féminisme
Frédéric Chauvaud, François Dubasque, Pierre Rossignol et Louis Vibrac (dir.)
André Léo, de son vrai nom Léodile Béra, est tour à tour romancière, journaliste, essayiste, auteur dramatique mais aussi républicaine et militante féministe. Longtemps ignorée ou méconnue, elle a pourtant un rôle aussi important que celui de Louise Michel. Cet ouvrage offre l’inventaire le plus complet sur son œuvre (plus de trente romans, contes et essais, des dizaines d’articles et des textes politiques) et restitue, dans leur complexité, ses vies multiples.
Avant le 20 mars - Toulouse
La communication des textes et des idées par-delà les frontières relève d’un processus où les facteurs idéologiques et/ou politiques investissent aussi bien les choix linguistiques qu’éditoriaux : c’est précisément ce qui donne tout leur sens et leur intérêt aux recherches menées sur le sujet (Sapiro, 2008). D’abord, avec Cynthia Kraus (2005), la crise de la représentation féministe en France (au sens de visibilité et de délégation) se répercute dans la distinction féminisme/genre.
Avant le 1er mars - Paris
Par rapport aux pays anglo-saxons, la France affiche un certain retard au niveau de la recherche universitaire concernant les études de genre, issues des « cultural studies », notamment dans le champ audiovisuel, comme le notait encore en 2009 Geneviève Sellier dans un article sous forme de bilan sur la question (« Gender studies et études filmiques : avancées et résistances françaises », Diogène n°225).
L’Homme et la Société
Avant le 31 janvier 2014
Les débats sur l’intersectionnalité et le pluralisme qui agitent les milieux universitaires interpellent directement les mouvements féministes. Critiqués pour leur monochromie militante, pour leur oubli des différences entre femmes et pour leur construction d’un « Nous, les femmes » universel et partant injuste, les mouvements des femmes sont appelés à réaliser concrètement cet idéal de vivre ensemble. Il s’agirait d’atteindre l’harmonie malgré les différences entre femmes, d’œuvrer à un projet de reconnaissance mutuelle, d’écoute et de partage.
Livre
Voilà déjà plus de trente ans que l’intervention féministe a vu le jour dans le sillage des des changements réclamés par les mouvements des femmes occidentaux. Prônant des rapports égalitaires dans la relation d’aide, cette approche alternative axée sur la reconnaissance du potentiel des femmes ainsi que la reprise de pouvoir sur leur vie favorise des démarches collectives et, ultimement, vise le changement social.
Journée
21 juin - EHESS
Dès 1975, dans « Marché aux femmes », Gayle Rubin posait les bases théoriques, dans le cadre d’une anthropologie féministe, d’une articulation entre sexe et genre. En 1984, avec « Penser le sexe. Pour une théorie radicale de la politique de la sexualité », elle révisait son analyse en autonomisant cette dernière par rapport au genre.
Journée d’étude
21 février - Toulouse 2
Si le mouvement féministe a longtemps été négligé par le récit historique, les féministes ont adopté des stratégies diverses pour transmettre la mémoire de leurs actions et de leurs positions. Le mouvement étant très divers et souvent divisé, ces stratégies ont-elles-mêmes été différentes et parfois opposées.
Soutenance de thèse
19 juin 2012 - EHESS Paris
EHESS
L’objectif de ce séminaire est de présenter, sous la forme d’un atelier de lecture de textes théoriques mais aussi d’enquêtes, la dynamique de l’histoire des études et des théories sur le genre. On analysera les conditions de production qui ont présidé à la théorisation des rapports sociaux de sexe, et les différents courants théoriques depuis les années 1970.
16-17 octobre - Bruxelles
Il a pour objectif de faire connaître des travaux, des recherches et des pratiques encore peu connus ou peu enseignés en Belgique. En effet, il s’agira d’étudier certains savoirs et certaines pratiques psychologiques à travers le prisme du genre. Pour ce faire, quatre thématiques ont été sélectionnées : Etre ou ne pas être mère ?, Femmes et sexualités, Le neurosexisme et Les psychothérapies féministes.