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  • Le féminin, un genre très singulier

    Michèle Riot-Sarcey

    Au risque de nous répéter, encore faut-il revenir sur l’usage du genre comme outil d’analyse historique. Mal introduit en France — sans doute à cause de sa polysémie —, il est souvent assimilé au sexe féminin, en tant que donnée biologique et, par voie de conséquence, de donnée historique.


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  • Compte rendu

    Nicole-Claude Mathieu, L’anatomie politique. Catégorisations et idéologies du sexe

    Huguette Dagenais

    Le hasard a voulu que ce compte rendu de L’anatomie politique. Catégorisations et idéologies du sexe paraisse dans le numéro de Recherches féministes consacré aux femmes de la francophonie et c’est heureux car ce recueil constitue, comme on le verra, un apport théorique important pour la recherche féministe francophone. Certes, pour les chercheuses de ma génération et en particulier pour les anthropologues, sociologues et autres spécialistes en sciences sociales, les travaux de Nicole-Claude Mathieu se passent de présentation puisqu’ils sont, depuis de nombreuses années déjà, des sources intarissables d’inspiration et des références incontournables. Néanmoins, c’est une heureuse initiative qu’ont prise les éditions côté-femmes en réunissant ainsi six textes de cette auteure, publiés aux cours des deux dernières décennies (de 1971 à 1989) et qui n’étaient pas tous faciles d’accès (voir en particulier les chapitres 1 et 4), même pour les chercheuses des sciences sociales. Mais comment rendre compte adéquatement d’un tel ouvrage ? Comment résumer sans la trahir une pensée aussi complexe, aussi rigoureuse et aussi cohérente que celle de Nicole-Claude Mathieu ? Je vais tout de même relever le défi, en suivant l’ordre et l’organisation du livre, avec l’espoir que les limites mêmes de ce compte rendu constitueront un encouragement à la lecture du livre, à la prise de contact direct avec la pensée de l’auteure.


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  • Les Etudes Genre en Suisse : entre dynamisme et institutionnalisation précaire

    Gaël Pannatier et Magdalena Rosende

    Les Etudes Genre ont connu un développement réjouissant cette dernière décennie en Suisse, avec la création de plusieurs postes dans les universités. Derrière ce tableau idyllique, il faut cependant relever que la plupart des postes, centres ou projets ne sont pas stables et que les avancées sont le produit de luttes et d’investissements de temps importants de la part des chercheur·e·s féministes. Dans ce pays fédéraliste, plurilingue, et composé de dix universités de taille modeste, la particularité du champ des Etudes Genre est la volonté de mise en réseau sur le plan national. Elle se traduit notamment par deux projets qui oeuvrent pour beaucoup dans l’essor des Etudes Genre : le LIEGE (Laboratoire interuniversitaire en Etudes Genre) basé à l’Université de Lausanne (et principalement romand) et la plateforme internet GenderCampus, rattachée à l’Université de Berne.


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  • De l’obstacle à l’émancipation (critique d’une certaine idée de la communauté)

    Nicole-Edith Thévenin

    La pensée de gauche postmoderne de l’identité et de la société tente de fonder sa projection du futur à partir des éléments produits par le capital. Elle construit une théorie du sujet et de la subjectivité redéfinie dans la conception d’une communauté et d’une singularité conçues sans contradiction, reprenant au concept de multitude son extension infinie, sa vision d’une individualité libre de toute aliénation, d’une communication sans restes. L’univers du marché se passera désormais de la main invisible d’Adam Smith, puisque c’est en chacun de nous que se trouve la régulation spontanée reprenant à Leibniz son rêve d’une langue universelle et de monades harmonisées mais sans transcendance unificatrice. Le concept de puissance tiré de Spinoza, perd alors son intensité pour se trouver appliqué à un idéal de maîtrise où un jour le monde serait donné là, pacifié, où l’individu se verrait totalement intégré au mouvement général. Communauté aseptisée, asexuée et apolitique, communauté sans corps et sans ombres où le désir et le risque de l’autre sexe se trouve refoulés, effacés même pour le rêve d’une fraternisation « blanche » c’est-à-dire hors mémoire, hors filiation. N’est-ce pas à ce niveau du débat que les femmes ont à faire valoir une pensée de la contradiction vivante, une nécessité de la contradiction dans ce qu’on appelle la politique ?


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  • Entretien avec Michèle Perrot

    Christine Planté

    Propos receuillis par Christine Planté


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  • Freud encore

    Simone Valantin

    L’idée vient parfois que l’on pourrait réécrire le réel contemporain de la féminité et élaborer des concepts complémentaires à la théorie freudienne. Les batailles féministes, depuis longtemps tenues à l’écart de la psychanalyse méfiante à l’égard de toute idéologie - hormis la sienne - font entendre des nouveautés du côté des représentations de la sexuation.


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  • Du Genre en EFiGiES : Polyphonie sur une polysémie

    Efigies (communication collective)

    Avant propos : Historique et constitution de la communication
    Introduction
    1. Du genre en EFiGiES : définitions, usages et représentations
    1.1 Du genre en EFiGiES : Bouillonnement théorique et pratiques
    1.2 Du genre en EFiGiES : Label politique
    1.3 Du genre en EFiGiES : Angoisses scientifiques
    2. Difficultés liées à l’usage du genre
    2.1 Les préjugés entourant le concept
    2.2 L’euphémisation du genre
    2.3 Les problèmes méthodologiques que le concept nous pose
    3. Situation particulière des étudiant.e.s au regard du champ de la recherche féministe
    3.0 Bilan des développements précédents
    3.1 Un bilan critique des usages du genre
    3.2 Les féminismes objets d’études
    3.3 Prendre place, entre critique interne et critique externe

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  • Entretien avec Nicole-Claude Mathieu (EHESS)

    Un hommage critique à Lévi-Strauss et Freud : Gayle Rubin (1975)

    Catherine Quiminal

    Près de 25 ans après sa parution en anglais, le CEDREF publie la traduction que tu viens de faire de l’article de Gayle Rubin, « L’économie politique du sexe. Transactions sur les femmes et systèmes de sexe/genre ». Elle y appelait à revisiter les œuvres de Lévi-Strauss et de Freud, car : « Au contraire [de Marx], dans les cartes de la réalité sociale établies par Freud et Lévi-Strauss, il y a une intense reconnaissance de la place de la sexualité dans la société et des profondes différences d’expérience sociale entre les hommes et les femmes ». Selon elle – une fois élucidées par un œil critique les implications de leurs théories – « ils fournissent des outils conceptuels qui permettent d’élaborer des descriptions de cette part de la vie sociale qui est le lieu de l’oppression des femmes, des minorités sexuelles et de certains aspects de la personnalité humaine chez les individus ». Peux-tu nous rappeler le contexte dans lequel l’article avait paru aux USA et nous préciser la raison de cette traduction tardive ?


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  • A propos d’un concept ou les difficultés du genre en France

    Michèle Riot-Sarcey

    Tout a été dit ou presque sur les relations conflictuelles entre l’analyse historique fondée sur le genre et l’écriture de l’histoire sociale, politique ou économique. Dans tous les pays, les historiennes, particulièrement, se plaignent de la faible intégration des femmes dans l’Histoire, au sens global du terme.
    Le mode de penser l’histoire en France est cependant assez spécifique, si l’on en juge par le rapport tendu de ses historiens avec la question du genre.


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  • Sur « L’anatomie politique, catégorisation et idéologie du sexe » de Nicole-Claude Mathieu

    Denis Berger

    A la lecture de ce livre, on éprouve de la gêne. Ce sentiment ne naît pas du contenu de l’ouvrage. Bien au contraire, c’est le silence observé à propos d’un travail d’une telle qualité qui suscite le malaise. Inspirée par une critique féministe radicale – elle-même fortifiée par le combat des mouvements de femmes – Nicole-Claude Mathieu fait oeuvre d’épistémologie. L’essentiel de ses démonstrations tend à prouver que les différences de sexe sont socialement organisées pour maintenir la minorisation et l’exclusion des femmes.


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