sociologie
Soutenance de thèse
29 juin 2011 - EHESS
Cette thèse prend pour objet un militantisme statistiquement minoritaire et socialement improbable : l’engagement des hommes dans les mouvements féministes en France, depuis leur émergence politique à l’aube de la Troisième République jusqu’à la période contemporaine (1870-2010).
Guidé par la sociologie de la connaissance de Karl Mannheim, cet ouvrage étudie les conditions genrées de production du savoir sociologique. Il s’agit de restituer la contribution des recherches féministes au renouvellement des problématiques sur le sexe, le genre, la domination masculine. Parce qu’il prend en compte le genre et les rapports sociaux de sexe, Ludovic Gaussot développe une perspective plus juste, plus sociologique, sur le fonctionnement de la sociologie.
Publication des Actes du colloque des 24 et 25 mai 2002
La différence des sexes et les rapports hommes-femmes constituent des objets d’interrogation dans tous les champs du savoir et de la culture. Depuis une trentaine d’années, de nombreuses recherches ont renouvelé l’analyse de la place des femmes, des modèles et des rôles sociaux de sexes, en particulier à travers la notion de genre, qui désigne la construction historique, culturelle et sociale du sexe. Si cette notion fait désormais partie du vocabulaire politique et institutionnel de l’Europe, et paraît s’imposer comme incontournable dans ce champ de recherche, elle reste souvent ignorée ou rejetée en France, où persiste une méfiance à l’égard de ce qu’on appelle ailleurs women’s studies ou gender studies. Les difficultés de traduction généralement invoquées ne doivent pas masquer les problèmes politiques et conceptuels liés à son utilisation. Cet ouvrage est issu du premier colloque du RING, tenu à l’université Paris 7-Denis Diderot en mai 2002, où la notion de genre a été discutée et mise à l’épreuve de différentes disciplines dans le contexte universitaire français d’aujourd’hui. Il fait le point sur les usages de cette notion, sa pertinence et ses limites en sociologie, histoire et littérature.
Paris Diderot
Avant le 3 mars - Paris Pouchet
L’idée de cette journée d’études est née de l’association scientifique de deux sociologues travaillant de manière qualitative sur la question de la sexualité chez les religieux(ses) consacré(e)s dans la religion catholique, et ayant décidé de réfléchir ensemble à la manière de mener leur enquête. Femme et juive pour l’une, homme et chrétien pour l’autre, les effets de la situation d’enquête ne manquèrent pas de se poser avec acuité dans cette réflexion croisée.
Le refus d’entrer en parentalité doit être lu en interaction étroite avec les normes conjugales et professionnelles qui se reconfigurent depuis les avancées sociales, féministes et juridiques des années 1970. À partir de données statistiques récentes et de récits de vie denses et régulièrement convoqués au fil du texte, l’ouvrage s’intéresse aux motivations des personnes volontairement sans-enfant qui ont accepté de témoigner. À la croisée de la sociologie de la famille, du genre et de la déviance, l’ouvrage permet de suivre ces « outsiders de la parentalité ».
Journée d’études
14 décembre - ENS Cachant
Journée d’études organisée en l’honneur d’Anne Boigeol par le séminaire « Justice en action », avec le soutien de l’ISP Cachan (ENS Cachan, CNRS) et de l’équipe PRO du Centre Maurice Halbwachs (EHESS, ENS Paris, CNRS)
Avant le 15 décembre 2012
Sociologie et sociétés
Le cas de l’amour érotique ou « romantique » est un cas exemplaire d’objet de recherche, par rapport auquel la définition de l’objet même est la tâche sans doute la plus compliquée à laquelle le chercheur doit faire face. Plutôt que d’être liée seulement à l’ampleur des usages du mot « amour » dans le discours occidental contemporain, cette complexité semble avoir un caractère davantage structurel : elle est liée aux procès d’articulation de l’expérience amoureuse qui ont intéressé les sociétés occidentales modernes, et qui ont enchevêtré une multiplicité de pratiques, idées, formes de relation, cadres normatifs, imaginaires, discours.
Avant le 16 mars 2015 - revue Terrains & Travaux
Les discours défendant l’idée d’une crise du masculin semblent faire partie d’un fonds commun d’évidence, au point d’alimenter nombre de débats publics ou pages de magazines. Ces discours pointent, et souvent déplorent, la crise « identitaire » qui affecterait actuellement les hommes et les garçons en raison de la « victoire » supposée du féminisme. Ils s’inquiètent en particulier des difficultés à devenir un homme dans une société caractérisée par la mise en cause généralisée du masculin et de ses attributs traditionnels.
Avant le 30 juin - revue SociologieS
Que devient le genre dans un contexte d’incertitude ? Dans la continuité thématique du congrès « Penser l’incertain » de l’AISLF, à Rabat en juillet 2012, le présent appel à contributions vise à explorer quelques-unes des manifestations contemporaines de l’incertain, au regard des rapports sociaux de sexe ou de genre, dans différents contextes sociaux (travail, famille, école, espace public, partis politiques, etc.).