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[Annonces du RING] - 15 avril 2014


Date de mise en ligne : [22-04-2014]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Les LGBTQI dans la recherche et la production culturelle", 26 avril, Namur
• "Qu’est-ce qu’un corps vulnérable ?", 5 mai, Paris EHESS
• "Féminisme et syndicalisme : et pourtant ça rime" , 14 mai, Paris Sorbonne
• "Genre et psychanalyse : la différence des sexes en question", 5-6 juin, Aix-Marseille
2 - SEMINAIRES :
• "Le genre au fondement d’une recherche : réflexivité et relectures critiques", 16 avril, Lyon
• Rina Nissim, "Autour d’Audre Lorde, poétesse, guerrière, mère, lesbienne, Noire", 16 avril, Angers
• "Ethnographie de la pratique de la self-défense féminine au Caire (Égypte)", 17 avril, Aix-en-Provence
• Marie Prieur, "Les rapports de genre dans le syndicalisme étudiant", 23 avril, Paris Pouchet
• Maxime Cervulle, "Matière à penser : controverses féministes autour du matérialisme", 25 avril, Paris 8
• Éliane Viennot, "La masculinisation de la langue française : histoire d’un combat difficile, inachevé et réversible", 25 avril, Paris
• "Dynamiques du genre en Afrique", 28 avril, Paris EHESS
• Ito Peng, "Gender, Care and Migration in North and South-East Asia", 7 mai, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 30 avril, "La cause des femmes dans l’Europe du XVIIIe siècle"
• Avant le 30 avril, "Manuels scolaires, genre et égalité", Paris
• Avant le 26 mai, "Les femmes dans le monde académique", Paris
• Avant le 30 juin, "Sexualité(e)s et enfermements", Lille 1
4 - FORMATIONS :
• "Genre et changement social et politique : perspectives transnationales", Paris Diderot
• "Genre et pratique de la recherche"
• Ecole d’été du GIS Institut du genre
5 - EN LIGNE :
• Travail, genre et sociétés traduite en anglais
• La lettre n°4 du collectif "Genre, recherche, éducation"
• Christine Fauré, Lilliane Kandel et Françoise Picq, "Antoinette Fouque : le pouvoir hypnotique de la domination féminine"
6 - PUBLICATIONS :
• Travail, genre et sociétés, "Enseigner le genre"
• Catharine A. MacKinnon, Traite, prostitution, inégalité
• Francis Démier, Daniela Gallingani, Brigitte Lainé, Elena Musiani, Germaine Berton, anarchiste et meurtrière, son procès en cour d’assises du 18 au 24 décembre 1923
• ANEF, Le genre dans l’enseignement supérieur et la recherche. Livre blanc

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1 - COLLOQUES :

• "Les LGBTQI dans la recherche et la production culturelle"
Colloque organisé par CHEFF asbl - Fédération étudiante LGBTQI
26 avril, Université de Namur
Présentation :
Ce colloque exposera et débattra de l’ancrage des études de genre et sexualité en Belgique avec des représentantes académiques et politique, présentera des recherches effectuées dans le cadre de programmes de formation en Fédération Wallonie-Bruxelles (histoire, cinéma, politique, littérature, droit, média, médecine, sociologie), y compris des recherches récompensées par le Prix Delor, proposera des interventions sur des politisations à l’étranger (Russie, Cameroun, Israël) et se terminera par un keynote de Karine Espineira (Université de Nice et Observatoire des Transidentités) sur l’usage des savoirs situés. Cette première édition mettra également l’accent sur les représentations, notamment audio-visuelles.
Programme et infos complètes :
http://www.lescheff.be/?page_id=1291

• "Qu’est-ce qu’un corps vulnérable ?"
Comité organisateur :
Arnaud Alessandrin, sociologue, Université Bordeaux 3
Mariem Guellouz, sémiologue et linguiste, Paris Descartes.
Nathanäel Wadbled, Centre d’Études Féminines et d’Études de Genres de l’Université Paris VIII
Ludovic Mohamed Zahed, sociologue, EHESS
Jean Zaganiaris, politologue, CERAM/EGE Rabat, chercheur associé CURAPP/UPJV
Panel 1 – Fragilité et vulnérabilité des corps transidentitaires
Arnaud Alessandrin, chercheur associé Centre Emile Durkheim, Bordeaux 3
Lundi 5 mai 2014 – EHESS (amphithéâtre)
105 boulevard Raspail, Paris
14h-20h
Présentation :
Dans Ce qui fait une vie, Judith Butler définit les corps vulnérables comme des corps dépendants d’un environnement instable et parfois violent à leur égard. Les corps vulnérables sont des corps qui existent mais dont on ne reconnait pas la valeur et la dignité de l’existence en tant que telles. La vie précaire des corps vulnérables n’est pas protégée par le droit mais aussi par la société, et leur mort ne fait pas l’objet des pratiques de deuil commémorant l’importance de personnes qui ont vécu et qui ont compté pour d’autres. Dans un monde où le bio-pouvoir est à repenser de nouveau, à partir des politiques de normalisation et de contrôle omniprésentes aujourd’hui, les corps vulnérables peuvent être incarnés par certaines personnes sans ressources stables, en proie à différentes souffrances physiques et morales, victimes de discriminations diverses ou bien refusant de se soumettre aux normes religieuses ou séculières des pays dans lesquels elles vivent. L’objectif de ce colloque est de penser la vulnérabilité des corps à partir de plusieurs éclairages disciplinaires, de plusieurs langages épistémologiques, de plusieurs terrains mais aussi de plusieurs positions géographiques. Dans un monde marqué par un accroissement des discriminations de toutes sortes, ayant trait notamment aux façons de percevoir l’étranger ou de pathologiser certains modes de vie non conformes aux normes majoritaires, penser la vulnérabilité des corps est un enjeu politique crucial. Après avoir effectué une première journée de colloque à l’Ecole de Gouvernance et d’Economie de Rabat, il était important de reposer cette question au sein de l’EHESS (Paris) et de penser la vulnérabilité des corps à partir de réflexions pluridisciplinaires, provenant des deux rives de la Méditerranée.
Programme :
Panel 1 – Fragilité et vulnérabilité des corps transidentitaires
> Arnaud Alessandrin, chercheur associé Centre Emile Durkheim, Bordeaux 3
« Corps vulnérable vs corps vulnérabilisé »
> Karine Espineira, chercheure associée au LIRCES, Université Nice Sophia Antipolis
"Avec ou sans seins : le sein du corps dans une perspective transgenre et intersexe".
> Murielle Salle, Maîtresse de Conférences à l’Université Claude Bernard, Lyon 1 – IUFM de Lyon
"Hermaphrodites et invertis dans le discours médical à la Belle Epoque. Corps vulnérables ou corps coupables ?".
> Maude-Yeuse Thomas (Co-fondatrice de l’Observatoire des Transidentités, co-rédactrices des Cahiers de la transidentité, chercheure indépendante)
« La métamorphose de Franz Kafka, Pour une épistemologie philosophique des transidentités »
Panel 2 – Penser les genres et les sexualités à partir de la vulnérabilité des corps
> Abir Kréfa, ingénieure de recherche en sociologie, ENS Lyon,
Vélover la ville et la nuit : vulnérabilité des corps et réappropriation au prisme du genre.
> Jean Zaganiaris, enseignant chercheur CERAM/EGE Rabat, chercheur associé CURAPP/UPJV
La vulnérabilité des corps homosexuels dans la littérature marocaine : regards sociologiques et philosophiques
> Ludovic-Mohamed Zahed, anthropologie EHESS / coordinateur CALEM
Corporalité et religiosité islamique LGBT radicalement alternative
Panel 3- Déconstruire la vulnérabilité des corps
> Manuela de Barros, théoricienne de l’art, Maître de Conférences à l’Université Paris 8
"Priape, dieu frigide au sexe dressé" - Le masculin comme corps obscène. "
> Jean Claude Polack, psychiatre et psychanalyste, directeur de la revue Chimères
Du corps Psychotique
> Mariem Guellouz, sémiologue et linguiste, Paris Descartes
"De la vulnérabilité linguistique à la vulnérabilité corporelle : l’insulte en question"
> Nathanael Wadbled, Centre d’Études Féminines et d’Études de Genre de l’Université Paris VIII
"Se penser comme autonome ou vulnérable : l’immunologie comme théorie du corps et théorie du genre"
Contact :
zaganiaris@yahoo.fr

• "Féminisme et syndicalisme : et pourtant ça rime"
Autour de la parution du n°30/2013 de Travail, genre et sociétés
Mercredi 14 mai
Amphi Durkheim, Paris Sorbonne
Débat introduit par Sophie Pochic, sociologue, CNRS-EHESS-CMH et animé par Rachel Silvera, économiste, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
avec
Sophie Béroud, politiste, Université Lumière Lyon 2
Cécile Guillaume, sociologue, Université de Lille 1 8
Yannick Le Quentrec, sociologue, Université de Toulouse 1 • Vanessa Monney, politiste, Université de Lausanne 1
Contact :
mage.cnrs@shs.parisdescartes.fr

• "Genre et psychanalyse : la différence des sexes en question"
Organisé par le Laboratoire de Psychopathologie clinique,
Langage et Subjectivité, EA 3278
6 et 7 juin 2014, Aix-Marseille Université
http://www.lpcls.com/node/57

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2 - SEMINAIRES :

• "Le genre au fondement d’une recherche : réflexivité et relectures critiques"
Séance du séminaire interdisciplinaire de recherches sur le genre conçue et animée par des doctorantes
Responsables Christine Planté (Lire), Laurence Tain (CMW)
Mercredi 16 avril 2014 - 10h-13h
Institut des Sciences de l’Homme
Salle Élise Rivet
14, avenue Berthelot, Lyon, 69007
Présentation :
Le séminaire interdisciplinaire de recherche sur le genre s’inscrit dans la continuité des études sur le genre menées à Lyon dans le cadre de différentes équipes de recherche (CRPPC ; Centre Max Weber ; ICAR ; IHPC ; LARHRA ; LIRE ; Passages XX-XXI ; Triangle…). Il se tient avec le soutien de l’Institut des Sciences de l’Homme, et du thème « Genre et intersectionnalités » de l’ARC 5.
Centré sur des questions d’épistémologie et de méthodologie, il associe intervenant.e.s des équipes lyonnaises et inter­venant.e.s extérieur.e.s pour confronter des expériences de recherches, des travaux récents et les questions soulevées dans les différentes disci­plines où sont menées des études sur le genre. Il permet aussi de faire le point sur les apports de la recherche dans d’autres pays.
Ouvert aux enseignant.e.s chercheur.e.s et aux étudiant.e.s de niveau master et doctorat, il peut donner lieu à la validation de crédits de master avec l’accord des responsables des différentes formations.
Intervenantes :
> Virginie Blum, doctorante en sociologie (CMW)
"La position de genre de la chercheuse : un outil d’analyse innovant."
> Isabelle Matamoros, doctorante en littérature (LIRE) et histoire (CERLIS)
"Pour une histoire de la lecture du point de vue du genre : sources et enjeux critiques."
http://www.ish-lyon.cnrs.fr/genre

• Rina Nissim, "Autour d’Audre Lorde, poétesse, guerrière, mère, lesbienne, Noire"
Conférence - Organisée dans le cadre du projet GEDI Genre et discriminations sexistes et homophobes
16 avril, de 17h à 20h, amphi Germaine Tillion à la MSH Confluences, 5bis bd Lavoisier, Angers
Rina Nissim est naturopathe et éditrice d’Audre Lorde. Elle présentera le film Audre Lorde, the Berlin Years - 1984 to 1992 de Dagmar Schultz (76’, sous-titré français)
Contact :
mireille.loirat@univ-angers.fr

• "Ethnographie de la pratique de la self-défense féminine au Caire (Égypte)"
Séminaire GeFem
Jeudi 17 avril, MMSH à 15h, Aix-en-Provence
Présentation :
Le développement des cours de self-défense destinés aux femmes du Caire, depuis les années 2000, fait partie des propositions des milieux associatifs et sportif pour répondre au « harcèlement sexuel ». Ces cours rencontrent rapidement le succès, particulièrement dans les quartiers privilégiés de la ville. Des jeunes femmes, souvent étudiantes, viennent y apprendre à donner coups de pied et coups de poing dans le but de se défendre face à un agresseur. Les pratiquantes explorent de nouvelles manières d’être femmes. Il devient non seulement possible mais légitime d’user de la violence à l’encontre des hommes, cet apprentissage ne se fait pas sans résistance. L’enquête ethnographique, menée depuis trois ans au Caire dans différents cours de self-défense féminine, invite à penser le sexe et l’âge des individus à l’intersection d’autres catégories du social qui les constituent, comme celle de la classe sociale.
Intervenantes :
. Francesca Arena, chercheure associée Telemme Présentation
. Perrine Lachenal, doctorante Idemec Une « légitime » violence ? Ethnographie de la pratique de la self-défense féminine dans Le Caire révolutionnaire (Égypte).
Infos :
http://telemme.mmsh.univ-aix.fr

• Marie Prieur, "Les rapports de genre dans le syndicalisme étudiant"
23 avril, 17h-19h
à l’IHTP (Institut d’histoire du temps présent : 59/61 rue Pouchet 75017 Paris). Séminaires GERME/Centre d’histoire de Sciences-Po/Cité des mémoires étudiantes.

• Maxime Cervulle, "Matière à penser : controverses féministes autour du matérialisme"
Séance de l’Atelier doctoral en Etudes de genre
vendredi 25 avril à partir de 12 h en salle B 237
Université Paris 8, métro ligne 13 St Denis-Université, Bâtiment B 2
Cette communication sera suivie de trois présentations de recherches de doctorantes :
Alejandra Bello
Michèle Greer
Melinda Mod
Maxime Cervulle est MCF à Paris 8 en Communication et chercheur au CEMTI)
Contact :
marie-dominique.garnier@univ-paris8.fr

• Éliane Viennot, "La masculinisation de la langue française : histoire d’un combat difficile, inachevé et réversible"
Organisé par l’Institut Emilie du Châtelet et l’UMR CNRS 7206 EcoAnthropologie & Ethnobiologie, Opération Recherche « genre » MNHN, Département scientifique Hommes, Natures, Sociétés
Vendredi 25 avril 2014
14h à 16h00 : Jardin des Plantes (MNHN), Grand Amphithéâtre d’Entomologie, 43 rue Buffon, 75005 Paris
Présentation :
« Ah ! ciel ! une femme AUTRICE ! Mais c’est le comble du délire ! », s’exclame l’un des personnages de La Paysanne pervertie de Restif de la Bretonne (1784), tandis que les dictionnaires martèlent que le mot n’existe pas. Les principales intéressées renoncent donc à arborer un titre aussi mal vu – mais non à écrire ! À la même époque, un critique dramatique proteste : « Ces qualifications ne sont pas approuvées, il est vrai, par l’Académie française, mais elles n’en sont pas moins bonnes et significatives ; d’ailleurs l’usage les autorise : car nous disons tous les jours à Paris, une notaresse, une commissaresse, une libraresse, etc. » De fait, la « guerre des mots » ne porte pas que sur les titres. À partir du début du XVIIe siècle, bien d’autres phénomènes linguistiques ont subi des tentatives de masculinisation (accords, pronoms, genre des mots...). Source de controverses entre linguistes et de protestations des usager-es, ces tentatives ont surtout rencontré les résistances de la langue française elle-même, dont le fonctionnement naturel est le respect du genre. La présentation retracera ce long effort, qui s’insère dans l’effort plus vaste et plus ancien visant à renforcer la domination masculine. Elle abordera la question des enjeux actuels (linguistiques, politiques, idéologiques) de la question.
Éliane Viennot est professeure de littérature de la Renaissance à l’université Jean Monnet (Saint- Étienne), membre de l’Institut universitaire de France
Contact :
iec@mnhn.fr

• "Dynamiques du genre en Afrique"
Séminaire Institut des Mondes Africains (IMAF) 2013-2014
Responsables :
Emmanuelle Bouilly, Sylvia Bruzzi, Alice Degorce, Anne Doquet, Véronique Duchesne, Anne Hugon, Agnès Lainé, Marianne Lemaire, Aïssatou Mbodj-Pouye, Ophélie Rillon, Violaine Tisseau
28 avril 2014 de 14h à 17h
EHESS, salle 6, 105 Bd Raspail
Intervenantes :
> Anne Attané (IRD-LPED)
Généalogie de familles urbaines ouest-africaines. Etude d’une parenté pratique
A partir d’une ethnographie minutieuse des relations familiales menée entre 2011 et 2014, auprès de trente six familles différentes rencontrées dans les villes de Cotonou, Ouagadougou et Lomé, cette intervention se propose de rendre compte des mutations des formes de conjugalité dans l’Afrique de l’Ouest contemporaine. En quoi les reconfigurations conjugales, les mutations des relations de genre (particulièrement au sein des couples) et de filiation, nous donne à voir les formes originales que revêtent aujourd’hui les relations familiales dans cette partie du monde ? Quelles sont dans l’Afrique contemporaine, les relations pratiques de parenté (Weber, 2008, 2013) ? Comment se déploient-elles quotidiennement en direction différenciée des hommes, des femmes, des enfants et des personnes âgées et comment ces redéploiements se sont effectués au fil des 70 dernières années ?
> Marianne Lemaire (CNRS-IMAF)
Femmes anthropologues et production des savoirs africanistes (Marianne Lemaire)
Nombreuses sont les femmes qui, dans la période de l’Entre-deux-guerres, ont suivi les cours de l’Institut d’ethnologie, participé à la rénovation du Musée d’Ethnographie du Trocadéro, effectué une mission sur le terrain et produit des textes scientifiques dans son prolongement. Nous tenterons de déterminer la manière dont les relations de genre sont intervenues dans leurs choix méthodologiques, leurs choix d’écriture, leurs parcours professionnels ou leur positionnement par rapport au contexte colonial dans lequel elles ont travaillé.
Contact :
silviabruzzi@yahoo.it

• Ito Peng, "Gender, Care and Migration in North and South-East Asia"
Intervention dans le cadre de Esopp-CRH seminar series "Histoire sociale et politique des populations", en collaboration avec Isabelle Konuma (INALCO)
7 mai
EHESS Campus Le France (190 avenue de France, 75013), Salle du conseil B
Contact :
http://ffj.ehess.fr

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 30 avril
"La cause des femmes dans l’Europe du XVIIIe siècle"
Numéro 23 de la revue Lumières, publiée par les PUB (Presses universitaires de Bordeaux) à pour thématique
Argumentaire :
L’objectif n’est pas tant de collectionner des portraits de femmes du XVIIIe siècle (biographie(s) ou portraits de groupe) ni de proposer des tableaux de type sociologique de la situation des femmes appartenant aux élites sociales ou à des milieux plus modestes dans l’ensemble de l’Europe des Lumières ou dans un pays ou une région particulière. Il s’agit ici de retrouver chez les penseurs(seuses), écrivains(vaines), philosophes de ce siècle ou bien encore dans les écrits du for privé de femmes ou d’hommes, les éléments d’une critique de la condition sociale et/ou politique des femmes, voire de saisir une dynamique d’émancipation. Ou, en d’autres termes, de rechercher dans l’écriture les manifestations ou les traces de l’expression des spécificités de la condition féminine via des formes de discrimination à leur égard ou d’affirmation de la domination masculine ou encore des perceptions de leur altérité.
Il semble particulièrement intéressant aux historien(ne)s associé(e)s à se projet d’identifier les moments, les situations, les contextes particuliers qui ont pu conduire ces auteur(e)s à une prise de conscience neuve. Il serait également bienvenu de repérer dans ces textes ou dans ces moments ce qui annonce une réflexion en terme de genre. À savoir lorsque les différences entre hommes et femmes sont pressenties comme un conditionnement social et non plus comme un donné biologique ou comme un invariant de la "nature " féminine.
Les sous-thèmes pourraient être les débats autour de l’éducation, de l’écriture des femmes, de la nature féminine, des rapports amoureux, de la galanterie ou encore de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’accès à la citoyenneté.
Les articles peuvent proposer des recherches neuves ou des synthèses de travaux antérieurs.
 Les propositions d’articles doivent nous parvenir au plus tard le 30 avril accompagnées d’un résumé de 500 mots maximum et d’une courte bio-bibliographie de l’auteur (e).
Les articles retenus seront à rendre pour le 15 juillet. Ils ne devront pas dépasser 35 000 signes. Ils devront s’accompagner d’un résumé en français et en anglais et de cinq mots-clés dans les deux langues.
Contacts : 
Marie-Lise Paoli, MCF études anglophones Marie-Lise.Paoli@u-bordeaux-montaigne.fr
Dominique Picco, MCF histoire moderne, Dominique.Picco@u-bordeaux-montaigne.fr
http://pub.u-bordeaux3.fr/index.php/revues/lumieres.html

• Avant le 30 avril
"Manuels scolaires, genre et égalité"
Colloque organisé par le Centre Hubertine Auclert, Centre francilien de ressources pour l’égalité femmes-hommes
Paris, 2 juillet 2014
Présentation :
La matinée du colloque sera ainsi consacrée à la présentation de travaux de recherche récents. Les communications, d’une durée de 20 minutes, seront faites en français. Les propositions de jeunes chercheuses et chercheurs sont encouragées. Des actes du colloque seront publiés fin 2014.
Les études menées sur les représentations sexuées et sexistes dans les manuels scolaires existent en France et dans le monde depuis la fin des années 1970. Ces études pionnières, tout comme les travaux les plus récents mettent en lumière une très importante sous-représentation des femmes dans les manuels scolaires et la persistance de stéréotypes.
Si le constat existe, il est encore aujourd’hui, difficile de le faire connaitre et reconnaitre, de faire évoluer les manuels vers une représentation plus équilibrée des deux sexes. Les enjeux de telles évolutions sont pourtant primordiaux :
- Les manuels sont des vecteurs de savoirs ET de valeurs et doivent donc contribuer à diffuser les valeurs de l’école républicaine dont l’égalité entre les femmes et les hommes fait partie.
- La sous-représentation des femmes et l’absence de questionnement du point du genre donnent à voir une histoire, une histoire des sciences et une histoire des arts masculines.
*- L’absence de femmes et la persistance de stéréotypes ne permettent pas aux filles et aux garçons de se projeter dans des modèles diversifiés ;
Conscient-e-s de ces enjeux et suite aux trois études menées par le centre Hubertine Auclert sur des manuels scolaires du secondaire, nous souhaitons organiser une journée de réflexion et de travail dont les objectifs seraient les suivants :
- Faire le point sur les travaux les plus récents consacrés aux manuels scolaires du point de vue du genre dans l’ensemble des disciplines scolaires - Se questionner sur la réception des manuels scolaires, tant du point de vue de l’utilisation des manuels par les enseignant-e-s, que de l’impact des manuels sur les élèves ;
- Réfléchir sur les liens entre contenu des programmes scolaires et contenu des manuels ;
- Réfléchir sur la dimension économique des manuels et voir si celle-ci pourrait constituer un levier sur la question de l’égalité ;
- Valoriser des « bonnes pratiques », y compris internationales, qui ont permis l’évolution des représentations dans les manuels scolaires ;
- Travailler sur les leviers à mettre en place afin de mobiliser efficacement les acteurs et actrices de la chaîne du manuel scolaire.
Soumission :
Les propositions doivent être envoyées à amandine.berton-schmitt@hubertine.fr Elles seront d’environ 3000 signes et comporteront une courte bibliographie de la communication envisagée. Les frais de transport et d’hébergement des intervenant-e-s seront pris en charge.
Calendrier :
Date limite d’envoi des propositions de communication : 30 avril 2014
Contact :
contact@hubertine.fr / www.hubertine.fr

• Avant le 26 mai
"Les femmes dans le monde académique"
Colloque international organisé par le projet TRIGGER (transforming institutions by gendering contents and gaining equality in research)
Comité d’organisation :
Anne Kupiec, Vice-Présidente des relations humaines, Directrice du Pôle Egalité Femmes-Hommes, Université Paris Diderot
Rachida Lemmaghti, chargée de mission égalité, Université Paris Diderot
Sophie Lhenry, sociologue, chargée d’études au PEFH, Université Paris Diderot
Pascale Molinier, chargée de mission égalité, Université Paris 13 Villetaneuse
Rebecca Rogers, chargée de mission parité hommes-femmes, Université Paris Descartes
Marie Soledad Rodriguez, vice-présidente chargée de la politique des personnels et de l’égalité femmes-hommes, Université Paris Sorbonne Nouvelle 
Gabrielle Costa de Beauregard, chargée de mission, Sorbonne Paris Cité
Paris, 25, 26, 27 mars 2015
Le colloque est aura lieu au sein des établissements de la Communauté d’Universités Sorbonne Paris Cité : Université de Paris Sorbonne Nouvelle, Université Paris Descartes, Université Paris Diderot, Université Paris 13 Villetaneuse.
Argumentaire : 
Le colloque s’inscrit dans le cadre des évolutions récentes dans l’enseignement supérieur plus particulièrement la mise en place des chargé-e-s de mission « égalité » dans les institutions, d’une part, et la création des Communautés des universités, d’autre part. Ce projet est le fruit d’une coopération entre les chargées de missions des différents établissements au sein de Sorbonne Paris Cité.
Les recherches sur la place des femmes dans le monde académique se sont sensiblement développées ces dix dernières années. De l’ouvrage Les enseignantes-chercheuses à l’université en 2002 à la parution du livre Le plafond de fer de l’université en 2010, de nombreux articles et numéros de revue se sont intéressés aux liens ambigus entre sciences, recherche et genre. Le livre blanc de l’Association Nationale pour les Études Féministes, Le genre dans l’enseignement supérieur et la recherche, publié en 2014 met en lumière la persistance des inégalités des sexes. Les études sur ce thème font principalement deux constats à partir de données quantitatives : la déperdition des femmes à mesure que l’on avance dans la hiérarchie des enseignements et des statuts ; le caractère apparemment sexué des disciplines universitaires, même si le « sexe » des disciplines évolue au cours de l’histoire. Des études qualitatives ont permis de rendre compte d’un certain nombre de facteurs à l’origine de ces ségrégations horizontales et verticales. Sont ainsi fréquemment donnés comme facteurs explicatifs, 1/la socialisation différentielle à laquelle sont soumis hommes et femmes depuis l’enfance qui produirait des attentes et des stratégies de carrière différentes ; 2/ la division sexuelle du travail et la conciliation famille/carrière rendue difficile pour les femmes en raison de leur prise en charge quasiment exclusive de l’univers domestique ; 3/ enfin sont de plus en plus mises en avant les résistances de l’institution qui serait elle-même productrice de normes genrées à l’origine de discriminations. En outre, de nombreux stéréotypes de genre affectent encore les représentations du travail et de celles ou ceux qui le font, ce qui n’est pas sans incidences sur l’évaluation des dossiers, la perception de "l’excellence", les carrières différenciées et le "plafond de verre".
Ce colloque transdisciplinaire aura pour ambition, à partir d’une approche comparative à l’échelle internationale, d’une part d’actualiser les données chiffrées sexuées concernant la place des femmes dans les différentes disciplines académiques mais aussi dans les différents corps, y compris administratifs, des universités ; d’autre part d’identifier les obstacles persistants aux carrières féminines, tout en prenant en compte les différents programmes mis en place en faveur de l’égalité pour évaluer leur efficacité.
Les questionnements suivants sont privilégiés avec une première entrée dans la question scientifique et une deuxième entrée plus politique en puisant dans des perspectives émanant des sciences humaines et sociales (histoire, sociologie, économie, psychologie, sciences politique, philosophie morale…).
Questionnements scientifiques :
-  Approche historique : de quelle manière l’enseignement supérieur et la recherche se sont féminisés (travaux sur les pionnières) ?
-  Analyse socio-historique des carrières des femmes dans l’enseignement supérieur et la recherche.
-  Approches socio-démographiques du plafond de verre dans l’enseignement supérieur et la recherche
-  Féminisation = dévalorisation ? L’orientation sexuée des étudiant.e.s.
-  Femmes en sciences et médecine : l’articulation vie professionnelle, vie privée ; le sexe des spécialités ; les effets de genre dans la recherche scientifique et médicale.
-  Approche psycho-sociale : la souffrance au travail 
Questionnements politiques
-  Quelles politiques et quels résultats ? Evaluation des initiatives nationales en faveur des femmes dans le système universitaire et réflexion sur de nouvelles actions à mener, notamment sur le plan l’éthique.
-  Mise en perspective des différentes recherches, nationales et internationales, menées sur les femmes dans le monde académique de manière à identifier les obstacles toujours présents et faire ressortir les mesures qui ont porté leurs fruits.
Modalités de soumission des propositions de communication :
Les langues du colloque sont le français et l’anglais, avec traduction simultanée assurée lors des sessions plénières et dans certains ateliers, en fonction des besoins.
Trois possibilités de participation au colloque :
1) Une communication isolée
2) Un symposium avec 3 communications
3) Un poster
Envoi d’un résumé de 500 mots qui précise l’objet de la communication, les questions centrales, le corpus traité ou l’enquête de référence. Inclure également une bibliographie de 5 titres appropriés. Préciser l’articulation avec un ou plusieurs axes du colloque.
Pour un symposium, rajouter un argumentaire général de 300 à 500 mots.
Joindre au résumé un curriculum vitae abrégé (pas plus de 2 pages).
Adresse pour la soumission des propositions : lesfemmesdanslemondeacademique@uspc.fr
Les réponses seront transmises début juillet 2014

• Avant le 30 juin
"Sexualité(e)s et enfermements"
Journée d’études organisée par le projet SEXENFER, coordonné par Gwénola Ricordeau et Régis Schlagdenhauffen. Elle est soutenue par l’Université de Lille 1, le Clersé (UMR 8019) et le laboratoire Lise (UMR 3320, Cnam/CNRS)
Comité d’organisation :
Régis Schlagdenhauffen & Gwenola Ricordeau
Vendredi 12 décembre 2014, Université Lille 1
Argumentaire :
Il a souvent été rapporté que les pratiques, les normes, ainsi que les représentations de la sexualité dans un univers fermé diffèrent de celles du reste de la société. Cette observation s’expliquerait par l’organisation de l’espace, la culture propre aux enfermé.e.s et les usages institutionnels qui contrôlent, réduisent ou interdisent les contacts entre les personnes enfermées avec les personnes extérieures.
Les individus vivant des situations d’enfermement physiques tels que dans les prisons, les camps d’internement et de concentration, les centres de rétention et les zones d’attente pour réfugié.e.s et demandeur.e.s d’asile, parfois pour une durée indéterminée, sont obligés de négocier la sexualité avec les détenteurs du pouvoir, mais aussi avec leurs « camarades d’infortune ».
Dans d’autres cas, l’enfermement peut se manifester de manière plus diffuse, notamment dans des institutions spécialisées (telles que les hôpitaux, maisons de retraite, internats, couvents, gated communities, etc.) posant la question de la « clôture » et par-delà celle de la perméabilité des relations sociales et sexuelles entre un « dedans » et un« dehors ».
L’avènement des études sur le genre, en France, a permis celui des travaux sur la sexualité. Ceux- ci demeurent néanmoins relativement limités dans le champ d’étude des lieux d’enfermement, que ceux-ci soient physiques ou symboliques.
Notre appel à communications suggère d’investiguer les relations entre enfermement et sexualités, au prisme des études sur le genre, et de questionner les frontières entre dehors et dedans.
Questionnement scientifique :
Les communications pourront notamment porter sur les cinq domaines suivants :
1. Histoire et pratiques de la non-mixité
Les pratiques de séparation des personnels et des personnes enfermées selon le sexe ; les personnels ou « extérieurs »de sexe opposé intervenant dans des lieux d’enfermement non- mixtes ; les discours sur les risques entrainés par la mixité...
2. Politiques et organisation de la sexualité
Organisation et répression de la sexualité ; mise en place d’aménagements de type « parloirs sexuels », chambres d’intimité ou d’amour ; mobilisations collectives légitimant un droit à la sexualité dans des institutions fermées.
3. La frontière dedans/dehors
Corps enfermant, corps enfermé ; adaptation et substitution des pratiques ; stratégies de transgression des normes institutionnelles, etc.
4. Pratiques, représentations et discours
Récits de personnes enfermées et de leur sexualité ; représentation des personnes enfermées dans les productions culturelles (théâtre, cinéma, littérature) ? Réception des représentations ?
5. Questions méthodologiques
Comment enquêter sur les sexualités dans les lieux d’enfermement ? Comment s’articulent ou se confortent les contraintes des enquêtes sur les sexualités et celles des enquêtes dans/sur les lieux d’enfermement ?
Modalités :
Cet appel à communications s’adresse en particulier aux chercheur.e.s travaillant en sciences sociales, histoire et littérature, mais il reste ouvert aux autres approches disciplinaires. Il n’est pas restrictif quant aux périodes historiques, ni aux aires géographiques étudiées.
Les propositions de communication des doctorant-e-s et des jeunes chercheur-e-s sont fermement encouragées.
Les propositions de communication (3 000 signes maximum, en indiquant un titre, votre statut et votre institution de rattachement) doivent être adressées par email avant le 30 juin 2014 aux adresses suivantes : regis.schlagdenhauffen@ehess.fr / gwenola.ricordeau@univ-lille1.fr
Les réponses seront transmises courant juillet 2014.

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4 - FORMATIONS :

• "Genre et changement social et politique : perspectives transnationales"
Master Sociologie et anthropologie : politique, culture et migrations CEDREF - LSCP Laboratoire de changement social et politique
Année universitaire 2014-2015
Domaine de formation : Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales
Responsable :
Jules Falquet
Equipe responsable :
CEDREF, Centre d’Enseignement, de Documentation et de Recherches pour les Etudes Féministes
Soutenue par le LSCP (Laboratoire de Changement Social et Politique)
http://www.univ-paris-diderot.fr/sc/site.php?bc=formations&np=SPECIALITE?NP=922
Contact :
Jules.falquet@univ-paris-diderot.fr

• "Genre et pratique de la recherche"
Ecole Doctorale d’Eté Genre de Condorcet 2014
Coordination :
Michel Bozon (INED, booz@ined.fr)
Christelle Hamel (INED, hamel@ined.fr)
Wilfried Rault (INED, wilfried.rault@ined.fr)
Armelle Andro (Paris 1 Panthéon-Sorbonne, armelle.andro@univ-paris1.fr)
Du 8 au 11 juillet 2014 – Ined, 133 bd Davout, 75020 Paris
Présentation :
Dans la continuité des deux précédentes écoles, l’Ecole d’été 2014 sera consacrée aux pratiques de la recherche dans les études de genre. L’approche retenue ne sera pas disciplinaire mais suivra les différentes étapes du processus de recherche : de la définition du sujet jusqu’à la rédaction de la thèse.
Les études de genre sont moins une discipline qu’un ensemble de questions, sur la construction du masculin et du féminin, et sur la hiérarchie des sexes et ses effets, qui traversent toutes les disciplines du savoir. L’approche de genre contribue à infléchir la méthodologie des disciplines des SHS. Nous nous proposons, à travers cette école d’été, d’interroger du point de vue du genre toutes les étapes d’une recherche :
· définir les objectifs visés, prendre conscience des prénotions, pré-constructions sociales et stéréotypes, s’approprier de façon critique les travaux existants.
· penser le matériau empirique sur lequel on travaille : définition des sources ou délimitation d’un corpus, réalisation d’une enquête, construction d’une campagne d’entretiens, appréhender les dimensions éthiques de la recherche.
· analyser les données : dialogue des méthodes, interprétation des résultats, limites de l’objectivation
· rendre compte de sa recherche : écriture et restitution.
Les matinées seront consacrées à des exposés théoriques par les membres de l’équipe pédagogique, à partir de leurs expériences de recherche personnelles. Les après-midis permettront de travailler collectivement sur les questions et problèmes rencontrés par les participants dans le cadre de leur recherche doctorale.
Modalités :
L’Ecole Doctorale d’Eté Genre de Condorcet (EGC 2014) est une formation intensive de 3 jours et demi pour les doctorant.e.s souhaitant approfondir les méthodes de recherche mobilisables pour les études de genre, en s’inscrivant dans une démarche pluridisciplinaire. Elle s’adresse aux doctorant.e.s en sciences sociales, humaines et politiques inscrits à l’université. 20 places sont disponibles dont la moitié est réservée aux étudiants inscrits dans les établissements partenaires du Campus Condorcet (Paris 1, Paris 3, Paris 8, Paris 13, EHESS, EPHE, Ined, ENC). Les candidatures présentant une problématique et un travail de terrain déjà avancés seront privilégiées. Les frais de déplacement et d’hébergement seront pris en charge par les organisateurs.
La formation doctorale EGC 2014, organisée cette année à l’Ined, portera sur « Genre et pratique de la recherche », et prendra la forme d’une école d’été de sept demi-journées. Les séances seront structurées autour de contributions de chercheur-e-s et d’enseignant-e-s des établissements partenaires du campus Condorcet. Les doctorant.e.s sélectionné.e.s seront sollicités pour présenter l’état des lieux de leurs recherches et leurs questionnements.
Les doctorants intéressés peuvent faire acte de candidature par l’envoi d’un résumé de leurs travaux en 350 mots, d’un CV ainsi qu’une lettre de motivation. Le dossier doit être envoyé par voie postale et par voie électronique aux adresses suivantes :
Ecole Genre Condorcet / Michel Bozon, Ined, 133 boulevard Davout, 75980 Paris Cedex 20 (voie postale) et Michel Bozon, booz@ined.fr, Armelle Andro, armelle.andro@univ-paris1.fr (voie électronique)
. Intitulé recommandé pour les dossiers électroniques : fichier.egc2014.nom
. Date limite de l’envoi des dossiers : 30 avril 2014
. La sélection des dossiers par le comité de coordination scientifique se fera dans le courant du mois de mai.
Pré-programme :
· Mardi 8 juillet 2014 : Définir des objectifs, l’espace normatif, les travaux existants.
· Mercredi 9 juillet 2014 : Penser le matériau empirique.
· Jeudi 10 juillet 2014 : Analyser et interpréter les données.
· Vendredi 11 juillet 2014 : Ecriture et restitution.
Conditions de participation :
Sur dossier de candidature à adresser avant le 30 avril 2014. Celui-ci doit comporter un curriculum vitae, une lettre de motivation et un court résumé (350 mots) du sujet de recherche.
Hébergement :
Pris en charge par les organisateurs (sur présentation de justificatifs)
Frais de transport :
Pris en charge par les organisateurs (sur présentation de justificatifs)

• Ecole d’été du GIS Institut du genre
L’Institut du Genre lance une campagne de financement pour des formations doctorales intensives de type "école d’été". Cette campagne est réservée aux membres partenaires du GIS Institut du Genre et concerne des projets mono ou pluridisciplinaires.
Modalités :
une présentation de deux pages maximum doit être adressée à l’IdG entre le 7 avril et le 9 mai 2014.
Montant alloué : 500 euros par projet maximum.
Un bilan financier sera demandé à l’issue de la manifestation.
Les demandes sont à envoyer à l’adresse suivante avec mention de l’objet "Ecole d’été" dans l’intitulé du courriel :
sg-gis-idgenre@mshparisnord.fr
http://www.mshparisnord.fr/gis-institut-genre/index.php/soutien-a-la-recherche/ecole-dete.html

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5 - EN LIGNE :

• Travail, genre et sociétés traduite en anglais
Heureuse coïncidence, nous avons le plaisir de vous annoncer la publication en anglais d’une sélection d’articles de la revue sur le portail international Cairn. Travail, Genre et Sociétés a en effet été choisie parmi 300 revues de sciences humaines et sociales pour rendre les travaux français accessibles à des publics non francophones. Ce programme de traduction en anglais s’inscrit dans le cadre d’un projet ambitieux élaboré par Cairn avec le soutien du Centre National du Livre.
De nombreux articles, des débuts de la revue à aujourd’hui, ont d’ores et déjà été traduits et sont disponibles à l’adresse suivante : http://www.cairn-int.info/journal-travail-genre-et-societes.htm. Désormais, le site Cairn international s’enrichira chaque année de la traduction d’une sélection d’articles publiés dans Travail, genre et sociétés.
Cette opération de traduction donne une nouvelle ampleur à l’ancrage international de Travail, genre et sociétés. Mais bien évidemment, nous conservons notre politique de diversité linguistique et continuerons à traduire les résumés de tous les articles en anglais, allemand, espagnol, portugais et chinois.
Nous vous invitons vivement à consulter cette nouvelle plateforme http://www.cairn-int.info/journal-travail-genre-et-societes.htm

• La lettre n°4 du collectif "Genre, recherche, éducation"
http://genrerechercheeducationrencontre.unblog.fr/lettres-gered/

• Christine Fauré, Lilliane Kandel et Françoise Picq, "Antoinette Fouque : le pouvoir hypnotique de la domination féminine"
Antoinette Fouque est décédée le 20 février 2014. De vibrants hommages lui ont été rendus par ses proches et ses admirateurs, par des écrivains, des psychanalystes, des hommes et femmes politiques, des artistes et des chefs d’entreprise. Reprenant une dépêche erronée de l’AFP, la plupart des médias ont titré sur la disparition de la « fondatrice » ou « cofondatrice » du Mouvement de libération des femmes (MLF).
Faut-il rappeler, une fois de plus, que l’on peut fonder toutes sortes d’institutions – banques, associations, instituts, partis –, mais jamais un mouvement  ? Tout ou presque a été dit sur cet épisode insolite, ajouté à celui du dépôt du nom MLF en marque commerciale, et qui signe une partie de ce qui fut, peut-être, l’exception féministe française.
http://www.liberation.fr/debats/2014/04/03/antoinette-fouque-le-pouvoir-hypnotique-de-la-domination-feminine_992864#

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6 - PUBLICATIONS :

• Travail, genre et sociétés, "Enseigner le genre", La Découverte, 276 p., 25 euros. ISBN : 9782707179050
Dossier coordonné par Tania Angeloff et Nicole Mosconi
Enseigner le genre à l’université pose-t-il un (ou des) problèmes spécifiques ?
Qui n’a pas fait l’expérience de l’agressivité que suscitait souvent un cours sur le genre ? Qui ne s’est pas heurté au refus passionné de tel ou telle, prétendant que c’était un conceptcontraire au bon sens, paradoxale ? Qui ne s’est pas entendu dire, aussi rationnelle et argumentée qu’ait été la présentation que c’était de l’« idéologie » et pas un enseignement « scientifique » ?
Il est vrai que tout enseignement peut susciter des résistances. Mais peut-être l’enseignement du genre se heurte-t-il à une autre difficulté : celle de se heurter fortement au sens commun et à l’évidence du « naturel ». Il s’agit, en outre, d’un savoir assez récent dont la légitimité est discutée, contestée même dans la communauté scientifique.
Bien que ces enjeux n’existent pas seulement par rapport aux études de genre, n’y aurait-il pas de ce point de vue quelque chose qui soit vraiment spécifique à l’enseignement du genre ?
Les différents intervenant-e-s du dossier apporteront un éclairage contrasté mais convergent sur ces questions, en fonction de leur appartenance à un sexe, à une discipline, à une génération et de leur rattachement à telle ou telle institution.
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Enseigner_le_genre-9782707179050.html

• Catharine A. MacKinnon, Traite, prostitution, inégalité, Editions M, 128 p., 12 euros. ISBN : 978-2-923986-95-1
De nos jours, il n’y a pas plus de prise de position favorable à la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle qu’il y a de prise de position publique pour l’esclavage. Il est également très difficile de trouver des partisanes déclarées de l’inégalité… Ce n’est pourtant pas le cas de la prostitution. Certaines personnes sont pour la prostitution. Plus nombreuses sont celles qui consi­dèrent politiquement correct de la tolérer. La plupart présument que, même si elle n’est pas réellement souhaitable, la prostitution est nécessaire, inévitable et sans dommage. Est-ce que la décriminalisation du proxénétisme et la légalisation des maisons closes assureront une plus grande sécurité physique aux personnes prostituées ? Contrairement à la Cour suprême du Canada, la juriste de réputation mondiale, Catharine A. MacKinnon, répond négativement à cette question. Elle soutient que « loin de rendre la vie des prostituées plus sûre, la décriminalisation totale de la prostitution peut même la rendre encore plus dangereuse ». 
http://www.editionsm.info/

• Francis Démier, Daniela Gallingani, Brigitte Lainé, Elena Musiani, Germaine Berton, anarchiste et meurtrière, son procès en cour d’assises du 18 au 24 décembre 1923, Editions Archives de Paris, 2014.
Ouvrage en vente à la Régie des Archives de Paris : 10€
Anarchiste individualiste, Germaine Berton, mineure, a assassiné Marius Plateau, chef des Camelots du roi.
« Mince, les cheveux coupés courts, avec ses gestes puérils, dans son costume gris très simple, dont le col de batiste blanche est nouée d’une cravate garçonnière, elle semble une Claudine en révolte contre son pensionnat », ainsi la décrit L’Ère nouvelle à l’ouverture de son procès.
Défendue par Henry Torrès, avocat militant pour les droits de l’homme, elle est acquittée le 24 décembre 1923.
L’ouvrage révèle des pièces d’archives majeures comme l’autobiographie de Germaine Berton et l’album des dessins et croquis d’audience, pris sur le vif par Louis Hanny acquis en 2011 par les Archives de Paris.
http://www.paris.fr/politiques/paris-d-hier-a-aujourd-hui/archives-de-paris/germaine-berton-anarchiste-et-meurtriere/rub_149_actu_142537_port_24321

• ANEF, Le genre dans l’enseignement supérieur et la recherche. Livre blanc, Editions La Dispute, 288 p., 20 euros. ISBN : 9782843032486
Comment le genre est-il actuellement pris en compte dans les enseignements et dans la recherche, en France ? Quelle information et quelle diffusion sont possibles pour les résultats des recherches ? Quelles sont les ressources disponibles pour étendre celles-ci ? Comment les études de genre nourrissent-elles les formations professionnelles, tant initiales que continues ?
Conçu par l’Association nationale des études féministes, et rédigé par de nombreuses chercheures avec la collaboration d’auteures issues d’un réseau national, cet ouvrage propose avant tout un état des lieux aussi exhaustif que possible des questions qui traversent les institutions d’enseignement supérieur concernant les rapports et normes de genre. Il comprend des préconisations et interpelle les pouvoirs publics.
L’ANEF, à travers ce Livre blanc, aborde les principales questions qui se posent sur la place des études de genre en France, leur conception et leur impact, mais aussi sur la formation des enseignantes et enseignants, les inégalités femmes/hommes et les diverses formes de violences observées dans les établissements d’enseignement supérieur français.
L’ANEF, créée en 1989, a pour objectif de développer et promouvoir les enseignements et les recherches féministes dans l’ensemble des disciplines. Elle regroupe des enseignantes, des chercheures, des étudiantes et d’autres personnes impliquées dans les recherches et les enseignements féministes, sur les femmes, le genre, et les rapports sociaux de sexe.
http://ladispute.atheles.org/mouvementsdesociete/legenredanslenseignementsuperieuretlarecherche


Fédération de recherche sur le genre RING (FR 4120)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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