maternité
Avant le 15 septembre - revue Genre, sexualité & société
Tantôt dénoncée comme le lieu et le levier par excellence de la domination des hommes sur les femmes (Beauvoir, 1949), tantôt célébrée comme l’expression d’une essence féminine à glorifier, un pouvoir ou un modèle d’idéal politique (Irigaray, 1981 ; Kristeva, 2007), la maternité constitue une question structurante de l’histoire du mouvement des femmes et des oppositions théoriques entre féministes, notamment francophones (Collin, Laborie, 2004 ; Descarries, 2002).
Dans cette présentation à quatre voix, nous aimerions revenir sur la place tenue par le complexe d’&OEligdipe dans les théorisations psychanalytiques contemporaines à propos de la sexualité et de la famille.
Journée d’étude
26-27 juin - Genève
Les recherches sur la maternité ont intégré les critiques des féministes sur la « maternité aliénante » dans les années 1970 et la revisitent désormais à la lumière du « genre » et des constructions sociales. Expérience personnelle et intime, la maternité n’en est pas moins soumise aux contraintes culturelles, sociales, économiques et politiques qui entretiennent aujourd’hui encore les inégalités entre les sexes.
Appel à contributions
Avant le 22 octobre
Le féminisme occidental a remis en question toutes les différenciations sexuées, en montrant que le genre est distinct du sexe. La maternité elle-même, qui demeure pourtant, dans la plupart des sociétés, une expérience féminine, a été reconsidérée.
Avant le 15 octobre - La Réunion
Dans son ouvrage L’amour en plus. Histoire de l’amour maternel, 17ème s. – 20ème s., Elisabeth Badinter évoque « l’usage ambigü du concept de maternité qui renvoie à la fois à un état physiologique momentané, la grossesse, et à une action à long terme : le maternage et l’éducation. »1
Après les thèmes de la conception, de la gestation, de la parturition, l’accent sera mis sur le maternage et l’éducation, et plus précisément, afin de compléter notre programme de sensibilisation et de lutte contre les violences intrafamiliales, les situations critiques où la maternité est vécue, perçue, représentée comme une faute, voire un crime, et où l’enfant est traité comme le corps du délit.
Paris 8
« La maternité » est un topos et une question qui divisent profondément les féminismes occidentaux depuis les premières théorisations féministes en la matière : expérience singulière d’un sexe, rôle social dévolu à un genre, position symbolique et/ou imaginaire d’un sujet, pratique(s) du care, institution socio-politique, élément structurant de la parenté, régime particulier du biopouvoir, le terme recouvre des questions et problématiques diverses, voire divergentes.
Avant le 1er juillet
Mothers, daughters and mothering have been a longtime focus of research and study in various academic disciplines, and common topics of interest in mainstream press and popular culture, yet the realities and experiences of sons, men, mothers and mothering have been less explored. In her 1980 article "Maternal Thinking" Sara Ruddick theorized, "although some men do, and more men should acquire maternal thinking, their ways of acquisition are necessarily different from ours (women’s)".
Colloque
13-14 janvier
Colloque organisé par l’Association Déméter-Coré
La création de l’association Déméter-Coré (Association de recherche et
intervention sur la maternité, les femmes et le genre dans l’aire
méditerranéenne) rassemble des chercheurs universitaires, des responsables
d’associations et des acteurs de terrain.
Revue
En utilisant la notion de « production d’enfants », le titre du dernier numéro de Nouvelles Questions Féministes n’a pas pour but de choquer, mais de revisiter une réalité complexe. Au lieu d’analyser la « maternité », les spécialistes observent les investissements que la production d’enfants nécessite en travail, en temps et en savoir-faire au niveau de l’organisation de la société dans son ensemble, et le prix, qui reste très élevé, payé par les femmes qu’elles aient ou non des enfants.