psychanalyse
Soutenance de thèse
2 décembre 2011 - Paris Diderot
L’anthropologie psychanalytique permet de questionner la dimension du genre et de la féminité par une relecture des textes classiques de la psychiatrie comme des textes freudiens, tout en actualisant la clinique du malaise dans la civilisation par l’étude des foules de femmes.
26-27 juin - Paris Diderot
La modernité nous invite à renouveler notre écoute et notre façon de penser la sexualité et les productions qui l’accompagnent ( normes, règles, interdits, lois, prothèses, créations, etc ). Nous sommes alors conviés à interroger, entre nécessité, normalité et contingence, la subjectivité au cœur des processus qui la soutiennent et la régulent. Ces dispositifs singuliers et pluriels sont eux-mêmes les objets des pratiques qui les constituent.
Séminaire de Inara Luisa Marin
Centre d’études du Vivant de l’université Paris-Diderot
Ce séminaire sera consacré à l’articulation entre libido et société telle qu’elle peut être pensée par la psychanalyse et le féminisme. Pour ce faire, nous aborderons tout d’abord l’approche de Nancy Chodorow, psychanalyste et anthropologue américaine, qui, avec son célèbre livre The Reproduction of mothering (1978), articule psychanalyse et féminisme par le biais de la théorie de la relation d’objet.
3 avril - Paris 8
Depuis Foucault, l’histoire de la perversion sexuelle est hantée par deux grands mythes : les théories psychiatriques qui l’ont façonnée seraient le cache-misère pseudo-savant d’une morale répressive ; et, en pratique, l’homosexualité aurait été sa cible essentielle, voire son paradigme. Ces mythes, Julie Mazaleigue-Labaste les déconstruit ici radicalement.
Comment la psychanalyse lacanienne aborde-t-elle la question du genre ? La psychanalyse est-elle hétéronormative ? Quel statut le signifiant « femme » a-t-il en psychanalyse ? Comment peut-on à partir de la clinique analytique rendre compte du genre « neutre » comme nouvelle revendication et nouveau droit des sujets du XXIe siècle ?
26-27 juin - Paris Diderot
La modernité nous invite à renouveler notre écoute et notre façon de penser la sexualité et les productions qui l’accompagnent ( normes, règles, interdits, lois, prothèses, créations, etc ). Nous sommes alors conviés à interroger, entre nécessité, normalité et contingence, la subjectivité au cœur des processus qui la soutiennent et la régulent. Ces dispositifs singuliers et pluriels sont eux-mêmes les objets des pratiques qui les constituent.
5 mars - Paris MIE
À partir de mes travaux de recherches doctorales sur la littérature psychanalytique, d’entretiens avec des personnes suivant ou ayant suivi une analyse et des psychanalystes, j’aimerais formuler l’hypothèse que la littérature psychanalytique traditionnelle se caractérise, entre autre, par une pensée hétéronormative.
Avant le 28 février - Université Aix-Marseille
Qu’est-ce que la différence des sexes ? Cette question occupe actuellement de façon massive la scène des débats publics selon une formulation inédite relative à l’évolution scientifique et culturelle du monde contemporain. De façon globale, l’hétérosexualité, la différence homme-femme tout comme la continuité entre identité sexuée et sexe anatomique perdent leur statut d’évidence « naturelle » - bouleversement n’étant pas sans provoquer un trouble certain.
Dans cette présentation à quatre voix, nous aimerions revenir sur la place tenue par le complexe d’&OEligdipe dans les théorisations psychanalytiques contemporaines à propos de la sexualité et de la famille.