économie
Comment en finir avec cette exploitation radicale qu’est le travail domestique des femmes ? – Pourquoi et comment 15 % du PIB sont fournis gratuitement par les femmes au profit des hommes ? Selon l’Insee, 15 % du PIB valorisés à 292 milliards d’euros, ou encore 60 milliards d’heures travaillées, ont été, en France, fournis gratuitement. Le nom de cette activité ? Le travail domestique assigné à une partie particulière de la population : les femmes.
This contribution seeks to delineate the broad contours of a transnational, anti-imperial feminist perspective on gender and economics in Muslim communities by bringing together feminist analyses of Orientalist tropes, development discourses and policies, and macro- and microeconomic trends. The goal is to facilitate conversations among scholars who have tended to work within their respective disciplinary and methodological silos despite shared interests.
Journée d’étude
26-27 juin - Genève
Journée d’études CEDREF
4 novembre - Paris Diderot
Séminaire Genre et économie
26 mai - Paris
6 mai - Paris Descartes
International Workshop
22 avril - Paris
The financial crisis of 2007 has diversely hit European countries, causing economic and labour market disequilibria of more or less magnitude. As with past global crises, the current one has gendered implications. While women’s employment is said to be preserved relatively to men’s in the early stages of a recession, austerity plans implemented in several countries to limit public deficits and debts are deemed to affect female workers more deeply.
Plafond de verre, salaires moindres, emploi à temps partiel subi, exploitation domestique… Difficile d’échapper à ce triste constat : les inégalités entre les sexes demeurent, encore et toujours, un fait structurant de nos sociétés modernes. Comment y remédier ?
C’est par devoir de mémoire qu’est publié cet ouvrage. Il propose, à juste titre, de revisiter un mouvement féministe aujourd’hui tombé dans l’oubli. Un mouvement dont la revendication de base était agitée à l’époque comme un véritable épouvantail : un salaire au travail ménager !
Malgré les lois, discours et autres chartes, en France, le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes. Comment expliquer cet écart persistant ? Au XIXe siècle, on considérait qu’il n’était pas vital pour une femme de travailler. Pouvant compter sur « monsieur Gagnepain », celle-ci ne pouvait prétendre qu’à un « salaire d’appoint ». De manière insidieuse, ce modèle pèse encore aujourd’hui. Les salariées semblent piégées, entre « plancher collant » et « plafond de verre ».