travail
9-12 septembre - Rouen
Avant le 13 mai - Nantes
Ce colloque pluridisciplinaire a pour ambition d’échanger autour d’expériences de projets de recherche menés en France et en Europe sur la thématique de « l’emploi des femmes ».
Paris Pouchet
Dans le contexte actuel, la complexité des dominations, exploitations et oppressions subies par les travailleur-se-s impose une analyse mobilisant simultanément, et au minimum, les rapports sociaux de race/sexe/classe. Cette analyse est tout autant nécessaire pour repérer les marges de manœuvre et comprendre la nature des résistances et des luttes individuelles et collectives.
Livre
Au cours des cinquante dernières années, les femmes ont massivement investi le marché du travail, notamment au niveau des emplois salariés. Elles ont cherché à conquérir leur autonomie en se procurant des revenus personnels et à élargir leur réseau de relations en menant une vie professionnelle.
Débat
5 mars - Paris Sorbonne
14 mai - Paris Pouchet
Dans l’hôtellerie l’organisation du travail trace une frontière ethnique, raciste et sexuée qui sépare les femmes de chambre des autres employés. Cette ségrégation professionnelle s’associe à leur invisibilisation sociale. La relation de service est organisée de telle manière qu’aux yeux de la clientèle les femmes de chambre disparaissent en tant qu’individues pour ne devenir qu’une fonction, ce qui est le propre des minoritaires. Les rapports de genre, de classe et de race s’inscrivent dans l’organisation du travail qui en retour les pérennise.
Avant le 30 juin - Nantes
Partout en Europe, les femmes gagnent moins que les hommes. Selon le bilan dressé par la Commission Européenne, le différentiel moyen hommes-femmes en termes de salaires « stagne » à 16,4%. Le European Professional Women’s Network en arrive à la même conclusion dans le cadre de la journée de l’égalité des salaires, organisée symboliquement le 28 février cette année pour marquer les 59 jours de l’année pendant lesquels les femmes travaillent « pour rien » par rapport aux hommes.
2 octobre 2013 - EHESS
Au croisement de la sociologie économique et de la sociologie du genre, ce travail étudie un espace professionnel et marchand, au prisme de sa féminisation et y analyse les régimes de genre – systèmes dynamiques d’inégalités selon le sexe. Il met au jour l’articulation de plusieurs processus qui participent activement à produire le genre, en s’appuyant sur différents terrains : une longue ethnographie d’une organisation patronale et de plusieurs cabinets de conseil, associée à une enquête quantitative auprès de 23 firmes et 1637 salarié-e-s, à des entretiens biographiques, ainsi qu’à un travail archivistique.
Alors que depuis la fin des années 1990, le monde ouvrier revient sur le devant de la scène avec des luttes de plus en plus dures (occupations, séquestrations, grèves de la faim, menaces de faire « sauter l’usine », etc.), le rôle joué par les femmes a été passé sous silence. À la différence des hommes, elles ont souvent effectué leur carrière entière dans la même usine et subissent de plein fouet l’épreuve des restructurations ou de la liquidation pure et simple.