théorie
Qu’est-ce que le genre ? Pourquoi cette notion fait-elle débat ? La prolifération de discours sur le genre dans l’espace public s’est opérée sur un registre majoritairement hostile, colportant des idées fausses et de grossières incriminations. Ce livre a pour objectif de résister à cette méconnaissance.
Séminaire de lecture
Ce séminaire mensuel de lecture a pour objectif de s’approprier collectivement des textes théoriques féministes traitant du genre et des sexualités à partir de la « deuxième vague » des années 1970. Le séminaire s’inscrit dans une perspective multidisciplinaire (anthropologie, sociologie, philosophie, histoire, arts, psychanalyse,...) et se veut ancré dans les pratiques sociales et les luttes politiques d’hier et d’aujourd’hui.
Séminaire GTM
Paris Pouchet
Les concepts en sciences sociales et humaines sont mobiles, ils ont une vie, une histoire. Nés en un lieu et un temps parfois difficiles à identifier, marqués par les rapports sociaux et les luttes idéologiques, ils peuvent apparaître presque simultanément dans des endroits et des contextes différents. Ils voyagent, et changent de contenu ou de sens, selon les auteur·e·s, les courants de pensée, les disciplines qui s’en emparent et en modifient les usages.
Qu’est-ce que les objets ont à apprendre aux historiennes et historiens qui cherchent à mieux comprendre les dynamiques du genre ? Ce numéro de Clio FGH « Objets et fabrication du genre » tente de répondre à cette interrogation.
Colloque dédié à Françoise Collin
14-15 décembre - Toulouse
Du 17 au 19 décembre 1982, se tenait à Toulouse le colloque intitulé « Femmes, féminisme et recherches ». Première manifestation scientifique d’ampleur faisant le panorama d’un champ interdisciplinaire en plein essor, nommé alors « les études féministes » ou les « études femmes », il a été considéré comme « l’acte de naissance quasi ritualisé du champ des recherches sur les femmes ».
Séminaire Condorcet
2 décembre - Paris Pouchet
L’usage plus que récurrent du terme « sexes » dans les travaux des sciences sociales vient reconduire les représentations communes que le concept de genre avait pour but d’analyser et de déconstruire. En rappelant que ce ne sont justement pas les sexes (les caractères biologiques) que l’on distingue quand on parle de « sexes », mais bien les individus envisagés comme « sexes », on s’interrogera sur la propension de la critique féministe constructiviste à faire se chevaucher ces deux plans de réalité, exactement comme le font les représentations ordinaires.
Appel à contributions
Avant le 31 octobre - Londres
This conference, co-hosted by the Onscenity Research Network and the Schools of Arts and Social Sciences at Brunel University, will take place on April 20-22 2012 at Brunel University, London, UK
Appel à contributions
Avant le 15 février - Genève
In her groundbreaking book, Gender Trouble (1990), Judith Butler inaugurates and develops her critique of foundational reasoning – of identity categories such as (biological) sex, or of a transcendental subject such as “the woman” or even “women” (in the plural) – as a critique of identity politics in general, and of a women’s identity-based feminism in particular.
Le Genre se veut notre nouvel Evangile, porteur de la « bonne nouvelle » que le masculin et le féminin ne sont que constructions et peuvent par conséquent être déconstruits. A cet historicisme intégral qu’elle récuse, Bérénice Levet n’oppose pas Dieu, la nature ou la tradition mais la partition que l’Europe et spécialement la France ont composée sur cette donnée universelle de la dualité des sexes : la galanterie, l’érotisme et la conversation. Non parce qu’ils sont des legs du passé mais parce qu’ils exhalent une saveur incomparable.
Séminaire
21 juin - Paris Pouchet
Dans le champ épistémologique, les principales critiques féministes soutiennent que le sexe du sujet connaissant est un facteur déterminant de la production scientifique et technique et partant, que l’épistémologie traditionnelle, pour qui cette question est toujours restée une préoccupation relativement lointaine, ne saurait se fonder sur une représentation qui privilégie un sujet inconditionné.