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Poser la question du genre dans une perspective franco-américaine offre une clé de lecture particulièrement pertinente pour comprendre ces rapports complexes entre les deux sociétés.
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Pour les associations féministes, le genre constitue un redoutable paradoxe et un défi : utiliser le genre comme concept pour lutter contre le genre comme système social, sachant que celui-ci pèse aussi sur leur fonctionnement et leurs pratiques comme dans toute organisation sociale.
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Plafond de verre, salaires moindres, emploi à temps partiel subi, exploitation domestique… Difficile d’échapper à ce triste constat : les inégalités entre les sexes demeurent, encore et toujours, un fait structurant de nos sociétés modernes. Comment y remédier ?
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Ce numéro est consacré à l’histoire des mouvements féministes en Tunisie, en Algérie et au Maroc, et à leur développement actuel. Avec les "printemps arabes", déclenchés par la révolte tunisienne de décembre 2010, le regard du monde occidental sur le Maghreb a changé. Les Européen·ne·s ont découvert avec surprise la forte présence des femmes dans les manifestations ; et surtout qu’elles se mobilisaient pour revendiquer l’égalité des sexes.
Avant le 15 octobre - revue Etudes de communication
La publicité des débats sur le « mariage pour tous », sur la fin de vie ou encore la théorie du genre rend compte de nombreux échanges d’arguments entre différents acteurs, qu’ils soient du monde politique, scientifique, associatif, médiatique ou culturel. Suivant la notion de « sphère publique bourgeoise » développée par Jürgen Habermas (1997 [1962]), la configuration d’une arène de discussions faisant office d’une part, de médiateur entre la société civile et l’État, et d’autre part, de lieu où des discours critiques peuvent être formulés égalitairement et adressés au pouvoir, est l’une des conditions de l’existence des régimes démocratiques.
Avant le 15 avril - revue Socio
Depuis quelques années, les limites du droit à la vie privée, de la liberté d’expression et du contrôle légitime des États démocratiques font l’objet de controverses globales qui s’affichent dans des arènes à la fois intellectuelles, politiques, juridiques, médiatiques et militantes.
Le 8 avril 2013 se tenait à Paris une journée d’études intitulée : « Au-delà du mariage. De l’égalité des droits à la critique des normes » ; c’est le point de départ du dossier qu’on va lire. On était en plein débat sur le « mariage pour tous », projet de loi porté par le gouvernement socialiste : depuis octobre, les manifestations se multipliaient, et depuis fin janvier, la bataille parlementaire faisait rage.
L’ensemble des contributions qui composent ce dossier met en évidence
le rôle de deux révolutions amoureuses successives.
D’abord, après une très longue période durant laquelle priorité été
donnée à la conjugalité, aux dépens du sentiment et du plaisir, par
les moralistes ecclésiastiques ou laïcs, l’époque moderne voit
s’affirmer la revendication d’un sentiment partagé, y compris dans le
mariage.