migration
28-29 avril - Bruxelles
Entre 1990 et 2010, le nombre de migrants dans le monde s’est accru de 38% passant de 155 millions à 214 millions. Au cours de cette même période, la migration féminine a augmenté dans la même proportion (38%) passant de 76 millions à environ 105 millions. Aujourd’hui, près d’un migrant sur deux est une femme (49%). Les mêmes données des Nations Unies indiquent que 42% des flux migratoires mondiaux se concentrent sur deux régions : l’Union européenne (22%) et les États-Unis d’Amérique (20%).
Avant le 1er juin - Lyon
Pour de nombreux-ses migrant‐e‐s, le mariage constitue l’un des moyens les plus accessibles pour contourner les dispositifs contraignant l’immigration, en particulier dans les circulations Sud/Nord et Est/Ouest. Néanmoins ce type de migrations reste, dans le milieu scientifique français, un champ de recherche peu investi. L’Insee constate pourtant que 72 % des admissions au séjour le sont pour motif familial et, parmi ces migrant‐e‐s, 74 % rejoignent en 2010 leur conjoint de nationalité française (Insee, 2012:142).
Colloque
5 mars - Tokyo (Japon)
Le travail du « care » - soin, sollicitude, souci des autres - concerne au premier chef les femmes. La professionnalisation d’un travail réalisé gratuitement au sein de la famille est un enjeu majeur dans une perspective de genre dans la mesure où celle-ci implique la reconnaissance et la valorisation de l’activité domestique et familiale comme travail.
Femmes de ménage, employés de maison, cuisiniers, jardiniers, aides à domicile, gardes d’enfant : voici quelques-unes des fonctions exercées en France par les immigrés philippins en réponse aux besoins des foyers français. Cette population immigrée, peu visible est majoritairement composée de femmes, pour la plupart des mères séparées de leur famille restée au pays. C’est cette séparation familiale qui est principalement examinée ici.
Les contributions que ce livre rassemble se centrent sur deux questions profondément transnationales : le genre et la migration. Cet ouvrage propose de les aborder du point de vue « d’acteurs » se situant au Maghreb et dans des pays européens et, ce faisant, de participer à réduire le clivage Maghreb-Europe toujours présent dans les formes, savantes et ordinaires, de connaissance et d’appréhension du genre.
Journée d’études
4 décembre - Paris Diderot
En lien avec la parution du livre d’Asuncion Fresnoza- Flot, Mères migrantes sans frontières. La dimension invisible de l’immigration philippine en France (Harmattan 2013), cette journée d’études revient sur la question de l’émergence des familles dites « transnationales » et de la migration des femmes du Sud (notamment des Philippines) vers les pays du Nord.
Université d’été - ENS-Lyon / Lyon 2/LARHRA
Avant le 15 mars - Lyon
Cette Université d’été pluridisciplinaire est destinée à un public de 20 doctorant-e-s en sciences humaines et sociales désireux et désireuses d’approfondir leurs connaissances et leurs méthodes en études de genre.
Séminaire
Bordeaux
Suite à un financement obtenu à l’IReSP/INSERM pour une étude sur 36 mois qui porte sur la santé des femmes précaires et/ou migrantes du Médoc, analysée sous l’angle des inégalités sociales et de genre, nous avons proposé dès la rentrée 2010-2011 un nouveau séminaire « Genre, Santé, Migrations » autour de cette enquête.
Séminaire
EHESS
L’objectif est d’interroger le processus globalisant et normalisant de l’usage de la catégorie genre, posée comme une catégorie d’analyse universelle de l’intervention publique et de la démocratisation.
Livre
Sous le titre « Politique et poétique du genre dans les migrations. Femmes entre les rives de la Méditerranée », les actes du symposium qui s’est tenu à Paris, en Sorbonne, les 22 et 23 juin 2009, permettent de mesurer les enjeux poétiques et politiques de l’expérience menée dans le cadre du Programme de Master Tempus Drive par les Universités de Rome, Tanger-Fès, La Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et Toulon-Var Université du Sud, avec la collaboration de l’AMERM et de IMED.