquences ont été innombrables : l’expulsion des dirigeants dans certains pays (Tunisie, Égypte, Yémen, Libye), bouleversements ailleurs (Bahreïn, Algérie, Iraq, Jordanie, Koweït, Maroc, Soudan, Israël) et manifestations en Mauritanie, Sahara occidental, Oman, Arabie Saoudite, Djibouti, Palestine (Cisjordanie).
Journée scientifique
18 décembre - INED
Une bonne moitié des pays arabes sont déjà très avancés sur la voie de la transition de la fécondité. Certains en sont aujourd’hui à moins de 2 enfants par femme (Émirats arabes unis, Bahreïn), d’autres sont au seuil de remplacement (Liban, Qatar, Tunisie ou très proches de ce seuil avec moins de 2,5 enfants par femme (Koweït, Libye, Maroc).
Il y a à peu près deux années que naissaient « les révolutions arabes ». Celles-ci ont intimement concerné les femmes. D’abord parce qu’elles en ont été, avec les hommes, les initiatrices. Ensuite, parce qu’elles en ont été les actrices, manifestant aux côtés des hommes.
Au Maroc, qui s’engage dans des actions collectives ? Pour faire advenir quel projet de société ? Depuis les débats autour du plan d’action pour l’intégration des femmes au développement à la fin des années 90, les initiatives affichant un intérêt pour la question des femmes se sont multipliées.