théorie
Qu’est-ce que le genre ? Comment les identités sexuelles et les rapports entre hommes et femmes sont-ils construits, et comment se transforment-ils ? Quel rôle jouent, dans ces processus, la politique et les mobilisations collectives, l’économique et le social, mais aussi le langage et l’inconscient ?
Séminaire "Genre, politique, sexualité(s). Orient/Occident"
2 avril - Paris
Le débat cherchera notamment à faire ressortir de l’exposé de Geneviève Fraisse, et de ses travaux connus des participant-e-s, les éléments qui éclairent la situation récente (incompréhensions, attaques contre une soit-disant "théorie du genre", effets politiques, etc.), de façon à dégager les perspectives pratiques et théoriques d’un travail de fond, ouvert aux attentes et aux désirs non-dits des femmes elles-mêmes, prenant appui autant que possible sur des confrontations internationales susceptibles de donner corps à la naissance d’un nouvel universalisme.
18 février - Paris Sorbonne
Huitièmes rencontres du CReIM organisées par le Cercle de Recherche Interdisciplinaire sur les Musiciennes
Qui est l’« ennemi principal » ?
Pour la féministe matérialiste qu’est Christine Delphy, il ne s’identifie ni à l’Homme – avec une majuscule –, ni aux hommes en général.
Ce n’est en effet ni une essence ni un groupe naturel : c’est un système. Or ce n’est pas non plus, ou plutôt pas principalement, pour cette théoricienne qui s’inspire de Marx mais dans un parfait esprit d’hétérodoxie, le système capitaliste.
Acte V des "Quarante vies du Centre d’études féminines et d’études de genre (1974-2014)"
26-27 mai - Paris 8
Colloque international organisé par Anne E. Berger et Eric Fassin (PR, Science politique et Genre, Paris 8) - Avec le soutien du RING
Avant le 1er juin - revue Genre, sexualité et société
La sociologie des masculinités (Connell, 2014), ainsi que certains travaux d’anthropologie (Ortner, 1989) et de cultural studies (Craig, 1992), ont mobilisé le concept d’hégémonie pour analyser les rapports de genre, générant de nouveaux outils critiques tels que la « masculinité hégémonique » (Connell, Messerchmidt, 2005). Le sens de la formule « hégémonie hétérosexuelle » (Butler, 2005) au sein de la théorie queer semble en revanche être resté assez lâche. À la faveur du regain d’intérêt actuel pour la conceptualisation gramscienne de l’hégémonie (Thomas, 2009 ; Gramsci, 2011) et ses relectures post-structuralistes, féministes et postcoloniales (Said, 1980 ; Spivak, 2006 ; Hall, 2007, 2013), ce numéro de GSS souhaite réunir des contributions qui explorent et déploient les potentialités du concept d’hégémonie dans les études de genre et de sexualité.
Séminaire
21 juin - Paris Pouchet
Dans le champ épistémologique, les principales critiques féministes soutiennent que le sexe du sujet connaissant est un facteur déterminant de la production scientifique et technique et partant, que l’épistémologie traditionnelle, pour qui cette question est toujours restée une préoccupation relativement lointaine, ne saurait se fonder sur une représentation qui privilégie un sujet inconditionné.
22 mai - Casablanca
L’enjeu de cette journée d’étude interdisciplinaire et interuniversitaire est de faire dialoguer les études de genre et les approches territoriales pour tenter de mieux déchiffrer les inter-relations, les rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes, d’en comprendre les (re)compositions, d’analyser les changements au sein des rapports sociaux entre les femmes et les hommes, d’expliciter la variabilité des rapports sociaux de sexe présents dans la construction des territoires.
Mélanges
Genre et utopie rassemble les contributions de collègues et d’anciens étudiants désireux de rendre hommage au travail de Michèle Riot-Sarcey, professeure émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris 8. Ce livre est né du sentiment que notre actualité politique nécessite plus que jamais d’être questionnée grâce aux outils de l’histoire et de la pensée critique. Il postule que l’exhumation des utopies oubliées du XIXe siècle nous permet de mieux comprendre les impasses de notre présent.
Avant le 15 mai - Lyon ENS
Né en 2014 de la collaboration d’une trentaine d’étudiant∙e∙s de master et de doctorat inscrit∙e∙s dans des disciplines variées des Sciences Humaines et Sociales et des Sciences Expérimentales, le laboratoire junior GenERe (Genre : Epistémologie & Recherche) prendra fin en 2015.