monde arabe
18 juin 2014 - CNRS
L’histoire des femmes « indigènes » algériennes durant la période coloniale demeure peu traitée. Les historiographies officielles, qu’elles soient françaises ou algériennes, sont traversées par des silences qui rendent inaudibles les expériences et les paroles marginalisées.
Soutenance de thèse
20 mai - EHESS
Le but principal de cette recherche est d’analyser les pratiques liées aux masculinités, à leurs expressions et significations dans leur actualisation concrète au Maroc, notamment à Marrakech, lieu privilégié de ma recherche de terrain. Ce travail se veut à la fois une réflexion générale sur la question des masculinités et une étude anthropologique et ethnologique centrée sur un terrain méditerranéen, le Maroc, qui n’a été que faiblement concerné par l’anthropologie du genre et des Gender Studies.
Les profondes mutations suite au "Printemps arabe" nécessitent une étude du statut de la femme dans les sociétés maghrébines, tel qu’il se manifeste dans la production littéraire. Ces romancières oeuvrent non seulement à la réappropriation de la parole féminine, mais aussi à un redressement historique, puisque la part de la femme dans les mouvements et guerres de libération avait été occultée par les hégémonies installées dans ces pays au lendemain de la colonisation.
Colloque
29 juin - Le Mans
Il y a à peu près une année que naissaient « Les révolutions arabes ». Celles-ci ont intimement concerné les femmes.
Elles en ont été, avec les hommes, les initiatrices, notamment pour contester la place qui leur est assignée.
Cette thèse propose une analyse sociologique de la subjectivation féministe au sein de trois sociétés arabes, le Liban, la Jordanie et l’Égypte. Partant du constat que ni le féminisme nationaliste ni le féminisme islamique ne renvoient à l’épaisseur des expériences féministes contemporaines, cette thèse propose une lecture postcoloniale des multiples formes de subjectivation féministe.
Avant le 20 février - Beyrouth
Entre décembre 2010 et décembre 2013, une vague de protestations démocratiques sans précédent, menées par la jeunesse et appelée le Printemps arabeﻟ s’est propagée à travers le monde arabe. Les conséquences ont été innombrables : l’expulsion des dirigeants dans certains pays (Tunisie, Égypte, Yémen, Libye), bouleversements ailleurs (Bahreïn, Algérie, Iraq, Jordanie, Koweït, Maroc, Soudan, Israël) et manifestations en Mauritanie, Sahara occidental, Oman, Arabie Saoudite, Djibouti, Palestine (Cisjordanie).
Des femmes défilent, des femmes protestent aujourd’hui au Maghreb. Depuis quelques décennies, elles sont nombreuses à écrire. L’écriture est pour elles une résistance au quotidien, un combat de tous les instants, parce qu’elle permet de grappiller du temps, de revendiquer une place et surtout d’exister comme individu.
EHESS
Le séminaire sur les révolutions arabes aura un double volet : l’analyse sociologique de ces révolutions d’un côté ; l’analyse sociologique du regard occidental sur ces révolutions, de l’autre.
Avant le 15 octobre
Despite the rise in academic interest in Arab media studies, the field remains largely unmapped, undertheorised and underexamined. With most studies focusing on the impact of news stations such as Aljazeera in shaping Arab public opinion, the representations of Arabs and Muslims in Western media, the Arab-Israeli conflict in Arab and western media, and studies of sociopolitical dimensions, very few studies engaged theoretically and empirically with gender in Arab media.
Journée scientifique
18 décembre - INED
Une bonne moitié des pays arabes sont déjà très avancés sur la voie de la transition de la fécondité. Certains en sont aujourd’hui à moins de 2 enfants par femme (Émirats arabes unis, Bahreïn), d’autres sont au seuil de remplacement (Liban, Qatar, Tunisie ou très proches de ce seuil avec moins de 2,5 enfants par femme (Koweït, Libye, Maroc).