RING


Accueil > Actualité du genre > Appels à contributions > Corps et travail social : entre libertés et contraintes...

Colloque

Corps et travail social : entre libertés et contraintes...

Avant le 30 mai - Sierre (Suisse)


Date de mise en ligne : [13-05-2013]



Mots-clés : corps | social


Colloque organisé par l’unité thématique ACORTS (Affects Corporéités Travail Social), Haute école de Travail Social, HES-SO Valais-Wallis

Du mercredi 11 décembre au vendredi 13 décembre 2013
HES-SO Valais-Wallis, Route de la Plaine 2, 3960 Sierre – Switzerland

Argumentaire :

Un certain nombre de travaux montrent qu’au sein des institutions sociales, autant dans l’accompagnement des jeunes ou des adultes en difficultés, que des personnes en situation de handicap ou confrontées aux méfaits de l’âge, les corps et les émotions sont à la fois très présents dans la pratique et singulièrement absents dans la formalisation des savoirs et des expertises qu’ils requièrent. La corporéité, comme un ensemble de pratiques, de représentations, de normes, d’affects et de travaux sur le corps, est centrale dans le travail social, qu’il s’agisse de ses trois orientations classiques (éducation, service social et animation socio-culturelle) ou de nouvelles formes d’action sociale. Elle constitue un des premiers engagements dans la relation entre professionnel·le·s et bénéficiaires. Longtemps mise à distance par les processus de professionnalisation, elle revient sur le devant de la scène mais manque encore de mise en perspective et d’analyse critique.
Or, différents principes de normalisation, visant le redressement des corps et la normativité des émotions pour les bénéficiaires et les professionnel·le·s, continuent de traverser les institutions du travail social. Citons pour exemples une forme d’inhibition des affects positifs ou négatifs, la neutralisation des corps sexués, la mobilisation de certaines pratiques physiques au détriment d’autres, la consolidation et la reproduction de certains tabous corporels ou sexuels, etc. Dans ce contexte, continuer la réflexion sur la mise en scène de la corporéité, développer et diffuser des connaissances pertinentes sur le corps et les affects des professionnel·le·s et des bénéficiaires du travail social est essentiel.
Ce colloque sera l’occasion de réfléchir à la place, à la définition et aux dimensions que la corporéité recouvre dans le champ du social. Il poursuivra quatre objectifs :
1) Mettre en perspective des pratiques et des recherches scientifiques relatives aux libertés conquises et aux contraintes imposées aux corps et aux émotions dans le travail social du côté des bénéficiaires et/ou des professionnel·le·s.
2) Instaurer un échange sur trois dimensions primordiales que sont l’intime, le privé et le social avec un public varié de chercheur·e·s, praticien·ne·s et étudiant·e·s de diverses disciplines.
3) Poursuivre la formalisation et la visibilisation du corps et des affects dans le travail social en général, au sein de la relation d’aide et dans les pratiques institutionnelles.
4) Permettre, par des expériences artistiques et corporelles, le dépassement du clivage théorie- pratique.
Deux axes orienteront les discussions, le premier s’intéressera au corps dans les divers aspects de la vie quotidienne liée aux institutions sociales, alors que le deuxième portera sur la réflexion quant à l’utilisation des émotions et du corps dans le travail social. Ces deux axes peuvent être abordés aussi bien sous l’angle des usagères et usagers, que des professionnel·le·s.

Axe 1 : Le corps (dé)mobilisé dans les pratiques institutionnelles : la corporéité dans tous ses états

Axe 2 : La place du corps et des affects dans le travail social et dans la relation d’aide

Nous invitons praticien·ne·s du travail social, chercheur·e·s et enseignant·e·s à apporter leur contribution à ce colloque sous forme d’une communication de quinze minutes en français ou en allemand. Les communicant·e·s pourront présenter soit les résultats d’une recherche scientifique, soit une réflexion sur une pratique professionnelle, soit une pratique novatrice. Les communications se feront, de façon classique, par oral ou, de façon moins conventionnelle à l’aide d’autres média (ex : présentation d’un film, d’un extrait de spectacle etc.). Elles s’inscriront dans des ateliers d’une heure trente, comprenant chacun trois présentations ainsi qu’un temps de discussion, et ce dans la langue de présentation des communications (il n’y aura pas de traduction simultanée). Ces communications pourront être effectuées par une ou deux personnes, le temps imparti restant le même quel que soit le nombre de communicant·e·s. Toute personne pourra soumettre au maximum deux contributions, seule ou à deux.

Les propositions de communication devront répondre à l’un des deux axes proposés, sous l’angle « bénéficiaire » et/ou « professionnel ». Le résumé est à écrire en français ou en allemand et contiendra 4’000 signes au maximum, avec une brève présentation des auteur·e·s (maximum 300 signes) et une bibliographie (maximum 2’000 signes). Il sera à soumettre en ligne au comité scientifique via le site acorts.hevs.ch

Les propositions sont à envoyer jusqu’au 30 mai 2013 et les évaluations seront effectuées par le comité scientifique au fur et à mesure de la réception des propositions. Les communicant·e·s seront avisé·e·s de l’acceptation de leur proposition au plus tard le 2 septembre 2013. Les résumés, si les propositions sont acceptées, seront publiés en l’état et transmis sous forme de brochure aux participant·e·s du colloque. Ils seront mis en ligne à disposition du public.

http://acorts.hevs.ch/getFiles.aspx?ID=2833

Haut de page

Fichiers de syndication :


Statistiques :


Le site contient 4383 articles

Info / contacts :


Navigation / Syndication :