prostitution
Qui sont ces hommes qui paient pour du sexe ? Pourquoi le font-ils ? Quel plaisir en tirent-ils ? Quelles sont leurs responsabilités dans la croissance de la prostitution, de la traite des êtres humains et du tourisme sexuel, mais aussi dans le maintien, voire dans le renforcement des inégalités entre les femmes et les hommes ?
Thèse
26 janvier 2012 - Luxembourg
À partir d’une recherche ethnographique réalisée sur les lieux de prostitution de rue dans le quartier de la gare à Luxembourg, la première partie de la thèse propose une analyse des situations de prostitution qui se focalise sur les contraintes et les ressources avec lesquelles composent les personnes qui se prostituent dans l’espace public.
12-13 décembre - Paris Pompidou
Borderline, la pornographie et la prostitution se situent aux frontières : du visible/caché, de l’illicite/licite/toléré, du consenti/subi, du désirable/abject,… Les sexualités monnayées posent ainsi de multiples questions, morales et politiques. Que dévoile le travail sexuel sur le pouvoir, sur les rapports de genre, de race et de classe ?
Livre
La prostitution occupe une place importante dans les questionnements moraux et politiques de la société parisienne aux XIXe et XXe siècles. Le discours médico-psychiatrique est représentatif de cette époque où l’avènement du positivisme place les sciences expérimentales au premier rang de la connaissance.
Livre
Portant essentiellement sur la prostitution féminine et de rue, le champ éditorial sur les prostitutions prend en compte peu à peu les autres formes de prostitution, qu’il s’agisse de la prostitution masculine homosexuelle, hétérosexuelle ou transgenre.
Livre
À partir d’une enquête ethnographique conduite à Patpong, un quartier de Bangkok dédié au commerce international du sexe, cet ouvrage montre le quotidien des prostitué-e-s et les relations qui les unissent à leurs clients.
La prostitution est un objet social double. Il s’agit bien sûr d’une pratique singulière qui articule sexualité et économie et qui implique divers protagonistes (femmes et hommes prostitués, clients, proxénètes). Mais elle est aussi un « problème social » à la définition et au traitement desquels participent entrepreneurs de morale, législateurs, policiers ou encore travailleurs sociaux, dont l’action exerce en retour de considérables effets sur la pratique et le quotidien des personnes prostituées.
7 décembre - Paris Sorbonne
Dans cette thèse, nous nous proposons de mener une histoire des « femmes infâmes » en Révolution, de penser le défi constitué par la prostitution au nouvel ordre révolutionnaire puis républicain, de même que les stratégies mises en œuvre par ses différents protagonistes – « le législateur, le policier et la prostituée » –.
On assiste depuis une quinzaine d’années à une nouvelle politisation
de la prostitution, qui s’accompagne d’un renouvellement des
définitions de cette activité comme des modes de contrôle des
personnes qui l’exercent. Cette politisation est indissociable des
transformations de la prostitution elle-même, et spécialement de son
internationalisation croissante.
À la fin du XIXe siècle, Paris ne faillit pas à sa réputation de « Babylone moderne ». Si Parisiens, provinciaux et étrangers aiment tant flâner le long des boulevards, s’attarder à la terrasse des cafés, s’encanailler dans les bals et les cabarets, c’est qu’ils y sont en galante compagnie : dans le cabinet particulier d’un restaurant ou la luxueuse loge d’un théâtre, dans un hôtel garni ou dans une maison de rendez-vous, la nuit comme le jour, filles publiques anonymes, lorettes scandaleuses et célèbres courtisanes se vendent au plus offrant, sous l’œil attentif des agents des mœurs.