procréation
16 janvier - Aix-en-Provence
L’étude des grossesses illégitimes aux xviie et xviiie siècles met en évidence différentes transgressions en matière de sexualité définie par les canons de la religion. Le pouvoir politique a édicté des règles contre la débauche et le libertinage, surtout au regard des dérives qu’ils entraînent : infanticide, avortement ou abandon d’enfants.
21 mai - Paris Pouchet
Avant le 15 octobre - Lausanne
Outre-Atlantique, les mobilisations religieuses dans le champ politique sont bien connues. Aux Etats-Unis où le Tea Party et les autres droites chrétiennes ont désormais un poids sur le parti Républicain, le rôle des organisations confessionnelles dans l’activité politique n’a jamais cessé d’être l’objet de recherches académiques (Williamson & Skocpol, 2012). Toutefois, la mise sur l’agenda scientifique de ces formes d’engagement a été beaucoup plus tardive en Europe et notamment en France. Bien connues sous la Troisième République, période de consolidation de l’Etat-nation sur des fondements laïcs, ces mobilisations ont progressivement été délaissées (Portier, 1998 ; Déloye, 2006).
Séminaire
Paris Pouchet
Les pratiques sexuelles ne produisant pas nécessairement des enfants, la procréation est ici entendue au sens large et renvoie tout autant à la question de la gestion de la fécondité (contraception, avortement, accouchement sous X) qu’à celle des échecs de reproduction (fausse couche, IMG etc.), y compris médicalement assistée.
Revue
Le ‘travail reproductif’ désigne ici l’ensemble des activités liées à la fabrication d’enfant par le biais des biotechnologies dans le contexte actuel de mondialisation. Ce numéro interroge sous cet angle les incidences des nouvelles techniques reproductives sur la vie des femmes et le système de genre.
19 décembre 2013 - Paris Ouest Nanterre
Le développement de cette étude part de l’observation des données de différentes sources au sujet de la fécondité des adolescentes de Basse-Californie (Mexique), qui a atteint un des plus hauts niveaux parmi les entités fédérées. Cet état est caractérisé par le fait que pratiquement la totalité de sa population se situe dans un territoire avec un contact quotidien potentiel avec la Californie aux Etats-Unis.
Le refus d’entrer en parentalité doit être lu en interaction étroite avec les normes conjugales et professionnelles qui se reconfigurent depuis les avancées sociales, féministes et juridiques des années 1970. À partir de données statistiques récentes et de récits de vie denses et régulièrement convoqués au fil du texte, l’ouvrage s’intéresse aux motivations des personnes volontairement sans-enfant qui ont accepté de témoigner. À la croisée de la sociologie de la famille, du genre et de la déviance, l’ouvrage permet de suivre ces « outsiders de la parentalité ».
L’équipe de la revue internationale Enfances Familles Générations est heureuse de vous informer de la sortie du numéro 21 qui a pour thème Parenté et techniques de reproduction assistée : les enjeux contemporains au regard du genre. Ce numéro a été dirigé par Jérôme Courduriès, maître de conférences à l’Université Toulouse-Jean-Jaurès (France) et Cathy Herbrand, chargée de recherches au Reproduction Research Group, De Montfort University (Royaume-Uni).
22 mai - Paris
Rencontre-débat organisée par le GIS Institut du Genre avec le Columbia Global Center de Reid Hall
SIEFAR
Avant le 30 juin - Paris
L’accouchement fut, pendant de nombreux siècles, un art du ressort des femmes. Du Moyen Âge jusqu’au Grand Siècle, les femmes ont exercé leur monopole sur la pratique des accouchements en ville comme à la campagne. Mais dès le XVII siècle, la médicalisation de la science obstétricale a opéré un bouleversement des rôles et induit, à la fin du XVIII siècle, une inversion faisant de ce territoire gynocentré un territoire désormais androcentré.