violence
« Avec cet ouvrage, Sandrine Ricci a entrepris une grande première en langue française : étudier le génocide – ici le génocide des Tutsi en 1994 – dans une perspective féministe. Mais étudier ce génocide de ce point de vue, c’est remettre en cause les présupposés qui informent toutes les études sur les génocides, et le génocide en général ; et qui informent aussi les présupposés sur les violences contre les femmes commises dans toutes les guerres. Car oui, la guerre est « genrée », comme la paix. ».
Journée scientifique de l’Unité Genre, démographie et société
La première enquête française sur les violences faites aux femmes, ayant une dimension nationale, l’Enveff, a été réalisée au cours de l’année 2000, sous la responsabilité de Maryse Jaspard, enseignante chercheuse à l’Institut de démographie de l’Université de Paris1 (IDUP) et co-responsable de l’unité Genre, démographie et société de l’Institut national d’études démographiques (Ined).
Revue
Dans ce premier dossier de Problèmes d’Amérique latine consacré aux rapports sociaux de sexe, nous avons choisi de réunir des travaux sur les violences masculines faites aux femmes et aux filles, un enjeu au cœur des mobilisations féministes depuis la fin du XX siècle et objet d’une brûlante actualité. C’est en effet parce que cet enjeu est d’actualité...
29 janvier - Paris MIE
Nous aborderons les thèmes de la construction des savoirs et des pratiques de soin et de soutien proposées aux personnes trans*, la question de la maltraitance théorique et du cissexisme des psys, ainsi que les apports de certains courants épistémologiques et éthiques comme ceux des savoirs situés et des transgender studies. Ce questionnement collectif sur les pratiques thérapeutiques a pour visée une alternative en termes de modalités d’accueil.
Avant le 15 octobre - La Réunion
Dans son ouvrage L’amour en plus. Histoire de l’amour maternel, 17ème s. – 20ème s., Elisabeth Badinter évoque « l’usage ambigü du concept de maternité qui renvoie à la fois à un état physiologique momentané, la grossesse, et à une action à long terme : le maternage et l’éducation. »1
Après les thèmes de la conception, de la gestation, de la parturition, l’accent sera mis sur le maternage et l’éducation, et plus précisément, afin de compléter notre programme de sensibilisation et de lutte contre les violences intrafamiliales, les situations critiques où la maternité est vécue, perçue, représentée comme une faute, voire un crime, et où l’enfant est traité comme le corps du délit.
Avant le 13 mars - Lausanne
En Suisse, les violences sexuelles se sont constituées comme un problème public dès les années 1970-80. Aussi le Code Pénal (CPS) et le Code Civil (CCS) ont-ils connu plusieurs révisions aboutissant à l’acceptation de ces réalités, à l’exemple de la révision du CPS admettant le viol conjugal (1992) ou encore de la loi sur l’aide des victimes (1993).
18 septembre - Genève
La violence de genre à l’école est une démonstration des difficultés de la mixité. Des garçons s’attachent à ne pas éprouver d’empathie envers les filles et les garçons jugés féminins afin de pouvoir exercer à leur dépend une violence qui attestera de leur virilité. Des filles partagent avec les garçons le rejet des filles de mauvaise réputation. Seule une mixité réfléchie, travaillée en classe, permet de recréer le lien d’empathie nécessaire entre élèves.
Avant le 1er février 2014 - Toulouse 2
Qu’elle soit appelée meurtrière, assassine ou tueuse, la femme qui commet un homicide élude les catégories usuelles : elle dérange l’ordre social, bouleverse les rapports de forces symboliques et inquiète les dispositifs judiciaires. De Médée ou Clytemnestre, et de leurs épigones anglophones, à Black Mamba et ses émules contemporaines, la femme qui tue ne cesse de faire retour dans la littérature et les arts visuels : de manière plus ou moins spectrale et sensationnelle, elle y révèle les paradoxes du maternel mortifère, de la criminelle victime de sa victime ou du meurtre autodestructeur.
Conference
25 février - Genève
The gender dimensions of social conflict, armed violence and peacebuilding are multifaceted and complex. Quantitative research has demonstrated a strong correlation between levels of gender inequality and war, suggesting that women’s subordination and vulnerability is a significant predictor of armed violence.