féminin
Avant le 20 octobre - Toulouse 2
Dans toutes les cultures et à toutes les époques, les hommes ont imaginé des images qu’ils ont manipulées comme supports à leurs discours et à leurs pratiques. Produites à partir de matériaux divers, adoptant de multiples formes, et traversées par des temporalités différentes, elles portent des significations culturelles, historiques et sociales fortes et dévoilent la relation au monde de ceux qui les élaborent.
Soutenance de thèse
2 décembre 2011 - Paris Diderot
L’anthropologie psychanalytique permet de questionner la dimension du genre et de la féminité par une relecture des textes classiques de la psychiatrie comme des textes freudiens, tout en actualisant la clinique du malaise dans la civilisation par l’étude des foules de femmes.
« Toute femme devrait être accablée de honte à la pensée qu’elle est femme. » (Clément d’Alexandrie). Déjà chez Aristote, et bien avant les Pères de l’Église, la femme est matière sans qualité aucune, la qualité restant à l’évidence le propre de l’homme. Tel est le paradoxe du « beau sexe » : source du péché, sa plaisante apparence ne peut que dissimuler un être répugnant.
Les identités féminines et masculines, leur ductilité, leur porosité mais aussi parfois leur persistante incompatibilité, génèrent « mécaniquement » interrogations, doutes, tensions et révolutions.
Journée « Gradiva »
19 janvier - Paris
Encore une question pour cette nouvelle année de recherche, d’échanges, d’analyses et de propositions au sein de l’association Gradiva-Créations au féminin.
Encore une question, comme à notre habitude, afin d’avancer dans notre réflexion commune par étapes en apportant des éléments de réponse qui, sans être jamais définitifs, n’en sont pas moins opératoires. Encore une question, car les identités féminines et masculines, leur ductilité, leur porosité mais aussi parfois leur persistante incompatibilité génèrent « mécaniquement » l’interrogation sous forme de suggestion, de provocation, de précaution, d’incertitude : signe, en somme, d’une pensée dynamique qui n’hésite pas à se remettre en question et à parler pour faire parler.
Née du Mouvement de libération des femmes, la pratique de l’auto-examen a permis une véritable révolution. Elle a fait le tour du monde, soutenu les luttes pour le droit à l’avortement, l’accès à la contraception et facilité, pour les femmes, une nouvelle relation au corps, à la maladie et au processus de guérison.
Journée « Gradiva »
2 avril - IEIHA Paris
Nous avons pris le parti, cette année 2010-2011, d’inscrire le féminin dans la ville en tenant compte du potentiel politique et utopique de cette relation. La question des femmes (et des jeunes filles et même des petites filles) dans la ville que posent implicitement, parfois plus volontairement, la littérature et les autres formes artistiques, comme le cinéma, nous permet d’envisager le geste créateur comme un art de penser le monde et la société, de les penser l’une et l’autre en des termes souvent critiques et polémiques, mais aussi de les rêver, de les subvertir, de les reconfigurer.
Livre
La violence des femmes apparaît comme un tabou social et historique. La femme brutale est forcément très minoritaire, très masculine, un peu sorcière, cruelle ou atteinte pathologiquement.
Depuis Bachofen et son livre sur Le Droit Maternel, on s’est beaucoup intéressé à l’État des femmes. Après lui, on ne compte plus les tentatives de retrouver dans le passé lointain de l’humanité ou dans des régions éloignées du globe la réalité d’un pouvoir féminin et l’existence d’une communauté des femmes.