théorie
Avant le 30 septembre - revue Caderno Espaço Feminino
Malgré le fait que le genre ait été utilisé par la critique féministe en tant qu’une catégorie analytique pour repenser et problématiser les relations sociales et politiques entre les sexes, sa polyssémie conceptuelle et analytique et son caractère perpétuellement construit indiquent que cette catégorie, en elle-même, peut servir à des fins critiques et/ou acritiques.
Séminaire public de GTM 2011-2012
Les trente dernières années ont vu se développer et s’institutionnaliser les objets de recherche qui sont au cœur des activités de l’équipe "Genre, Travail, Mobilités" issue de l’association des laboratoires GEDISST (créé en 1979) et d’une partie du GST (créé en 1970), auxquels s’est adjoint, plus récemment, le Centre d’Études féminines de Paris 8 (créé en 1978).
Ce recueil constitue le prolongement du classique qu’est devenu L’Anatomie politique (catégorisations et idéologies du sexe) réédité chez iXe. Il présente les travaux les plus récents d’une des théoriciennes les plus importantes du féminisme français qui dès 1971 faisait sortir les catégories de sexe du naturalisme.Ses travaux d’anthropologie ont contribué à fonder et continuent aujourd’hui d’irriguer les théories du genre et des rapports sociaux de sexe.
Séminaire
21 juin - Paris Pouchet
Dans le champ épistémologique, les principales critiques féministes soutiennent que le sexe du sujet connaissant est un facteur déterminant de la production scientifique et technique et partant, que l’épistémologie traditionnelle, pour qui cette question est toujours restée une préoccupation relativement lointaine, ne saurait se fonder sur une représentation qui privilégie un sujet inconditionné.
Guidé par la sociologie de la connaissance de Karl Mannheim, cet ouvrage étudie les conditions genrées de production du savoir sociologique. Il s’agit de restituer la contribution des recherches féministes au renouvellement des problématiques sur le sexe, le genre, la domination masculine. Parce qu’il prend en compte le genre et les rapports sociaux de sexe, Ludovic Gaussot développe une perspective plus juste, plus sociologique, sur le fonctionnement de la sociologie.
Colloque international
13-14 juin - Paris Descartes
Ce colloque international consacré aux « Théories et pratiques du care : comparaisons internationales » a pour ambition d’apporter un éclairage nou- veau sur la question des significations, des pratiques et des politiques liées au care en tant que travail.
EHESS
Cette année, le cours est centré plus particulièrement sur les recherches en sciences sociales sur la sexualité et sur les déplacements sociaux et politiques qu’elles traduisent ou induisent. Comment les chercheur-e-s réfléchissent-elles/ils et abordent-elles/ils la sexualité ? Quels nouveaux domaines ouvrent-ils/elles et quelles nouvelles questions font-ils/elles surgir ? Comment le débat public en est-il nourri ? On mettra en évidence les mutations de regard et d’attitude qu’implique la confrontation critique de la recherche aux évidences communes, si prégnantes dans le domaine de la sexualité.
Séminaire de lecture
Bruxelles
Ce séminaire mensuel de lecture a pour objectif de s’approprier collectivement des textes théoriques féministes traitant du genre et des sexualités à partir de la « deuxième vague » des années 1970.
Journée d’étude
5 octobre - EHESS
Dans les années 1970, des chercheuses ont utilisé le concept de genre en anthropologie et en sociologie.
Au milieu des années 1980, dans un article qui fait désormais référence, Joan W. Scott contribuait de manière décisive à établir le genre comme « une catégorie utile » pour l’histoire.
« Le rire de la Méduse » d’Hélène Cixous a été publié en 1975 dans la revue L’Arc et a été traduit en anglais l’année suivante. Depuis, il a inspiré la critique féministe du monde entier, mais aussi de nombreuses écrivaines et plasticiennes.