masculin
Journée d’études
8 octobre - Sorbonne Nouvelle
Cette journée d’étude vient conclure le projet innovant « Identités de genre en représentation », qui a donné lieu à un séminaire de recherche de deux ans. Centrée sur les masculinités trop longtemps passées sous silence, elle prend comme point d’appui le trajet intellectuel de Judith Butler elle-même, à qui l’on a reproché, à tort ou à raison, qu’à trop vouloir élargir la notion de productivité performative du genre, on risquait de perdre la matérialité des corps genrés.
Les rapports entre la bouche et le sexe excitent l’imaginaire de l’homme. Depuis la nuit des temps, des écrivains nous montrent le corps comme siège de besoins et d’appétits. Ripailles, beuveries, douleurs stomacales, matières scatologiques, accouplements plus ou moins cocasses, les classiques s’en donnent à cœur joie : Aristophane, Plaute, Pétrone, Boccace, le Pogge, l’Arétin, Noël du Fail, Brantôme, Rabelais...
Séminaire
Paris 1
Le genre sert souvent à désigner l’ensemble des assignations socialement construites à partir de l’identité sexuelle. C’est, en quelque sorte « le sexe social ». Les historiens qui utilisent ce terme cherchent à comprendre comment se construisent les catégories du masculin et du féminin, comment se définissent les identités sexuées, comment celles-ci interagissent avec d’autres catégories identitaires : statut juridique, position sociale, appartenance religieuse et/ou ethnique, place dans la parenté, activité professionnelle, âge.
Appel à contributions
Avant le 30 juin
Historical scholarship has long established the inextricable interrelationship between gender and the nation. Feminist scholars in particular have demonstrated how male nationalists incorporated women as symbolic, cultural, and biological reproducers of the nation into their “imagined communities.”
Avant le 20 octobre - Toulouse 2
Dans toutes les cultures et à toutes les époques, les hommes ont imaginé des images qu’ils ont manipulées comme supports à leurs discours et à leurs pratiques. Produites à partir de matériaux divers, adoptant de multiples formes, et traversées par des temporalités différentes, elles portent des significations culturelles, historiques et sociales fortes et dévoilent la relation au monde de ceux qui les élaborent.
Appel à contributions
Avant le 1er juin - Cahiers d’études africaines
Où sont les hommes en Afrique ? Partout, assurément, comme en rend largement compte la littérature en sciences sociales consacrée au continent. Rarement, pourtant, les hommes sont étudiés en tant que tels. Pendant longtemps, le point de vue observé et restitué par les chercheurs, bien que se donnant implicitement comme valable pour tous, était un point de vue principalement masculin.
Avant le 16 mars 2015 - revue Terrains & Travaux
Les discours défendant l’idée d’une crise du masculin semblent faire partie d’un fonds commun d’évidence, au point d’alimenter nombre de débats publics ou pages de magazines. Ces discours pointent, et souvent déplorent, la crise « identitaire » qui affecterait actuellement les hommes et les garçons en raison de la « victoire » supposée du féminisme. Ils s’inquiètent en particulier des difficultés à devenir un homme dans une société caractérisée par la mise en cause généralisée du masculin et de ses attributs traditionnels.
Avant le 15 septembre - revue Le Pan poétique des Muses
Si la poésie érotique peut être considérée comme un sous-genre (dans le sens positif du terme) de la poésie, elle ne relève pourtant pas d’une thématique unique, toute vouée à Eros, s’avère composite et hybride. Ses manifestations sont diverses, de la sensualité pudique à l’obscénité provocatrice. La poésie érotique peut-elle se définir seulement par son contenu topique ou implique-t-elle aussi un style et un appareil formel typique ?
Avant le 15 avril - Nancy
Avant la parution, en 2005, de la grande encyclopédie en trois volumes sur L’histoire du corps, dirigée par Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine et Georges Vigarello, l’histoire de la perception du corps humain, en particulier le corps masculin, a longtemps souffert, auprès des chercheurs en sciences humaines et sociales, d’une désaffection injuste.
Souvent considérée comme allant de soi, et parent pauvre des études sur le genre en Afrique, la masculinité se fabrique et s’exprime de manière à la fois perpétuelle et peu visible, dans l’opacité du quotidien. Les contributions réunies dans ce numéro en décèlent les formes ordinaires ou plus spectaculaires et analysent la façon dont se construisent les rôles et les statuts qui lui sont associés.