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  • Le genre - une grille de lecture novatrice pour la sociologie politique

    Ionela Baluta, Université de Bucarest

    Je me propose de mettre en évidence la valeur heuristique du genre comme outil d’analyse dans l’exploration de terrains nouveaux, à savoir le XIXe siècle roumain, et de montrer sa capacité novatrice pour une analyse de type sociologie politique. Pour ce faire, je m’appuierai sur le parcours de recherche de ma thèse de doctorat : Du « harem » au « forum ». Réflexion sur la construction d’une nouvelle identité féminine dans la seconde moitié du XIXe siècle roumain ».


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  • Nicole-Claude Mathieu ou l’espoir d’une transmission muliéri-linéaire et plurilocale

    Jules Falquet

    Nicole-Claude Mathieu vient de nous quitter le 9 mars 2014. Une théoricienne fondamentale disparaît, et avec elle une militante décidée et une pédagogue généreuse. Mais Nicole-Claude Mathieu n’est pas morte : sa jument noire caracole encore parmi nous. Sa jument noire ? Plus exactement, elle nous laisse toute une manade sauvage, qui emporte nos pensés et leur donne de l’audace depuis plus de quarante ans. Ces fières créatures sont avant tout le produit d’un mouvement, de luttes et de réflexions portées par des femmes très variées dans le monde entier, non-occidental et occidental comme elle insistait pour l’écrire. Dans cet élan collectif et multiple, Mathieu a posé noir sur blanc, texte après texte, un certain nombre de propositions fortes.


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  • Sur « L’anatomie politique, catégorisation et idéologie du sexe » de Nicole-Claude Mathieu

    Denis Berger

    A la lecture de ce livre, on éprouve de la gêne. Ce sentiment ne naît pas du contenu de l’ouvrage. Bien au contraire, c’est le silence observé à propos d’un travail d’une telle qualité qui suscite le malaise. Inspirée par une critique féministe radicale – elle-même fortifiée par le combat des mouvements de femmes – Nicole-Claude Mathieu fait oeuvre d’épistémologie. L’essentiel de ses démonstrations tend à prouver que les différences de sexe sont socialement organisées pour maintenir la minorisation et l’exclusion des femmes.


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  • Cet essentialisme qui n’ (en) est pas un

    Naomi Shor

    Comme Jacques Derrida l’a signalé il y a plusieurs années, dans le modèle institutionnel universitaire élaboré en Allemagne au début du XIXè siècle, aucun lieu n’est assigné à la discipline des études féminines (womens’studies) : « Aucune place n’était prévue pour les études féminines dans la structure du modèle classique de Berlin ». Les études féminines, un champ d’études qui a à peine 20 ans aujourd’hui, est un ajout tardif au modèle berlinois, repris par les institutions universitaires nord-américaines.


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  • Féminisme, modernité, postmodernisme : pour un dialogue des deux cotés de l’océan

    Eleni Varikas

    Si, dans ses versions dominantes, la réflexion féministe a historiquement montré un attachement pathétique au projet de la modernité, cette passion - malheureuse car trop souvent à sens unique - est en train de s’affaiblir quand elle ne se tourne pas purement et simplement en son contraire. Pour ne pas avoir rempli ses promesses émancipatrices, la modernité devient l’objet d’une interrogation qui tend à déstabiliser quelques-unes des certitudes les mieux installées de notre tradition de l’Aufklärung, cette même tradition qui a vu naître la demande de l’émancipation des femmes.


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  • Entretien avec Nicole-Claude Mathieu (EHESS)

    Un hommage critique à Lévi-Strauss et Freud : Gayle Rubin (1975)

    Catherine Quiminal

    Près de 25 ans après sa parution en anglais, le CEDREF publie la traduction que tu viens de faire de l’article de Gayle Rubin, « L’économie politique du sexe. Transactions sur les femmes et systèmes de sexe/genre ». Elle y appelait à revisiter les œuvres de Lévi-Strauss et de Freud, car : « Au contraire [de Marx], dans les cartes de la réalité sociale établies par Freud et Lévi-Strauss, il y a une intense reconnaissance de la place de la sexualité dans la société et des profondes différences d’expérience sociale entre les hommes et les femmes ». Selon elle – une fois élucidées par un œil critique les implications de leurs théories – « ils fournissent des outils conceptuels qui permettent d’élaborer des descriptions de cette part de la vie sociale qui est le lieu de l’oppression des femmes, des minorités sexuelles et de certains aspects de la personnalité humaine chez les individus ». Peux-tu nous rappeler le contexte dans lequel l’article avait paru aux USA et nous préciser la raison de cette traduction tardive ?


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  • Sciences Po, le MLF et la mémoire des luttes féministes

    Les études de genre en France, année zéro ?

    Juliette Rennes et Rose-Marie Lagrave


    Si la catégorisation d’un phénomène comme "nouveau" est un principe récurrent de production de l’information, lorsque ce principe concerne le traitement des mouvements sociaux et des mobilisations, il a aussi pour effet d’effacer l’histoire des luttes. Il est ainsi courant que des féministes se voient qualifier de "nouvelles" quand bien même elles se présentent comme des héritières des luttes antérieures.


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  • Le féminin, un genre très singulier

    Michèle Riot-Sarcey

    Au risque de nous répéter, encore faut-il revenir sur l’usage du genre comme outil d’analyse historique. Mal introduit en France — sans doute à cause de sa polysémie —, il est souvent assimilé au sexe féminin, en tant que donnée biologique et, par voie de conséquence, de donnée historique.


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  • Introduction au numéro spécial "Féminismes au présent" de la revue Futur antérieur

    Michèle Riot-Sarcey

    En ces temps de crise des idéologies, le féminisme peut-il renouveler son potentiel critique ? Où plutôt, la réflexion théorique de type féministe peut-elle aider à dépasser les apories idéologiques par l’introduction d’idées façonnées dans la longue histoire des individus assujettis ?
    Depuis quelques années déjà, les approches se sont diversifiées, la différence des sexes n’est plus seulement analysée dans sa structure de domination ; les oppositions binaires - égalité, différence - sont repensées ; l’idehtité des sexes réinterrogée, les limites critiques du féminisme mises en perspective. Il n’en reste pas moins que les différentes formes d’oppression ne sont pas effacées et que les pratiques politiques et les modes de g penser restent marqués par les assignations dévolues à chaque sexe.


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  • Nécessité de la psychanalyse

    Marie-Josèphe Dhavernas

    La référence à la psychanalyse a un statut assez curieux dans le féminisme français ; à vrai dire, cette bizarrerie est à l’image de l’anomalie qui frappe la psychanalyse en tant que discipline, pas simplement dans les milieux féministes. En effet, tout se passe comme si elle n’était pas une discipline comme les autres. On est souvent « pour » ou « contre » la psychanalyse, comme s’il s’agissait d’une théorie politique - alors qu’il paraîtrait saugrenu de se déclarer « pour » ou « contre » la physique, la linguistique ou la philosophie... Certain(e)s la considèrent comme « irrationnelle », avec toutefois des arguments souvent peu convaincants, dans la mesure où ils visent la discipline dans son ensemble, mais se rapportent de fait à des points particuliers de la théorie, ce qui ne peut suffire à mettre en question la validité globale d’une discipline.


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