colonialisme
Colloque international
19-21 janvier 2012 - Paris
Coloniser a longtemps été perçu et analysé comme une entreprise exclusivement masculine. C’est sans doute pour cette raison que l’histoire des colonisations (et des décolonisations) – qui fut d’abord le plus souvent écrite par des hommes – n’a fait que peu de place aux femmes, aux rapports sociaux de sexe, à la construction des identités de genre et à l’histoire des sexualités.
4 mars - Genève
Livre
De la Première Guerre mondiale aux indépendances des pays d’Afrique occidentale française (AOF), elles ne furent pas plus de mille à obtenir leur diplôme de sage-femme, d’infirmière-visiteuse ou d’institutrice.
Revue
Sobrement intitulé « Colonisations » ce numéro est le produit d’une envie et d’une actualité historiographique.
Symbolique de la tête, du ventre et des membres, poids de la gestuelle,représentations sexuelles ou anthropométriques tendant à classer cet être étrange qu’est le colonisé, fabrication d’un corps du roi conforme aux souhaits de la République française, perceptions renouvelées de l’environnement et du bien-être à travers les prescriptions de la modernité, enfin terribles effets de la guerre, corps meurtris, âmes sans repos hantant aujourd’hui encore un paysage où la tradition s’épuise à tenter d’abso[...]
« L’homme reste homme tant qu’il est sous le regard d’une femme de sa race. » Dans les colonies, cette phrase n’a rien d’un paisible constat. Comme le montre avec force l’historienne et anthropologue états-unienne Ann Laura Stoler, c’est une injonction qui trahit une inquiétude, inséparablement raciale et sexuelle, sur l’ordre du monde colonial.
Séminaire
NYU Paris
Coloniser a toujours été perçu comme un acte essentiellement masculin. C’est sans doute pour cette raison que l’histoire de la colonisation (et de la décolonisation) - qui, jusqu’à une date récente, était le plus souvent écrite par des hommes - n’a fait que peu de place aux femmes, aux rapports sociaux de sexe, à la construction des identités de genre et plus encore à l’histoire de la sexualité en situation coloniale.
Revue
Autant d’expériences différentes des femmes dans la modernité, autant de visions dissonantes de l’émancipation : mais comment inclure cette diversité dans le projet féministe ? Revenant sur une géopolitique du savoir dont la prétention à l’universalité fut marquée par la ‘différence coloniale’, ce numéro souligne à quel point le genre, instrument et langage de la différenciation hiérarchique, est, aujourd’hui comme hier, au cœur de ce processus historique.
Paris EHESS
Ce séminaire se veut un espace de réflexion sur les enjeux théoriques, méthodologiques et politiques posés par l’étude des masculinités en sciences humaines et sociales. Dans le sillage des gender studies émerge, dans les années 1980, un nouveau champ d’études, les masculinity studies. La constitution de ce champ d’étude marque d’abord une rupture féministe par rapport aux sciences humaines et sociales androcentrées et se construit contre les approches essentialistes de « la » masculinité pour déployer une compréhension historicisée des masculinités.
27 mai - Paris Ulm
« L’homme reste homme tant qu’il est sous le regard d’une femme de sa race ». Dans les colonies, cette phrase n’a rien d’un paisible constat. Comme le montre avec force Ann Laura Stoler, c’est une injonction qui trahit une inquiétude, inséparablement raciale et sexuelle, sur l’ordre du monde colonial.
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