anthropologie
Eros et tabou analyse les pratiques érotiques et les relations de genre au sein de diverses populations autochtones d’Amérique du Nord. Ces sociétés sont-elles plus ouvertes au principe de plaisir et aux pulsions sexuelles que les sociétés occidentales ? L’ouvrage se penche particulièrement sur la tension existant parmi les Amérindiens et les Inuit entre, d’un côté, une sexualité d’apparence permissive qui peut acquérir un caractère public et décomplexé et, de l’autre, des pratiques strictement codifiées, souvent associées à des interdits. Le sexe apparaît donc comme un élément révélateur du social.
Avant le 1er février 2014 - Journal des Anthropologues
L’idée selon laquelle « les hommes » doivent manger plus que « les femmes », notamment de la viande (des protéines animales), est une idée défendue par le sens commun, particulièrement dans les sociétés occidentales, et actée par les institutions médicales. Elle a longtemps été un paradigme scientifique mais a été récemment remise en question par les sciences de la nutrition. Cette perspective critique ouvre un champ considérable au croisement des sciences sociales et de l’anthropologie biologique.
Plus sensibles en France à la dimension de la classe et de l’origine des acteurs de l’enquête, les approches méthodologiques en sciences humaines ont jusqu’aux années 2000 négligé celles du sexe et de l’orientation sexuelle. La dimension sexuée des interactions retient cependant davantage l’attention que par le passé.
EHESS
Ce séminaire s’inscrit dans un programme de recherche consacré à la topologie sexuelle de l’espace social. Nous étudierons, à travers l’analyse comparative de la morphologie spatiale de sociétés voisines dans différentes régions du monde, le rôle que joue la différence des sexes dans l’organisation de l’espace domestique et public.
Documentaire - Arte
24 janvier, 22h10 - 3 février, 8h55
Partout dans le monde, les femmes sont en moyenne plus petites que les hommes. Il y a
pourtant des espèces animales où les femelles sont plus grandes que les mâles. Le
dimorphisme sexuel de taille comme l’appellent les scientifiques n’est pas toujours celui
qu’on croit ! Alors dans notre espèce, la plus grande taille des hommes est elle une
nécessité naturelle ?
Appel à contributions
Avant le 15 janvier 2012
Ce colloque entend étudier la thématique des émotions au sens large, des courts épisodes affectifs aux sentiments plus durables, dans une perspective pluridisciplinaire de sciences humaines et sociales.
Bien avant la naissance des Dieux, l’humanité était placée sous la protection de la Grande Mère universelle, créatrice des mondes, des éléments et des créatures qui la peuplaient. Matrice sacrée, la terre portait les mystères de toutes les gestations, et chaque élément se trouvait relié au Grand Tout, dans l’immense cohérence du vivant.
Le groupe de recherche travaillant sur l’histoire de l’allaitement maternel a obtenu du FNS un subside Sinergia sur trois ans pour réaliser le projet de recherche : « Lactation in History : a Crosscultural Research on Suckling Practices, Representations of Breastfeeding and Politics of Maternity in a European Context » (requérante principale prof. Yasmina Foehr-Janssens, Unige).
Cet ouvrage se veut un hommage critique à l’œuvre de Paola Tabet, anthropologue féministe qui contesta dès les années 1980 la distinction convenue entre sexualité « ordinaire » et sexualité « commerciale ».
Des maisons de passe en Bolivie aux clubs libertins parisiens, de l’homosexualité au Maroc aux mariages de convenance, il propose de repenser les logiques de l’échange économico-sexuel et des rapports de genre qui le fondent.