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Journée « Gradiva »

Les paradigmes Masculin/Féminin sont-ils encore utiles ?

19 janvier - Paris


Date de mise en ligne : [16-01-2013]



Mots-clés : masculin | féminin


Journée « Gradiva »

Samedi 19 janvier 2013
Institut d’Études ibériques et Latino-américaines
Salle Delpy (rez-de-chaussée)
31 rue Gay-Lussac, 75005 Paris

Présentation :

Encore une question pour cette nouvelle année de recherche, d’échanges, d’analyses et de propositions au sein de l’association Gradiva-Créations au féminin.
Encore une question, comme à notre habitude, afin d’avancer dans notre réflexion commune par étapes en apportant des éléments de réponse qui, sans être jamais définitifs, n’en sont pas moins opératoires. Encore une question, car les identités féminines et masculines, leur ductilité, leur porosité mais aussi parfois leur persistante incompatibilité génèrent « mécaniquement » l’interrogation sous forme de suggestion, de provocation, de précaution, d’incertitude : signe, en somme, d’une pensée dynamique qui n’hésite pas à se remettre en question et à parler pour faire parler.
La notion « d’utilité » que nous mobilisons pourrait paraître bien peu pertinente dans les domaines de la création et de l’esthétique qui sont en principe les nôtres et qui convoquent plutôt, de façon plus ou moins précise et raisonnée, les notions d’absolu, de fin en soi, d’autonomie : la question des paradigmes du féminin et du masculin dans notre approche des œuvres induit ici au contraire des principes d’utilité, donc de relativité, d’efficacité, autant d’éléments qui peuvent surprendre, voire scandaliser dans le champ des études littéraires, artistiques, esthétiques, l’œuvre pouvant et, parfois même, devant être considérée comme un au-delà du principe d’utilité et plus encore comme un au-delà du masculin et du féminin.
Cependant, pourquoi ne pas faire le pari que le féminin et le masculin sont des catégories « utiles » dans notre approche des œuvres, même (et peut-être surtout) quand, précisément, ces œuvres ne répondent aucunement, au cours de leur élaboration, de leur conception et de leur maturation, à une prétention, à un désir ou à une inquiétude « quant au féminin » et quant au masculin.
Les questions peuvent aussi se décliner et s’enchaîner autrement. Quels sont les textes qui se prêtent tout particulièrement à l’activation de ces paradigmes ? Les textes des femmes, on l’a constaté au cours de ces dernières années de travail et d’échanges au sein de Gradiva, sont très concernés. Ils ne sont pas les exclusifs détenteurs du féminin mais ils promeuvent une différenciation féminin/masculin, ils explorent la fabrication d’un autre féminin/masculin, d’une dualité autre, ou transcendée, ils s’imposent comme textes à nouveau « engagés » en inaugurant, au travers des multiples apports du post-modernisme et du prodigieux essor des sciences humaines, une « politique des sexes » novatrice. Peut-on aller jusqu’à dire que ces textes de femmes concourent à reposer la question des mécanismes de la création, de ses territoires et de ses frontières ? Et qu’en est-il des autres arts ?

Programme :

Matin

. 9h-9h30 : Accueil des participants
. 9h30-10h : Ouverture de la journée (Nadia Mékouar-Hertzberg) et quelques nouvelles concernant notre collection « Créations au féminin » chez L’Harmattan (Michèle Ramond)
. 10h-10h20 : Nadia Mékouar-Hertzberg, De l’utilité du masculin et du féminin
. 10h20 : Pause
. 10h45 : Matinée autour de notre invitée d’honneur, l’écrivaine Sara Rosenberg, avec des interventions de  
 Sara Rosenberg, Mes personnages féminins
 Marie Rosier, Sara Rosenberg ou les voix de la résistance
 Belinda Corbacho, Traduire l’oeuvre de Sara Rosenberg : questions, difficultés, enjeux...
avec des lectures de Un fil rouge (Un hilo rojo) de Sara Rosenberg

. 12h : Débat général 

. 12h30 : Pause repas

Après-midi

. 14h-14h30 : Michèle Ramond, Féminisme, genre, queer et... mélancolie
. 14h30-15h : Sylvie Camet, Femme et pseudonyme masculin : Aurore Dupin / George Sand ou l’ébauche d’une identité de genre .
. 15h-15h30 : Maria Graciete Besse, Le "féminin nomade" dans les Nouvelles Lettres Portugaises 
. 15h30 : Débat et pause
. 16h-16h30 : Claudia Valencia, La revue "En otras Palabras" et Simone de Beauvoir
. 16h30-17h : Teresa Keane Greimas, Masculin/Féminin : commutations, permutations, interstices
. 17h-17h30 : Nadia Setti, Le genre en littérature : une approche transdisciplinaire ?  
. 17h30 : Débat général et perspectives

Contacts :

michele.ramond@gmail.com
nadia.mekouar-hertzberg@univ-pau.fr

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