politique publique
Séminaire
IRIS (EHESS) / CRPS (CESSP-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Ce séminaire IRIS (EHESS) – CRPS (CESSP-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) s’inscrit dans la continuité de l’atelier-séminaire « Le genre globalisé : cadres d’actions et mobilisations en débats » créé en novembre 2009 à l’EHESS. L’objectif est d’interroger le processus globalisant et normalisant de l’usage de la catégorie genre, posée comme une catégorie d’analyse universelle de l’intervention publique et de la démocratisation.
Forum-débat
4 décembre - Paris
Il pourrait paraitre désuet de parler d’autonomie des femmes au 21e siècle. On pourrait penser révolu le temps où les femmes pouvaient obtenir certains droits seulement avec l’accord de leur mari (droit de travailler, de disposer de son salaire…). Période où la femme mariée était considérée comme une mineure.
Paris Diderot
Depuis une trentaine d’années, le genre s’est imposé d’une part comme un concept central dans l’analyse sociologique et d’autre part comme un leitmotiv des politiques menées par différents types d’acteurs internationaux et transnationaux.
Cet ouvrage, écrit conjointement par une sociodémographe et une anthropologue, s’interroge sur les rapports entre la transversalisation de la perspective de genre (le mainstreaming) formulée dans un espace structurel abstrait et les autres facteurs identitaires bien concrets tels que la classe et la « race » dans le contexte de la population maya du nord-ouest du Yucatan.
Avant le 15 décembre
24-26 avril 2013 - Luxembourg
Fruit d’une histoire de plusieurs décennies pendant lesquelles les revendications féministes ont peu à peu pénétré les agendas des institutions internationales, le genre est désormais une « norme de gouvernement à part entière », voire même un « paradigme central du capitalisme globalisé » (Hours, Selim 2010). Concrètement institutionnalisé comme une nouvelle catégorie d’action publique sous la forme du gender mainstreaming, de la parité, de l’empowerment des femmes, voire de différentes formes de gouvernance centrées sur leur « capacité d’action » (agency) et faisant recours aux ONG et aux organismes publics et parapubliques des droits des femmes (Squires, 2007), le « genre » connaît une diffusion impressionnante grâce à son inscription sur l’agenda d’acteurs supra- et internationaux (Union européenne, ONU, Banque mondiale et Fonds monétaire international, fondations politiques et philanthropiques).
Soutenance de thèse
19 juin 2012 - EHESS Paris
5 juin - Lyon ENS
Penser le genre dans la vie publique ne peut se faire sans s’interroger sur l’État qui par l’intermédiaire des politiques publiques peut agir sur la société. Cette intervention étatique a parfois entériné les stéréotypes de genre mais depuis la fin de la seconde Guerre mondiale nombreuses lois ont été votées au bénéfice des femmes : droit de vote, changement du code de la famille, remboursement de la contraception etc.