sexe
Séminaire international
21 mars 2011 - EHESS Paris
Séance exceptionnelle, dans le cadre du programme européen EURESCL et du programme
ANR AFRODESC, du séminaire mensuel de l’Institut de recherches interdisciplinaires
sur les enjeux sociaux (IRIS) et du Centre Norbert Elias, avec le concours du Centre
international de recherches sur les esclavages (CIRESC)
Livre
Pour Sade (1740-1814), l’homme a le droit de posséder autrui pour en jouir et satisfaire ses désirs ; les humains sont réduits à des objets, à des organes sexuels et, comme tout objet, ils sont interchangeables, par conséquent, anonymes, sans individualité propre. Ils sont instrumentalisés pour que le dominant puisse assouvir ses fantasmes d’asservissement.
Revue
Avant le 17 décembre
revue Genre, sexualité & société
« Paris ville de l’amour », « Paris capitale du vice », depuis le 18e siècle, une mythologie s’est peu à peu sédimentée autour de la capitale et de ses quartiers « chauds », du Palais Royal jusqu’à Montparnasse en passant par les grands boulevards, Pigalle, Montmartre, ou encore la Bastille... Largement fantasmatique, cette « érotisation » de Paris n’en a pas moins prospéré sur des traits spécifiques à l’histoire de la ville
« Banalisation de la pornographie », « hypersexualisation », « porno-chic », autant de termes couramment mobilisés pour décrire une visibilité croissante de la sexualité dans la sphère publique. S’il est dès la fin du 19e siècle question de « marée pornographique » et de « masses gangrénées », il semble bien y avoir une spécificité du moment contemporain, avec l’avènement de pratiques numériques d’auto-représentation de l’intimité, les nouvelles possibilités de sociabilité sexuelle sur des sites de réseaux sociaux, l’utilisation de la sexualité à des fins marketing ou l’accessibilité accrue des images pornographiques.
Colloque
3-4 mai - Bruxelles
Si le sexe est et a toujours été systématiquement pointé du doigt, s’il charrie un lot de discours féconds, il est également et peut-être paradoxalement caché, dénigré voire hypocritement oublié. Or il s’agit là d’un organe essentiel à toute vie.
Journées d’étude
Avant le 1er décembre - Tours / Toulouse
La diversité des expériences et des lectures du désir, prônées depuis les premiers mouvements militants jusqu’au cyberféminisme post-pornographique actuel, a évolué en même temps que les sociétés qui les façonnent au moyen de technologies renouvelées, accessibles et multiples.
Revue
Depuis les années 1960 et l’émergence de la question de la libération sexuelle, la catégorie de sexe a radicalement évoluée. Destituée de sa position d’innocence progressiste dont elle avait pu jouir alors, la mise au jour des antagonismes multiples qui la traversent, par la critique féministe en particulier, a singulièrement complexifié la figure du sexe insurgé.
La pulsion sexuelle obéit à bien d’autres appels qu’à celui de la survie de l’espèce, et témoigne, par les actes qu’elle induit, d’une grande diversité d’objets, de formes et de sens. Quelques repères dans l’histoire des moeurs humaines, allant de l’Antiquité à nos jours, permettent de le constater : en dépit de l’universalité des pratiques, ni leur forme, ni leur signification, ni les limites qu’on leur donne ne sont restées les mêmes, à travers l’histoire et les cultures, comme le montre la première partie de cet ouvrage.
Ce livre concerne “le sexe”. Celui des femmes, des homosexuels et des bisexuels, des trans et des queers. Celui des hétéros. Car c’est aussi de cela qu’il s’agit : des travestis de Sao Paulo aux libertins de Paris, ce livre raconte la fin possible de la norme hétérosexuelle.