philosophie
17 décembre - Paris
Camille Froidevaux-Metterie est professeur de science politique à l’Université de Reims. Camille Froidevaux-Metterie entretient une relation critique avec les études de genre. Elle a publié une série d’études sur ce thème et prépare pour les éditions Gallimard un essai consacré aux transformations contemporaines de la condition féminine.
La liberté et l’égalité sexuelles n’ont pas fait disparaître l’attachement amoureux, dépendance primordiale aux sentiments d’autrui, mais pourraient au contraire favoriser l’émergence d’une nouvelle éthique de l’intime grâce aux vertus du soin érotique mutuel.
26 juin 2014 - Paris 8
Ce travail a pour objet de proposer une lecture des œuvres de Klaus Mann (1906-1949), Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) et Christopher Isherwood (1904-1986) en s’appuyant sur la géophilosophie de Deleuze et Guattari, les théories queers, et les études Trans. Mon projet est de remettre en question la notion d’identité en affirmant que le genre constitue un agencement, c’est-à-dire une construction stable mais contingente, composée d’éléments hétérogènes.
« Tous les hommes ont naturellement le désir de savoir », écrit Aristote. Si seulement ! L’incipit de La Métaphysique ne saurait être un postulat pour ceux qui veulent partager l’amour de la sagesse, il constitue plutôt un objectif : « comment rendre les idées philosophiques désirables ? »
Avant le 17 avril - revue Sextant
Françoise Collin nous a quitté-e-s à l’automne 2012, laissant la scène féministe belge orpheline de l’une de ses figures les plus engagées et les plus influentes sur le plan international, comme l’illustrent les ouvrages les plus récents qui lui ont été consacrés : Françoise Collin. Anthologie québécoise 1977 – 2000 (Textes rassemblés et présentés par Marie-Blanche Tahon, Éditions du remue-ménage, 2014), Femmes, genre, féminismes en Méditerranée.
11 avril - Paris Diderot
La sexualité est l’un des derniers grands chantiers ouverts par Michel Foucault. L’Histoire de la sexualité est une entreprise immense, qui marqua profondément le champ des sciences humaines : dans les deux volumes portant sur l’Antiquité, Michel Foucault allait proposer de nouveaux epistemai aux spécialistes pour aborder les sociétés grecque et romaine, et un nouveau cadre épistémologique pour penser l’érotisme et le processus par lequel l’individu est amené à se reconnaître comme sujet de son désir et de sa propre existence.
Avant le 31 janvier 2013
NEPh – Nouvelle Ecole des Philosophes
Objet de recherche universitaire ainsi que de réflexion et d’action politique dans les pays anglo-saxons depuis le milieu des années 1980 (gender studies notamment) puis en Europe à partir du milieu des années 1990, la question du genre a fait son entrée dans l’espace éducatif français en septembre 2010, au travers de la publication et de l’entrée en vigueur du nouveau programme d’enseignement spécifique de Sciences de la Vie et de la Terre de la classe de première de la série scientifique du baccalauréat général
Colloque international pluridisciplinaire
11-12 octobre - Lyon 3
Le colloque international et pluridisciplinaire "François Poulain de la Barre (1647-1723) : égalité, radicalité, modernité" constitue un événement important : il redonnera au philosophe français François Poulain de la Barre, présent dans les études anglo-saxonnes, toute sa place en France, et il permettra de faire l’état d’une recherche internationale qui est en train de redécouvrir celui qui fut le premier féministe moderne.
Colloque international
5-6 mai - Paris Diderot
Françoise Collin nous a quitté-e-s le premier septembre 2012. Elle était écrivaine, féministe, philosophe. Née à l’écriture par la poésie, ses premiers poèmes ont été publiés dans la revue Écrire et ses premiers romans, au Seuil, à la fin des années 1950. Sans abandonner la littérature, elle s’est consacrée ensuite à la philosophie et a fait paraître chez Gallimard un important essai philosophique, Maurice Blanchot et la question de l’écriture (1971), alors que Blanchot n’était connu que d’un cercle restreint.
Avant le 1er juin - Universidad de Alcalá (Espagne)
In the last decades, feminist philosophies have made a fruitful exercise of self-criticism. This criticism has helped dismantle and unmask both the monolithic and hegemonic models of personal identity that pervade in our societies and the normative conceptions of rationality that support these models in an implicit but effective way.