égalité
Colloque
6 décembre - Binic (Côtes d’Armor)
Que ce soit dans la vie privée ou dans la vie publique, l’inégalité entre les femmes semble être la norme, l’égalité l’exception.
En effet, que cela est sensible dans les différents pans de la société : dans la répartition des tâches domestiques, dans l’accès à l’emploi, le chômage, le temps partiel, les inégalités de salaire, la pauvreté, la représentation des femmes dans les instances politiques nationales et locales, dans les fédérations et conseils d’administration, l’accès aux classes préparatoires, etc.
Livre
Si le terme sexe (sex) renvoie aux aspects biologiques et le genre
(gender) aux aspects socioculturels, l’identité sexuée peut être définie
comme le sentiment d’appartenir à un sexe. Le sujet va élaborer tout au
long de son développement un rapport singulier au genre.
Table-ronde
13 janvier - Paris
En ce début de XXIe siècle, la France est un pays de contrastes, voire de contradictions, en ce qui concerne la question de la mise en œuvre du principe, constitutionnel depuis 1946, d’égalité des femmes et des hommes devant la loi. C’est ainsi que 2012 est à la fois l’année de la constitution du premier gouvernement paritaire et des débats sur l’abrogation par le Conseil constitutionnel de l’article 222-33 du Code pénal définissant le harcèlement sexuel.
Malgré les lois, discours et autres chartes, en France, le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes. Comment expliquer cet écart persistant ? Au XIXe siècle, on considérait qu’il n’était pas vital pour une femme de travailler. Pouvant compter sur « monsieur Gagnepain », celle-ci ne pouvait prétendre qu’à un « salaire d’appoint ». De manière insidieuse, ce modèle pèse encore aujourd’hui. Les salariées semblent piégées, entre « plancher collant » et « plafond de verre ».
Appel à contributions
Avant le 15 octobre - Congrès AFSP
De la « Décennie de la femme » après la conférence internationale de Mexico (1975), aux politiques de « gender mainstreaming » à la suite de la conférence de Pékin (1995), les luttes féministes ont connu une légitimation croissante sur la scène internationale.
Livre
François Poulain de la Barre (1647-1723) est peut-être le plus grand penseur moderne de l’égalité entre les sexes.
10-11 avril - Liège
Section thématique du Groupe Genre et Politique du 6ème Congrès triennal de l’Association belge francophone de science politique
16 octobre - Bruxelles
Journée d’études organisée par Amazone en collaboration avec Sophia, le réseau belge des études de genre, modéré par Nadine Plateau (Sophia, présidente de la Commission Enseignement du CFFB).
16 décembre - Paris
En 1975, débutait la décennie des Nations Unies pour les droits des femmes. En 1979, la Convention pour l’élimination de toutes formes de discrimination envers les femmes (CEDEF/CEDAW) définissait un cadre international puissant pour les droits des femmes. En 1995, à l’issue de la IVème Conférence mondiale des femmes, la Plateforme de Pékin identifiait 12 domaines critiques, et prônait la transformation des organisations et des mécanismes institutionnels, ainsi qu’une combinatoire entre l’approche transversale (mainstreaming) et les projets spécifiques pour l’autonomisation des femmes.
L’égalité professionnelle figure désormais en bonne place sur l’agenda politique de la France comme des pays de l’Union européenne ainsi que sur celui des entreprises et des partenaires sociaux. Pourtant, sa mise en oeuvre demeure très largement incomplète.