Éditions Classiques Garnier, coll. "Masculin/féminin dans l’Europe moderne", 2010, 448 p, 59 euros. EAN : 9782812401534.
Sous la Restauration et la monarchie de Juillet, le roman s’affirme comme le genre en devenir, tandis que la presse et l’édition subissent des évolutions importantes. Dans cet univers en pleine mutation, la place et le statut des femmes qui écrivent se modifient, au point d’engendrer une réaction : on les appelait, péjorativement, bas-bleus. Et si, dans la réalité des faits, les femmes étaient nombreuses, et nombreuses à écrire beaucoup, l’histoire littéraire les a massivement oubliées, à de rares exceptions près. Cet ouvrage s’intéresse aux romancières méconnues et explore la richesse de leurs oeuvres, de sorte que le questionnement sur les femmes écrivains, révèle, en creux ou en miroir, le rapport de l’époque à la littérature telle qu’elle s’écrit et se pense, durant la première moitié du XIXe siècle.