Espagne
Colloque
29-30 novembre - Marseille
Avant le 1er mars - Paris
Par rapport aux pays anglo-saxons, la France affiche un certain retard au niveau de la recherche universitaire concernant les études de genre, issues des « cultural studies », notamment dans le champ audiovisuel, comme le notait encore en 2009 Geneviève Sellier dans un article sous forme de bilan sur la question (« Gender studies et études filmiques : avancées et résistances françaises », Diogène n°225).
Cet ouvrage explore les formes spécifiques du militantisme féminin au sein du POUM (Parti ouvrier d’unification marxiste) depuis sa naissance jusqu’à l’exil après la guerre civile espagnole (1935-1980). Il s’appuie sur des fonds d’archives et la presse du parti ainsi que sur des témoignages oraux afin d’étudier les places des militantes et l’adéquation entre le discours politique sur l’égalité des sexes et la réalité quotidienne.
19 février - Paris MIE
Cet atelier est l’occasion d’adopter une perspective historique sur les questions de genre et de religions, perspective qui s’enracine dans un contexte spécifique, celui de l’aristocratie espagnole. La chercheuse interroge le rôle des femmes de pouvoir dans le mécénat religieux et la signification de leur engagement artistique et religieux.
Colloque
Avant le 23 juillet - Paris 3
Le théâtre et le cinéma espagnols, largement dominés par des figures masculines pendant la dictature franquiste, ont vu apparaître une série de créatrices avec la Transition puis la démocratie retrouvée. Ainsi, pour le cinéma, trois réalisatrices se sont imposées au cours des années 1970-80, Pilar Miró, Cecilia Bartolomé et Josefina Molina. Bien qu’elles n’aient pas revendiqué une posture féministe, leurs films ont introduit un nouveau regard sur les femmes et certains de leurs opus ont pu s’apparenter à un bilan de la condition féminine sous le franquisme ou proposer de nouvelles images féminines, plus en consonance avec l’évolution de la société espagnole.
Avant le 15 janvier - Toulouse
Initiées en 2005, les lectures théoriques et les analyses des productions artistiques féministes et queers proposées dans le cadre du séminaire intersites Tours-Toulouse “Lectures du genre dans la production culturelle espagnole et hispano-américaine” ont été profondément marquées par le tournant théorique de la pensée du genre lié à la publication de Gender Trouble (1990), Bodies that mater (1993) et Excitable Speech. A Politics of the Performative (1997).
20 décembre 2013 - Toulouse 2
Cette thèse se donne comme objectif de rendre visibles les femmes
espagnoles réfugiées en France de 1939 à 1942. Il s’agit de proposer
une narration au féminin de l’exode sur le sol français de ces femmes
restées dans l’ombre de leurs compagnons, pour les faire advenir sur
la scène historique. Prises en charge par l’administration française,
elles sont tributaires d’images sociales stéréotypées qui influencent
les pratiques des autorités à leur égard.
Cet ouvrage propose une approche sociale et culturelle de l’histoire de la sexualité dans l’Espagne des XIXe et XXe siècles autour de trois axes : la découverte du sexe ; la prostitution, un "mal nécessaire" ? ; et érostisme et pornographie, un "enfer" espagnol.
Débat
16 novembre - Paris
Débat organisé par le MAGE (Réseau de recherche international et pluridisciplinaire "Marché du travail et genre") dans le cadre des "Amphis du MAGE"
20 mars - Pau
La place des femmes libertaires dans le processus de la Révolution Espagnole de 1936-1939, a souvent été mis en lumière à travers le rôle de militantes connues et moins connues (Federica Montseny, Lucía Sánchez Saornil, Amparo Poch, Lola Iturbe, Mercedes Comaposada, Sara Berenguer, Pepita Carpeñas, les rédactrices de Mujeres Libres, Antonia Fontanillas Borras, à qui cette journée sera dédiée) dans une démarche souvent prosopographique.
0 | 10