géographie
6 février - Nantes
La cartographie des pratiques sexuelles dans différents lieux du monde et à différentes échelles territoriales montre que, dans un monde globalisé, l’homogénéisation des modes de vie en termes de sexualités est loin d’être une réalité. Les valeurs sociétales, les identités religieuses et les niveaux de développement viennent croiser les législations pour expliquer la grande diversité des pratiques sexuelles qui s’observent entre les pays et également à l’échelle d’ensembles régionaux plus vastes.
En ce début de siècle, la question des femmes et de l’égalité des sexes reste une priorité au niveau mondial. Vingt ans après la dernière conférence mondiale de Pékin, il apparaît nécessaire de dresser un état des lieux de la situation des femmes dans le monde. Avec plus de 120 cartes et infographies, cet atlas permet de mesurer les avancées inabouties dans l’émancipation des femmes, et le maintien paradoxal d’inégalités entre les sexes dans divers domaines comme l’éducation, l’emploi, la famille, la fécondité, la sexualité… des différences d’un continent à l’autre, d’un pays à l’autre.
L’opposition sphère publique / sphère privée repose traditionnellement sur la division de la société en termes d’identité sexuée, offrant aux hommes l’espace ouvert du politique, du champ de l’action, alors que les femmes se voient le plus souvent reléguées dans la sphère domestique de l’intime et du recueillement symbolisée par la maison.
26 juin 2014 - Paris 8
Ce travail a pour objet de proposer une lecture des œuvres de Klaus Mann (1906-1949), Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) et Christopher Isherwood (1904-1986) en s’appuyant sur la géophilosophie de Deleuze et Guattari, les théories queers, et les études Trans. Mon projet est de remettre en question la notion d’identité en affirmant que le genre constitue un agencement, c’est-à-dire une construction stable mais contingente, composée d’éléments hétérogènes.
Colloque international
10-11-12 décembre - Grenoble
Il est fort à parier que les recherches interrogeant le rapport genré à la spatialité, aux lieux, à l’action sont traversées par des controverses. Dans le champ de la géographie, les approches par genre ont été questionnées dans leur fondement épistémologique, leurs valeurs et leurs légitimités pour être aujourd’hui coe nsidérées comme un objet géographique, un « construit cognitif permettant d’appréhender un phénomènspatial » (Lévy et Lussault, 2003). Il y a eu des moments, des lieux où cette controverse a été débattue (Lyon-Grenoble, 2004), (Bordeaux, 2010)… dévoilant ainsi les points aveugles et les effets d’occultation de la discipline dans l’analyse de la relation de genre à l’espace.
22 mai - Casablanca
L’enjeu de cette journée d’étude interdisciplinaire et interuniversitaire est de faire dialoguer les études de genre et les approches territoriales pour tenter de mieux déchiffrer les inter-relations, les rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes, d’en comprendre les (re)compositions, d’analyser les changements au sein des rapports sociaux entre les femmes et les hommes, d’expliciter la variabilité des rapports sociaux de sexe présents dans la construction des territoires.
Appel à contributions
Avant le 30 avril - Bruxelles
What we now recognise as the sub-disciplines of sexual and queer geography largely emerged out of the study of predominantly white gay male (and later, lesbian) spaces in the major urban centres of North America and north-western Europe.
Appel à contributions
Avant le 14 décembre - Groningen (Pays-Bas)
Why do we desire as we do ? Where and when do bodies become desiring, and under what conditions ? What are the politics of desire ? What are the problems with desire ? What are the potentialities of a desire that is political ?
Revue
L’étude des masculinités est récente dans les sciences sociales. Sa généalogie permet de tirer le fil qui est lié historiquement, épistémologiquement et politiquement à l’ensemble de ce que l’on appelle aujourd’hui « la géographie des sexes, genres et sexualités ».
La question des homophobies a toujours été posée du point de vue de la reconnaissance des droits, des mouvements sociaux, des minorités ou des exclusions qu’elles subissent. Pourtant, depuis peu, des chercheurs, et notamment des géographes, ont mis en avant le rôle déterminant que joue l’espace dans les expériences de discrimination.