procréation
6 novembre - Bruxelles
Vingt ans après la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994 qui en jetait les fondements, les droits sexuels et reproductifs (et parmi eux l’accès à la contraception, à des services d’avortement sûr et légal, ou à une éducation à la sexualité de qualité pour les jeunes tout particulièrement), connaissent ces derniers mois de préoccupantes remises en cause.
21 mai - Paris Pouchet
22 mai - Paris
Rencontre-débat organisée par le GIS Institut du Genre avec le Columbia Global Center de Reid Hall
Les femmes dans le monde, aujourd’hui et depuis la nuit des temps, constituent le plus grand peuple jamais colonisé. Quelles que soient leur ethnie, leur culture, leur situation sociale, leur orientation sexuelle, toutes les personnes humaines sexuées femelles sont colonisées dans leur corps jouissif et leur corps fécond et opprimées de ce fait dans tous les registres de leur existence.
Au cœur de l’actualité du XXIe siècle, les nouvelles techniques reproductives, appui majeur pour l’émancipation des femmes au XXe siècle, bousculent les certitudes, ouvrent de nouvelles interrogations, suscitent la controverse.
16 janvier - Aix-en-Provence
L’étude des grossesses illégitimes aux xviie et xviiie siècles met en évidence différentes transgressions en matière de sexualité définie par les canons de la religion. Le pouvoir politique a édicté des règles contre la débauche et le libertinage, surtout au regard des dérives qu’ils entraînent : infanticide, avortement ou abandon d’enfants.
Livre
Dès la venue au monde, en 1982, du premier « bébé-éprouvette » français, d’intenses débats de société surgissent. La technique ne risque-t-elle pas de déshumaniser la naissance ? La parenté est-elle avant tout biologique ou d’abord sociale ?
6 février - Lyon
Le ‘travail reproductif’ désigne ici l’ensemble des activités liées à la fabrication d’enfant par le biais des biotechnologies dans le contexte actuel de mondialisation. Ce numéro interroge sous cet angle les incidences des nouvelles techniques reproductives sur la vie des femmes et le système de genre.
SIEFAR
Avant le 30 juin - Paris
L’accouchement fut, pendant de nombreux siècles, un art du ressort des femmes. Du Moyen Âge jusqu’au Grand Siècle, les femmes ont exercé leur monopole sur la pratique des accouchements en ville comme à la campagne. Mais dès le XVII siècle, la médicalisation de la science obstétricale a opéré un bouleversement des rôles et induit, à la fin du XVIII siècle, une inversion faisant de ce territoire gynocentré un territoire désormais androcentré.
Le refus d’entrer en parentalité doit être lu en interaction étroite avec les normes conjugales et professionnelles qui se reconfigurent depuis les avancées sociales, féministes et juridiques des années 1970. À partir de données statistiques récentes et de récits de vie denses et régulièrement convoqués au fil du texte, l’ouvrage s’intéresse aux motivations des personnes volontairement sans-enfant qui ont accepté de témoigner. À la croisée de la sociologie de la famille, du genre et de la déviance, l’ouvrage permet de suivre ces « outsiders de la parentalité ».