prostitution
Livre
"Chasse les prostituées, aussitôt les passions troubleront tout " : le second Moyen Âge semble une méditation sur ces paroles de saint Augustin. Ribaudes et grandes courtisanes, ruffians et maquerelles, étuves privées et bordels publics
Conférence-débat
20 février - Paris
Cet ouvrage est une introduction à la vie et à l’oeuvre de l’Anglaise Josephine Butler (1828-1906), qui précipita une révolution du regard porté sur la prostitution à l’époque victorienne. Cette féministe largement méconnue fut la fondatrice en 1869 de la Ladies National Association, dont le but était d’obtenir l’abrogation des « lois sur les maladies contagieuses », dispositif qui faisait porter l’entière responsabilité de la propagation de la syphilis dans les armées de l’Empire britannique sur les prostituées.
Colloque international
8-9 décembre - Bruxelles
12-13 décembre - Paris Pompidou
Borderline, la pornographie et la prostitution se situent aux frontières : du visible/caché, de l’illicite/licite/toléré, du consenti/subi, du désirable/abject,… Les sexualités monnayées posent ainsi de multiples questions, morales et politiques. Que dévoile le travail sexuel sur le pouvoir, sur les rapports de genre, de race et de classe ?
À la fin du XIXe siècle, Paris ne faillit pas à sa réputation de « Babylone moderne ». Si Parisiens, provinciaux et étrangers aiment tant flâner le long des boulevards, s’attarder à la terrasse des cafés, s’encanailler dans les bals et les cabarets, c’est qu’ils y sont en galante compagnie : dans le cabinet particulier d’un restaurant ou la luxueuse loge d’un théâtre, dans un hôtel garni ou dans une maison de rendez-vous, la nuit comme le jour, filles publiques anonymes, lorettes scandaleuses et célèbres courtisanes se vendent au plus offrant, sous l’œil attentif des agents des mœurs.
La prostitution est un objet social double. Il s’agit bien sûr d’une pratique singulière qui articule sexualité et économie et qui implique divers protagonistes (femmes et hommes prostitués, clients, proxénètes). Mais elle est aussi un « problème social » à la définition et au traitement desquels participent entrepreneurs de morale, législateurs, policiers ou encore travailleurs sociaux, dont l’action exerce en retour de considérables effets sur la pratique et le quotidien des personnes prostituées.
Qui sont ces hommes qui paient pour du sexe ? Pourquoi le font-ils ? Quel plaisir en tirent-ils ? Quelles sont leurs responsabilités dans la croissance de la prostitution, de la traite des êtres humains et du tourisme sexuel, mais aussi dans le maintien, voire dans le renforcement des inégalités entre les femmes et les hommes ?
14 novembre - Toulouse 2
9 décembre - Strasbourg
Avant le 15 décembre - Toulouse
Le colloque « Genre, travail du sexe et santé sexuelle » aura pour objectif de discuter ces nouvelles pratiques, et de favoriser le partage d’expériences et d’informations autour des différentes formes de travail sexuel, des nouveaux publics concernés et des méthodes d’in- tervention innovantes mises en place à leur intention.