social
L’analyse de ces conflits s’inscrit dans le cadre théorique des
rapports sociaux (sexe, classe, race, sexualité) et met en évidence la
dynamique domination/résistance qui structure aussi le militantisme
quelle que soit sa forme (syndicat, association, collectif, réseau...)
et son objet (sans-papiers, environnement, précarité, "gouines",
gauche mouvementiste, Force Ouvrière, féminisme). L’organisation du
travail militant et l’articulation des rapports de pouvoir dans la
conduite des luttes sont plus particulièrement interrogées.
Thèse pour le doctorat en science politique de l’Institut d’Études Politiques de Paris présentée et soutenue sous le titre Genre et engagement associatif. Carrières et pratiques militantes dans six associations françaises et portugaises. [...] Tout espace social où s’organisent des rapports de genre apporte à leur structuration sa contribution propre.
Colloque
Avant le 30 mai - Sierre (Suisse)
Un certain nombre de travaux montrent qu’au sein des institutions sociales, autant dans l’accompagnement des jeunes ou des adultes en difficultés, que des personnes en situation de handicap ou confrontées aux méfaits de l’âge, les corps et les émotions sont à la fois très présents dans la pratique et singulièrement absents dans la formalisation des savoirs et des expertises qu’ils requièrent.
Débat
11 décembre - Paris Sorbonne
L’autonomie économique et sociale des femmes est une conquête fragile car l’accès à l’emploi et au droit au travail, l’obtention d’un salaire « juste » et décent ainsi que des droits sociaux propres sont sans cesse remis en cause. Pour garantir cette autonomie, plus que
8 jamais un « mélange des genres » entre des conquêtes politiques, le
poids de luttes sociales et du mouvement des femmes, ainsi que le rôle des recherches sur le genre, est nécessaire.
Appel à contributions
Avant le 30 mars
Les questions relatives au genre et aux inégalités entre les sexes sont aujourd’hui plus que jamais d’actualité. En effet, l’approche du « gender mainstreaming » promue par les instances européennes, les multiples actes communautaires adoptés par le Conseil européen, les revendications et les pressions exercées par diverses associations liées au mouvement féministe ou syndical, et la persistance des discriminations ont abouti à inscrire sur l’agenda des politiques sociales la lutte contre les inégalités entre les hommes et les femmes.