transsexualité
27 février - Lyon ENS
Développées au États-Unis depuis les années 1990, les transgender studies francophones sont balbutiante, particulièrement en France. Longtemps cantonnées aux seules disciplines médicales, psychiatriques et psychanalytiques dans le contexte français, les questions trans s’ouvrent aux Sciences humaines et sociales sans compter les apports épistémologiques proposés par les personnes trans elles-mêmes.
26 juin 2014 - Paris 8
Ce travail a pour objet de proposer une lecture des œuvres de Klaus Mann (1906-1949), Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) et Christopher Isherwood (1904-1986) en s’appuyant sur la géophilosophie de Deleuze et Guattari, les théories queers, et les études Trans. Mon projet est de remettre en question la notion d’identité en affirmant que le genre constitue un agencement, c’est-à-dire une construction stable mais contingente, composée d’éléments hétérogènes.
HDR
7 septembre - EHESS
Laurence Hérault, maîtresse de conférences en anthropologie à l’université de Provence a soutenu son Habilitation à diriger des recherches, à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
à Toulouse, le vendredi 7 septembre
L’Observatoire des transidentités (O.D.T.) est une interface de visibilité des questions trans, militantes comme universitaires. Voici des débats, des textes autour des thèmes liés aux questions transidentitaires. Ils proposent des éléments de représentations dépathologisants autour des transidentités et une réflexion transdisciplinaire sur les multiples formes que prennent aujourd’hui les identités de genre.
Journée d’études
9 novembre - Aix-en-Provence
organisée par
Laurence Hérault (Aix-Marseille Université, Idemec) et Line Chamberland (Université du Québec à Montréal)
29 novembre - Paris Diderot
A partir de l’expérience trans-identitaire des parcours transgenres ou trans- sexuels, cette journée a pour but d’explorer et rendre compte des possibi- lités de création des sexualités et des identités. Les normes individuelles et collectives contraignent et rendent possible la construction de l’identité, le développement de la sexualité.
Conférence-débat EFiGiES
11 juin - Strasbourg
La transidentité et sa répression par divers moyens ne sont qu’une manifestation particulière d’un mécanisme sociétal général, d’un principe de ségrégation, de hiérarchisation basée sur une certaine idée du genre de la personne : hommes/femmes, mâles/femelles, hétéros/homos, transgenre/cisgenre...
En 2008, un magazine américain, publiait un article dans lequel un homme transgenre ayant légalement changé d’état civil, Thomas Beatie, annonçait qu’il était enceint d’une petite fille. Son histoire a fait rapidement le tour du monde avec un titre mille fois repris : « Le premier homme enceint du monde ». Cet exemple médiatisé de grossesse masculine, qui a fait surgir la question de la parenté transgenre dans l’univers médiatique, n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Appel à contributions
Avant le 15 octobre - Paris
Les mouvements sociaux sont l’objet d’une très vaste littérature en sciences sociales et politiques. Comme l’ont montré, en France, les travaux pionniers d’Olivier Fillieule, Christophe Broqua ou Jan Willem Duyvendak et ceux de chercheuses comme Mary Bernstein et Elizabeth Armstrong aux Etats-Unis, les mouvements gays et lesbiens constituent un vivier de réflexion particulièrement fertile.
Soutenance de thèse
26 novembre 2012 - Nice
Cette recherche, inscrite au sein des Sciences de l’Information et de la Communication, porte son attention sur les formes de la construction médiatique des transidentités à la lumière des études de Genre et des études culturelles. Elle permet de montrer que nos représentations génèrent des modélisations à la fois sociales et médiaculturelles.