psychanalyse
23 novembre - Paris FIAP
La psychanalyse a fait du sexuel le chemin du psychisme et a mis en place des représentations retenant la distinction des sexes en tant que matrice fondamentale, réglant ce qui fait écart comme ce qui soude la logique de l’individu à celle du social. Si la stabilité de l’humanité repose sur les ordres du sexuel, a contrario, l’histoire de l’humanité ne cesse de témoigner des désordres auxquels elle est confrontée, par les transformations, les exigences des civilisations, leurs normes et modèles toujours à réinventer.
Comment la psychanalyse lacanienne aborde-t-elle la question du genre ? La psychanalyse est-elle hétéronormative ? Quel statut le signifiant « femme » a-t-il en psychanalyse ? Comment peut-on à partir de la clinique analytique rendre compte du genre « neutre » comme nouvelle revendication et nouveau droit des sujets du XXIe siècle ?
28 février 2015 - Prais Diderot
Séminaire de Inara Luisa Marin
Centre d’études du Vivant de l’université Paris-Diderot
Ce séminaire sera consacré à l’articulation entre libido et société telle qu’elle peut être pensée par la psychanalyse et le féminisme. Pour ce faire, nous aborderons tout d’abord l’approche de Nancy Chodorow, psychanalyste et anthropologue américaine, qui, avec son célèbre livre The Reproduction of mothering (1978), articule psychanalyse et féminisme par le biais de la théorie de la relation d’objet.
26-27 juin - Paris Diderot
La modernité nous invite à renouveler notre écoute et notre façon de penser la sexualité et les productions qui l’accompagnent ( normes, règles, interdits, lois, prothèses, créations, etc ). Nous sommes alors conviés à interroger, entre nécessité, normalité et contingence, la subjectivité au cœur des processus qui la soutiennent et la régulent. Ces dispositifs singuliers et pluriels sont eux-mêmes les objets des pratiques qui les constituent.
Depuis Foucault, l’histoire de la perversion sexuelle est hantée par deux grands mythes : les théories psychiatriques qui l’ont façonnée seraient le cache-misère pseudo-savant d’une morale répressive ; et, en pratique, l’homosexualité aurait été sa cible essentielle, voire son paradigme. Ces mythes, Julie Mazaleigue-Labaste les déconstruit ici radicalement.
23 novembre - Paris Diderot
Ainsi s’exprimait Sidonie Scillag auprès de se première amie, la prostituée nobiliaire Léonie von Puttkamer, au sortir du cabinet de Freud, en 1919 :
« Tu sais qu’il m’interroge depuis quelques temps sur mes parents et sur mes frères et qu’il veut tout savoir sur eux. C’est sur le plus jeune qu’il s’est surtout acharné la dernière fois. Imagine ce qu’il m’a dit aujourd’hui : que j’aurais aimé avoir un enfant de mon père, et évidemment comme c’est ma mère qui l’a eu, je la hais à cause de ça et mon père aussi, c’est pour ça que je me détourne complètement des hommes... ».
6-7 juin - Aix-Marseille
12 février - Paris MIE
Dans cette présentation à quatre voix, nous aimerions revenir sur la place tenue par le complexe d’&OEligdipe dans les théorisations psychanalytiques contemporaines à propos de la sexualité et de la famille.