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G(isèle) d’Estoc. Reflets d’une mal(e) passante

18 juin - Aix-en-Provence


Date de mise en ligne : [16-06-2015]




Séance du séminaire GeFem

18 juin

MMSH, salle Emile Temime, Aix-en-Provence

Présentation :

G(isèle) d’Estoc (alias Marie-Paule Courbe), artiste, femme de lettres, escrimeuse et travestie milite au début des années 1890 à la Ligue de l’affranchissement des femmes, un mouvement féministe radical. Longtemps, elle n’a été qu’un ectoplasme pour les chercheurs spécialistes de Maupassant. Toutefois, elle se présente à nous comme une figure de la transgression. On retracera la genèse des convictions et l’action de cette féministe sans qualité. Il s’avère que, pour elle, transgresser rime avec exister. Elle fut une femme de chair et de caractère qui marqua brièvement son époque. Pourquoi son souvenir fut-il si rapidement effacé ? Cet enfouissement est dû, sans doute, aux hommes qui la fréquentèrent ou qui s’emparèrent de sa mémoire après sa mort. Ainsi fut-elle trahie par ses contemporains et par leurs descendants, de P. Parent-Desbarres à Jacques-Louis Douchin, en passant par le pire de ses contempteurs, Pierre Borel.

Intervenant.e.s :

> Karine Lambert, Université de Nice, Telemme, GeFem Présentation

> Gilles Picq, chercheur en Histoire On est toujours trop bon avec les hommes... aussi

> Nicole cadène, Telemme, GeFem G(isèle) d’Estoc à la Ligue de l’affranchissement des femmes. Identification d’une féministe

Contact :

klambert@unice.fr

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