féminin
Instauré dans les années 1960 par les autorités sportives internationales, le test de féminité vise à distinguer les « vraies femmes » des autres.
Journée « Gradiva »
24 mars - Paris Jourdan
Les paradigmes Masculin/Féminin, dans la mesure où ils apparaissent en tant que tels dans les créations et dans les idéations, sont-ils inconciliables avec les « gender studies » ? Est-il possible, est-il utile, que ces paradigmes disparaissent de l’espace littéraire et plus globalement de celui des créations artistiques alors même que la réalité de nos sociétés est imprégnée du féminin et du masculin, de leur disjonction et de leur dysfonctionnement ?
Colloque international
10-11-12 décembre - Grenoble
Il est fort à parier que les recherches interrogeant le rapport genré à la spatialité, aux lieux, à l’action sont traversées par des controverses. Dans le champ de la géographie, les approches par genre ont été questionnées dans leur fondement épistémologique, leurs valeurs et leurs légitimités pour être aujourd’hui coe nsidérées comme un objet géographique, un « construit cognitif permettant d’appréhender un phénomènspatial » (Lévy et Lussault, 2003). Il y a eu des moments, des lieux où cette controverse a été débattue (Lyon-Grenoble, 2004), (Bordeaux, 2010)… dévoilant ainsi les points aveugles et les effets d’occultation de la discipline dans l’analyse de la relation de genre à l’espace.
Le mouvement féministe a produit bien plus qu’une dynamique d’égalisation des conditions féminine et masculine. Il a contribué, montre Camille Froidevaux-Metterie, à réorganiser en profondeur notre monde commun, à la faveur d’un processus toujours en cours qui voit les rôles familiaux et les fonctions sociales se désexualiser.
Les études sur l’animation télévisuelle, en particulier sur les dessins animés, sont trop rares pour ne pas se réjouir de la publication d’un livre dans ce domaine, surtout lorsqu’il aborde une thématique aussi originale que celle des identités de sexes et de genres. Mélanie Lallet se pose la question de la permanence des stéréotypes binaires. Elle démontre que ces derniers se tapissent dans les moindres recoins de la culture, dans ses productions les plus innocentes en apparence que sont les œuvres destinées à la jeunesse.
Appel à contributions
Avant le 15 novembre - Revue de géographie alpine
L’appel à contribution a pour objet de proposer une lecture féminin-masculin de la montagne. De nombreux travaux ont déjà explicité les rôles de l’activité humaine dans les espaces montagnards, dans la production agricole, touristique, économique, culturelle.
Livre
« Portées par le souffle des grands mouvements féministes des années 1970, les études sur les femmes connaissent depuis quelques années une sorte d’écroulement. Ce colloque a réparé ce dommage, par les discussions et les échanges entre chercheurs et intervenants sociaux, d’une manière riche et foisonnante.
Colloque
7-8-9 mars - Limoges
Ce colloque s’inscrit dans une perspective pluridisciplinaire (histoire, anthropologie, éducation, sociologie, juridique, linguistique…) et empirique. Les approches des territoires du genre, du féminin et du masculin dans les Amériques, les Caraïbes, en Europe et en Afrique, par le biais des pratiques sociales et des politiques publiques qui seront proposées, dans des espaces public et privé, répondront aux processus diversitaires et identitaires dans un contexte de mondialisation.
Avant le 30 avril - Toulouse 2
Cette journée d’études s’inscrit dans la thématique « Circulations » du CAS (Cultures Anglo-Saxonnes, EA 801) et dans celle du groupe des Jeudis du [Genre], « Du centre à la marge ? ». Ces quatre dernières années, les travaux de ce groupe se sont efforcés de démontrer que les catégories ‘homme’ et ‘femme’ étaient moins étanches et ne constituaient pas des catégories immuables.
Cet essai met en évidence la façon dont l’acception prééminente du genre féminin permet de justifier les dominations affectant les femmes. Les stéréotypes sur l’empathie, la douceur, la maternité, l’apparence, la sexualité et la rivalité intrasexe facilitent en effet la perception des femmes comme des objets plutôt que comme des sujets et limitent de la sorte leur potentiel de révolte et d’engagement. Cet ouvrage trace également les contours d’une féminité plus compatible avec la liberté.