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[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]
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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Philosophie féministe des sciences", 20 novembre, Genève
• "Think We Must ! 25 Years of Feminist Knowledge Production. The Big Debate", 21 novembre, Bruxelles
• "Les « studies » à l’étude. Politiques de la scientificité 3", 24 novembre, Paris Pouchet
• "Jeffrey Weeks", 24-25 novembre, Lyon
• "La Maternité face au marché", 3 décembre, Paris
• "Les circulations européennes à l’âge des empires coloniaux au XIXe siècle : une lecture genrée", 4-5 décembre, Nantes
• "Femmes catholiques et engagement dans la société et dans l’Église en France et en Belgique au XXe siècle", 5 décembre, Lille
• "Genre et sexualités", 11-12 décembre, Lyon ENS
• "Sexualités : des lieux et des liens", 16-17 décembre, Angers
• "1975 - 2015 : C’est encore loin l’égalité des femmes et des hommes ?", 16 décembre, Paris
• "Prise en charge des femmes excisées, 1ère consultation internationale", 27-28 janvier 2015, Paris Sorbonne
2 - SEMINAIRES :
• "Famille, parenté et genre au Moyen Âge (XIIe-XVe siècles)", Paris Diderot
• "Routine-s", Paris 1
• Virginie Descoutures, "La transmission du double nom de famille : une redéfinition des normes du genre ?", 17 novembre, Paris Descartes
• "Une écriture masculine de l’intime", 20 novembre, Aix-en-Provence
• Virginie Sassoon, "Femmes noires sur papier glacé", 21 novembre, Paris
• Barkahoum Ferhati, "Guerre et genre. Femmes chrétiennes et femmes musulmanes pendant la guerre d’Algérie", 4 décembre, Paris
• Liste mise à jour de l’ensemble des séminaires de recherche de la spécialité Genre, Politique et Sexualité du master de sciences sociales de l’EHESS
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 15 novembre, "Equal is not Enough. Exploring novel theoretical and empirical approaches to study the shaping of (in)equalities", Anvers (Belgique)
• Avant le 12 décembre, "La musique classique et ses publics à l’ère numérique", Paris
• Avant le 15 décembre, "Feminist, queer and postcolonial subjectivities in contemporary art : a history in motion", Rennes 2
• Avant le 11 janvier 2015, "Histoire des problématiques de genre dans les jeux", Montréal (Canada)
• Avant le 1er avril 2015, "Pleasure and Danger : Sexual Freedom and Feminism in the Twenty-First Century", Signs : Journal of Women in Culture and Society
4 - THÈSES :
• Ela Callorda Fossati, "Le travail domestique revisité à travers les enquêtes emploi du temps et les transformations du salariat. Diversité internationale des institutions du travail et étude du cas de l’Uruguay"
• Darine Bsaibes, "Artistes et artisanes : points de vue croisés entre art féministe et arts populaires du proche-Orient"
5 - SOUTIENS CONCOURS CNRS :
• LEGS
• CSU
• IRISSO
• Centre Emile Durkheim
• CERLIS
6 - EN LIGNE :
• revue Travail, genre et société, "Vues d’ailleurs"
• revue Synergies Italie, "Les discours institutionnels au prisme du « genre » : perspectives italo-françaises"
• Eleanor B. Leacock, "Le genre dans les sociétés égalitaires", revueperiode.net
• David Masclet, "Economie expérimentale et discrimination homme/femme", plus.franceculture.fr
• Parution des actes du colloque international de Florence "Violet del Palmerino
• Enfance et Homoparentalités. Homoparentalité, fonctionnement familial, développement et socialisation des enfants
• Barnard Center for Research on Women
• Addabbo T., Galvez-Muñoz L., Lyberaki, A., Ordioni, N, "The impacts of the Crisis on Gender Equality and Women’s Wellbeing"
7 - PUBLICATIONS :
• Christophe Broqua & Catherine Deschamps (eds.), L’échange économico-sexuel
• Françoise Vouillot, Les métiers ont-ils un sexe ?
• Les Cahiers de l’AFHRC, "Genre et christianisme. Plaidoyers pour une histoire croisée"
• Floya Anthias, Mojca Pajnik, Contesting Integration, Engendering Migration. Theory and Practice
• Josephine Hoegaerts, Masculinity and Nationhood, 1830-1910. Constructions of Identity and Citizenship in Belgium
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1 - COLLOQUES :
• "Philosophie féministe des sciences"
Séance de discussion
Jeudi 20 novembre 2014 de 14h15 à 16h
en salle 4276 du bâtiment Uni Mail, Université de Genève
(40, Bd du Pont d’Arve, Genève)
Présentation :
Cette séance fait partie d’une série de séances de lectures à Genève et à Lausanne permettant de préparer des journées d’études doctorales autour des Feminist science studies qui auront lieu du 1er au 3 juin 2015 au Château de Bossey et qui seront organisées par Stéphanie Pache (UNIL/CHUV - IUHMSP et Labso - stephanie.pache@gmail.com) et Laura Piccand (UNIGE - Etudes genre // UNIL/CHUV- IUHMSP - laura.piccand@unige.ch). Ce projet de journées d’études est issu du réseau francophone de jeunes chercheur-e-s Sciences, Sexes, Médecines. (Si vous souhaitez être tenu-e au courant de ces séminaires de lecture, merci d’écrire à l’une des deux organisatrices.)
Cette première séance est organisée en collaboration avec l’Institut des Etudes genre de l’Université de Genève.
Ce 20 novembre, nous aurons l’opportunité de discuter d’un texte de la Prof Christine Hauskeller, Dr. Phil, Sociology, Philosophy and Anthropology Department, University of Exeter (UK). Actuellement en séjour scientifique à la Fondation Brocher (Hermance), Christine Hauskeller est spécialiste de la philosophie féministe et de la philosophie et sociologie des sciences et de la médecine. Elle travaille notamment sur les questions d’identités en lien avec la biomédecine, et en particulier la génétique et les cellules souches. Le texte qu’elle nous proposera comme base pour cette discussion est centré sur la situation actuelle de la philosophie féministe des sciences (il sera envoyé quelques jours avant la séance aux personnes qui s’annonceront). La discussion aura lieu en anglais. Pour des raisons d’organisation, merci d’annoncer votre présence à la séance du 20 novembre d’ici au 17 novembre à l’adresse laura.piccand@unige.ch.
• "Think We Must ! 25 Years of Feminist Knowledge Production. The Big Debate"
Débat organisé par Sophia
21 novembre
18h-21h
Amazone
Middaglijnstraat 10 rue du Méridien, Bruxelles
Présentation :
The perfect moment to reflect on the evolutions gender studies have undergone in Belgium and on what the future might hold in store. Keynote speaker Maria Puig de la Bellacasa and our panel of feminist activists and researchers will discuss the challenges gender studies face, the possibilities for resistance within academia and the ways in which feminist activism and research can (still) go together. Sophia wants to highlight the connections between the women’s movement and gender studies scholars in creating feminist knowledge.
Programme :
Keynote speaker : Maria Puig de la Bellacasa (University of Leicester), author of Politiques féministes et construction des savoirs. “Penser nous devons !” and Matters of Care : Speculative Ethics in More Than Human Worlds.
With
Annelies Decat (KULeuven) Claire Lobet-Maris (UNamur) Nadia Fadil (KULeuven) Sara Maissin (Vrouwen Overleg Komittee)
Moderator :
Annalisa Casini (ULB/UMons/Sophia)
Infos :
http://www.sophia.be/index.php/fr/events/view/2158
• "Les « studies » à l’étude. Politiques de la scientificité 3"
Journée d’études CRESPPA - LABTOP
24 novembre
Salle 159, 59-61 rue Pouchet, Paris 17e
Présentation :
L’organisation de la recherche en studies semble être un transfert de dispositifs et de problématiques de recherche issues du monde anglo-saxon. Alors qu’on pourrait penser que les studies ont acquis une certaine légitimité dans le contexte universitaire français, le terme fait l’objet d’un usage polémique dans le contexte politique français. Mais quels sont les fondements empiriques de la distinction disciplines/études ? Et dans quelle mesure cette distinction est-elle opératoire, (aussi bien théoriquement qu’empiriquement) ? En effet, les chercheur.e.s qui participent à ces espaces de débats universitaires le font le plus souvent à partir – institutionnellement ou intellectuellement – des disciplines.
La question des usages de la catégorie de studies se pose, et ce qu’elle relève d’une projection méliorative ou péjorative : ne sont-elles pas toujours en réalité l’objet de constructions/reconstructions discursives, inscrites dans la logique du champ universitaire ?
Ainsi, le reproche souvent formulé à l’encontre des studies, du point de vue disciplinaire, consisterait à critiquer la segmentation des savoirs qu’elles contribueraient à produire, en contradiction avec une volonté de théorisation générale. Celle-ci serait garantie en revanche dans le cadre d’espaces disciplinaires, qui préservent une discussion transversale des méthodes et des concepts malgré ou grâce à la diversité des différents objets auxquels ils s’appliquent.
Cet argument peut toutefois être retourné, en abordant les studies comme représentant une réelle possibilité de dépassement des frontières disciplinaires, et de confrontation, précisément, des méthodes et concepts qui dérivent de ces frontières. Les disciplines n’opèrent-elles pas une hiérarchisation des questions et des objets légitimes, d’ailleurs souvent liée à leur contournement par les études/studies ?
Au-delà du champ scientifique, quels enjeux matériels, intellectuels, politiques ces rhétoriques recouvrent-elles ?
Cette journée s’inscrit dans la continuité des précédentes journées d’études de l’atelier des doctorant.e.s du CRESPPA-LABTOP : Politiques de la scientificité : les mises en scène du savoir, le 4 juin 2012 et Politiques de la scientificité 2 : discipliner les savoirs, le 3 juin 2013.
Programme :
10h15 : Accueil des participant.e.s
10h45 : Introduction par Marion GUENOT et Lucas MONTEIL (CRESPPA-LABTOP)
11h-12h15 :
> Meoïn HAGÈGE (EHESS, IRIS) et Arthur VUATTOUX (Université Paris 13, IRIS) « Étude critique des masculinités, genre et santé »
> Karine ESPINEIRA (Université de Nice-Sophia Antipolis, LIRCES) « Trans Studies : articuler les statuts d’insider et d’outsider »
Discussion : Alice ROMERIO et Josselin TRICOU (CRESPPA-LABTOP)
12h15-13h30 : pause déjeuner
13h30-14h45 :
> Anne-Emmanuelle BERGER (Université Paris 8, CRESPPA-GTM) « L’invention des Gender Studies aux Etats-Unis : le cas de l’université de Cornell »
> Clemens ZOBEL (Université Paris 8, CRESPPA-LABTOP) « Etudes postcoloniales et guerre des sciences : le politique en question »
Discussion : Georges MEYER et Rémi ROUGE (CRESPPA-LABTOP)
14h45-15h15 : pause café
15h15-16h30 :
> Maxime CERVULLE (Université Paris 8, CEMTI) « Cultural Studies : projet critique et postdisciplinarité »
> François-Ronan DUBOIS (Université Stendhal-Grenoble 3,RARE,LIRE) « Disciplines et pornographies : usages académiques, usages politiques »
Discussion : Jean-Raphaël BOURGE et Francesca CORRADO (CRESPPA-LABTOP)
16h30-17h :
Conclusion par Florence HULAK (Université Paris 8, CRESPPA-LABTOP)
Contact :
jean-raphael [dot] bourge [at] univ-paris8 [dot] fr
• "Jeffrey Weeks"
Lundi 24 novembre
"Histoires des sexualités. Jeffrey Weeks et Daniel Defert"
Université Lumière Lyon 2 - Berges du Rhône Grand Amphi - 18h30
Dans le cadre du festival « Mode d’emploi » organisé par la Villa Gillet, le sociologue Jeffrey Weeks, auteur de l’essai Sexualité publié par les Presses universitaires de Lyon dans sa première traduction française, est invité à dialoguer avec Daniel Defert, lors d’un débat animé par Anne Verjus.
Informations et réservations sur villagillet.net
Mardi 25 novembre
"Table ronde autour de Jeffrey Weeks"
ENS de Lyon - Parvis Descartes Salle F 103 - 17h-20h
Cette table ronde à l’École normale supérieure réunira Christine Détrez, Boris Gobille, Anne Verjus, Cécile Thomé et Marion Maudet (ENS), Françoise Orazi, traductrice de Jeffrey Weeks, ainsi que Rommel Mendès-Leite, directeur de la collection « Sexualités » aux PUL (Lyon 2). En partenariat avec la Bibliothèque municipale de Lyon.
http://labogenere.fr/calendrier/novembre-2014-venue-de-jeffrey-weeks/
• "La Maternité face au marché"
Colloque organisé par Marie-Anne Frison-Roche et Marie-Jo Bonnet
3 décembre 2014, 15h-20h
27 rue Saint-Guillaume, Amphi Chapsal, Paris
Présentation :
Avant de se battre sur des « réponses » qu’il convient d’apporter à des problèmes de société, il faut avoir des opinions fermes que chacun doit être apte à se construire personnellement. Pour cela, il faut disposer non pas des multiples discours fournissant des « réponses », mais de l’état des « questions », pour que chaque citoyen devienne apte à se faire une opinion et puisse la faire valoir dans l’espace public démocratique national et international.
Or, la « question » de la Maternité face au Marché est aujourd’hui d’une confusion totale, alors qu’elle est déterminante pour le présent et pour l’avenir. Cette confusion est due notamment à la multitude des discours, souvent radicaux, qui s’appuient sur des réponses, souvent très simples, souvent très agressives.
Le colloque La Maternité face au Marché n’a pas pour objet d’apporter des réponses, mais de poser des questions.
C’est la voie utile pour que chacun soit en mesure de se faire sa propre opinion et de la faire valoir.
Se faire une opinion est d’autant plus important que la question est essentielle.
En effet, pendant des millénaires, la Maternité a été présentée et perçue comme un fait. L’enfant a pour mère la femme du ventre de laquelle il sort. Cela est constitué comme un fait. A partir de ce fait, l’enfant peut être détaché de sa mère, peut circuler à l’intérieur de la famille, de la société, hors de la société, etc. Mais ce fait étant « acquis », le lien demeurait, même si d’autres se superposaient.
Par ailleurs, à partir du XVIIIème siècle en Occident, l’idée du marché a été construite, notamment par Adam Smith. Le concept a été édifié, selon lequel le désir particulier de chacun, égoïste et relevant de la catégorie des « vices », produit par sa mise en masse un mécanisme vertueux, puisque le marché, en ajustant les désirs de tous, en faisant se rencontrer les offres et les demandes, accroît les richesses, mécanisme global qui profite à chacun, même en part infime. Il est admis que le marché est une idée, une construction.
Ainsi, jusqu’à l’avènement du néo-libéralisme, la Maternité avait statut de « fait », en cela elle était inattaquable, tandis que le Marché avait statut d’ « idée construite », en cela contestable et pouvant être combattue, notamment par le droit.
Le premier mouvement, après la Seconde Guerre Mondiale, a consisté à changer le statut épistémologique du Marché, à le faire passer du statut d’« idée construite à un moment de l’histoire occidentale », au statut de fait. L’ajustement des désirs individuels des uns et des autres, par la rencontre opérée des offreurs et des demandeurs, a été présenté comme naturel. Tout ce qui peut être désiré présente de la valeur, c’est un fait, et celui qui peut offrir ce qui est convoité par un autre, trouve un moyen de s’ajuster à lui par un échange : c’est la « loi du marché », qui est une « loi de nature ». Le Marché devient un fait. Dès lors, ce fait peut être déploré, mais on ne pourrait que le constater.
Ce mécanisme par lequel le Marché a réussi ce saut hiérarchique d’être une idée contestable et que l’on pouvait de ce fait combattre est un phénomène relativement ancien puisqu’il date d’une cinquantaine d’années. Il est notamment lié à la puissance de la discipline universitaire de l’économie.
D’une façon beaucoup plus récente, un mouvement inverse a produit la dégradation du statut épistémologique de la Maternité. Il est en train de se produire. En effet, celle-ci est en train de cesser d’être considérée comme un « fait », pour devenir une « idée relative née dans une société à un moment donné ». La Maternité devient une « idée construite ». On peut en trouver désormais des définitions, comme la Mère affective ou la Mère sociale. Dès lors, on peut très bien « concevoir » qu’un homme puisse être une très bonne mère, si l’on « construit » l’idée de mère sur le lien d’amour entre l’enfant et l’adulte, un homme pouvant aimer l’enfant de la même façon que peut le faire une femme.
Dès lors que la Maternité est une « idée construite », elle peut être contestée et combattue. Il devient possible de contester à la femme du ventre de laquelle l’enfant est né sa qualité de « mère », car sa qualité n’est plus naturelle. La qualification de la Maternité devient disponible, puisqu’elle est construite. La déconstruction de la Maternité est possible. Sa reconstruction, par les pratique sociales et par le droit, devient possible, voire bienvenue.
Ce double mouvement épistémologique produit un effet de ciseaux extraordinaire et « formidable », au sens premier du terme.
En effet, entre le donné et le construit, le donné est beaucoup plus puissant que le construit, puisque l’on peut contester et combattre le construit (pour le démolir et en construire un autre), tandis qu’un fait est un fait. Le fait a pour lui la puissance de la tautologie.
Si le Marché acquiert le statut du Fait, la « loi du marché », tandis que la Maternité n’est plus qu’une pratique sociale et une construction, par la société ou les parties à travers un contrat, alors la Maternité peut sans difficulté devenir un objet de marché.
Or, la Maternité renvoie à la puissance d’engendrement, à la capacité à faire venir au monde un enfant, alors qu’auparavant il n’y en avait pas. L’enfant étant aujourd’hui l’objet de tous les désirs, la « valeur refuge » des individus, l’enfant est alors naturellement un objet de marché et la Maternité devient une prestation. La maternité devient une gestation, dans une rupture entre la grossesse et la maternité.
Le Marché, qui n’ajuste que les désirs, satisfait le désir naturel d’enfant de celui qui veut avoir un enfant et qui porte alors la Maternité alors qu’il n’a pas porté physiquement l’enfant, tandis que le Marché satisfait le désir naturel de recevoir de l’argent de celui qui offre une prestation de grande valeur, la gestatrice qui délivre l’enfant convoité. Rien de plus naturel.
L’enjeu n’est pas ici de dire si cela est bien ou si cela est mal. A chacun de se faire, dans un second temps, une opinion personnelle.
L’enjeu est de mesurer la révolution de civilisation que nous sommes en train de vivre.
Le monde ne sera plus le même si l’on ne réfléchit pas ici et maintenant sur ce qui se passe maintenant entre La Maternité face au Marché.
Programme et infos :
http://mafr.fr/fr/article/la-maternite-face-au-marche/
• "Les circulations européennes à l’âge des empires coloniaux au XIXe siècle : une lecture genrée"
Colloque organisé par Virginie Chaillou-Atrous et Delphine Diaz
4 et 5 décembre
Université de Nantes Campus Lettres - Chemin de la Censive du Tertre - Nantes, Salle des Conférences / Bâtiment Censive
Présentation :
Dans le sillage d’importants colloques et numéros de revue portant sur les femmes et le genre en situation coloniale (notamment « La femme dans les sociétés coloniales » en 1985, plus récemment, le numéro « Colonisations » de la revue Clio, paru en 2011, ou encore en 2012, le colloque « Femmes et genre en contexte colonial, XIXe-XXe siècles »), cette rencontre se propose d’examiner à l’aune du genre les circulations européennes dans les Empires coloniaux au xixe siècle.
Il s’agit ainsi de croiser l’étude d’objets de recherche longtemps négligés. D’abord, le rôle des femmes dans l’histoire coloniale et dans l’histoire des mobilités au sens large. L’histoire des Empires européens s’est d’abord écrite sans tenir compte de l’identité genrée des acteurs et actrices qui les ont construits, et les mobilités ont longtemps été décrites comme un phénomène éminemment masculin, les femmes étant le plus souvent considérées comme des « suiveuses » passives. Néanmoins, l’historiographie récente a été amenée à réévaluer la place des femmes et l’impact des assignations de genre sur les déplacements féminins et masculins en situation coloniale[4]. Ce colloque se propose ainsi de saisir les mobilités d’Européen.ne.s dans l’espace colonial, ou plutôt dans les espaces coloniaux, puisque les Empires constitués par les métropoles européennes seront ici envisagés dans toute leur diversité.
Il s’agira de considérer tout à la fois les circulations volontaires ou forcées, en allant du simple voyage jusqu’au déplacement faisant suite à une mesure de bannissement ou à un exil politique. Cette rencontre veut d’abord examiner dans toute leur variété les figures féminines qui se sont alors déplacées depuis l’Europe vers l’espace colonial : celles qui ont voyagé et exploré ; celles qui ont contribué à peupler l’espace colonial ; celles qui ont instruit, soigné, enfanté ou évangélisé ; et enfin les femmes bannies ou exilées au sein même de l’espace colonial.
Programme :
http://genreurope.hypotheses.org/1270
Contact :
ju_le_gac@yahoo.fr
• "Femmes catholiques et engagement dans la société et dans l’Église en France et en Belgique au XXe siècle"
Journée d’étude organisée par Bruno Duriez, Olivier Rota et Catherine Vialle
Institut d’Étude des Faits Religieux, CREHS EA 4027 et Faculté de théologie de l’Institut catholique de Lille
Vendredi 5 décembre 2014
à l’Institut catholique de Lille – Faculté de Théologie
Présentation :
De quelle manière le militantisme féminin dans l’Église a-t-il pu faire évoluer la reconnaissance de la place que les femmes peuvent assumer dans l’institution ecclésiale ? De quelle manière des verrous institutionnels ont-ils pu être (ou non) levés ou contournés par les nécessités d’assumer la mission apostolique de l’Église ? Comment des discours théologiques et exégétiques féminins ont-ils pu préparer et suivre des changements dans la manière chrétienne de concevoir la femme et les rapports entre les sexes ? Enfin, de quelle façon des femmes catholiques ont-elles pu trouver dans leur foi religieuse les ressources de leur implication dans l’action publique et, en retour, trouver des justifications au changement des représentations sur la place des femmes dans l’Eglise elle-même ? Ces questions guideront la réflexion que nous souhaitons mener au cours de cette journée d’étude consacrée aux femmes catholiques et à leurs engagements dans l’Église et dans la société en France au XXe siècle.
Programme et infos :
http://iefr.univ-artois.fr/spip.php?article176
• "Genre et sexualités"
Colloque organisé par le laboratoire junior GENERE
ENS de Lyon, site Monod (46 allée d’Italie, 69007 Lyon), le jeudi 11 décembre en salle des conférences (de 10h30 à 17h) et le vendredi 12 décembre en salle des conférences le matin (de 10h à 12h30) puis en salle des thèses l’après-midi (14h-18h).
Présentation :
GenERe proposera, les 11 et 12 décembre 2014, un colloque de deux jours portant sur les liens entre genre et sexualité(s). Si genre et sexualité semblent aller de pair, notamment dans le sens commun qui postule un certain alignement entre sexe, genre et sexualité, ce lien ne va en réalité pas de soi. La pensée féministe s’est en effet d’abord attachée à distinguer ces deux réalités, afin notamment d’aller à rebours du sens commun qui tend à « tout mélanger ». Ainsi, penser les rapports entre genre et sexualité exige d’abord de les considérer comme choses distinctes. On peut alors définir la sexualité comme 1) une institution qui hiérarchise les sexes et les pratiques et préférences sexuelles, 2) une expérience, un ensemble de pratiques, et 3) des identités sociales et politiques[3]. Consacrer une journée d’étude à ce sujet semble donc particulièrement intéressant pour une structure pluridisciplinaire comme la nôtre. Comment articuler ces trois dimensions et comment recoupent-elles ou traversent-elles les sciences ? Le simple fait de caractériser ou non quelque chose comme étant sexuel implique des enjeux normatifs (juridiques, philosophiques) et méthodologiques. Certaines catégories, comme l’hétérosexualité, l’homosexualité ou encore la bisexualité, sont relativement récentes et méritent d’être replacées dans une histoire – leurs frontières étant sans cesse négociées et redéfinies par les pratiques et les acteurs (par exemple, les personnes asexuelles demandent à ce que l’asexualité soit reconnue comme une orientation sexuelle). En invitant des chercheuses et chercheurs, issu·e·s de disciplines différentes et travaillant sur la ou les sexualités, à présenter leurs travaux, mais également à en discuter conjointement autour d’une table ronde, nous nous proposons d’amorcer un échange qui nous permettra de croiser les regards sur ce sujet intime, social et politique.
Afin de mener au mieux ces journées, il nous est apparu pertinent de les articuler autour de différentes interrogations : questionner le contexte (où et quand ?) des pratiques en fonction du genre semble primordial, autant que la réflexion sur ses relations avec les modalités mêmes de cette pratique (l’influence du genre sur la manière de faire l’amour). Il s’agira aussi de voir comment les choix sexuels sont faits par les individus (avec qui ?), avant de s’intéresser aux conséquences genrées (et après ?) de ces choix, que ces conséquences soient liées à l’orientation sexuelle, aux relations à l’identité perçue ou assignée, ou aux partenaires choisi·e·s.
Programme et infos :
http://labogenere.fr/2014/11/colloque-genre-et-sexualites/
• "Sexualités : des lieux et des liens"
IIIe biennale masculins / féminins organisé par l’UMR ESO – Espaces et Sociétés
16-17 décembre
Université d’Angers
Présentation :
Alors que les deux premières biennales ont été principalement consacrées à la question du genre, il semble opportun, avec la 3e biennale Masculins/Féminins, organisée par l’UMR 6590 ESO à l’université d’Angers les 16 et 17 décembre 2014, de resserrer les questionnements sur un objet scientifique encore trop peu traité en France par les sciences humaines et sociales en général et la géographie en particulier, celui des sexualités.
En effet, lors de la seconde biennale notamment, organisée à Grenoble en 2012, de nombreuses présentations ont mis en évidence la perpétuation des effets de domination de genre et le rôle premier joué par l’hétéronormativité dans l’accès de tous à l’espace et à ses ressources et à la possibilité de se déplacer à différentes échelles. Ces différents résultats ont montré l’importance de questionner les rapports entre espace et sexualités de la manière la plus complète qui soit.
Si la sexualité est partout et tout le temps, relevant autant de l’extime que de l’intime, du politique que du biologique, elle n’est le plus souvent étudiée que sous l’angle de la norme et de la déviance. Pourtant, philosophes, psychanalystes, sociologues, historiens ont depuis de nombreuses années montré le caractère essentiel de l’expression sexuelle dans la construction des réalités sociales. Et si toutes les sociétés ont produit des formes de coercition du plaisir, car s’il n’y a pas de société sans sexualités, il n’y a pas de société sans contrôle de celles-ci, il reste largement à étudier les modalités que ces formes prennent aujourd’hui (mariage, hétéronormativité, domination masculine, discriminations diverses, etc.).
[...]
Programme et infos :
http://biennalemasfem3.sciencesconf.org
Contact :
stephane [dot] leroy [at] univ-angers [dot] fr
• "1975 - 2015 : C’est encore loin l’égalité des femmes et des hommes ?"
Colloque international organisé par le ministère des Affaires étrangères et du Développement international et le réseau Genre en Action
Mardi 16 décembre 2014
De 9h à 12h45 et de 14h30 à 17h30
Centre de conférences ministériel du MAEDI
27, rue de la Convention - Paris 15è
Présentation :
En 1975, débutait la décennie des Nations Unies pour les droits des femmes. En 1979, la Convention pour l’élimination de toutes formes de discrimination envers les femmes (CEDEF/CEDAW) définissait un cadre international puissant pour les droits des femmes. En 1995, à l’issue de la IVème Conférence mondiale des femmes, la Plateforme de Pékin identifiait 12 domaines critiques, et prônait la transformation des organisations et des mécanismes institutionnels, ainsi qu’une combinatoire entre l’approche transversale (mainstreaming) et les projets spécifiques pour l’autonomisation des femmes.
40 ans plus tard, où en sommes-nous ? Quels sont les acquis, les reculs ? A la veille de l’adoption des Objectifs de Développement Durable, quelles sont les perspectives pour l’égalité femmes-hommes ? Ces objectifs globaux peuvent-ils capitaliser les leçons apprises depuis 40 ans, raviver et dépasser les engagements des Etats pour l’égalité femmes-hommes et assurer une véritable citoyenneté des femmes et une justice de genre pour toutes et tous ?
Objectifs du colloque :
. Dresser le bilan des politiques en faveur de l’égalité de 1975 à 2015 ;
Identifier les enjeux clefs de l’égalité à intégrer dans l’agenda post-2015 ;
. Souligner l’importance de la participation citoyenne des femmes dans les processus de développement et le rôle de la recherche-action dans le processus d’empowerment ;
. Relever des bonnes pratiques pour l’intégration transversale et/ou spécifique du genre dans les politiques et programmes à différents niveaux ;
Renforcer les liens entre la recherche et les politiques de solidarité internationale et du développement ;
. Rassembler des acteurs et actrices du monde francophone et international ;
. Contribuer à la mise en œuvre de la « Stratégie Genre et développement » du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international.
Le colloque rassemblera des personnes et organisations représentant différentes familles actrices du développement : institutions, chercheurs-ses, associations militantes, praticiens et praticiens-nes et responsables politiques, des Nords et des Suds.
Programme et infos :
http://www.genreenaction.net/IMG/pdf/programme-egalite2015-genreenaction-2.pdf
• "Prise en charge des femmes excisées, 1ère consultation internationale"
Colloque co-organisé par le CRIDUP (Université Paris-1) et le CADIS (EHESS-Paris)
27-28 janvier 2015
Paris Sorbonne
Présentation :
Pluridisciplinaire, le colloque est consacré à l’état des savoirs et
des pratiques sur la prise en charge des femmes excisées en médecine,
santé, et sexualités.
Vous trouverez le programme ainsi que d’autres informations sur le
colloque à cette adresse :
http://femmesexcisees-consultationparis2015.fr/
L’entrée libre et gratuite, le nombre de places limité
L’ inscription obligatoire à l’adresse suivante :
http://femmesexcisees-consultationparis2015.fr/?page_id=77
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2 - SEMINAIRES :
• "Famille, parenté et genre au Moyen Âge (XIIe-XVe siècles)"
Séminaire de Doctorat et Master 2, 2014-2015 Histoire médiévale, Paris-Diderot (Paris 7) Salle 203, Bâtiment Olympe de Gouges (au moins pour les deux premières séances) Métro Bibliothèque-François-Mitterrand
Lundi de 16 h à 18 h
Présentation :
En s’appuyant sur les diverses sources de la fin de l’époque médiévale (hagiographie, procès, actes notariés, statuts communaux, chroniques, iconographie, etc..), essentiellement en France, Italie et Angleterre (mais pas exclusivement), ce séminaire propose d’étudier la famille, la parenté et le genre en intégrant pleinement les apports de la micro-histoire et de la sociohistoire, en s’intéressant aux acteurs et aux actrices familiaux et à la parenté pratique. Les thèmes qui seront abordés en 2014-2015, en relation étroite avec les sujets des étudiants de Master 2 et des Doctorants et de l’actualité de la recherche seront, entre autres, la parenté hagiographique, la paternité, la jeunesse, les émotions, la sexualité, la dot et les régimes de genre dans la documentation des Marches et de la Romagne des XIVe et XVe siècles.
Programme :
Séance 1 : 1er décembre : Didier Lett, « Transcrire, écrire et lire la violence dans les registres judiciaires (libri maleficiorum) des Marches et de la Romagne ».
Séance 2 : 15 décembre : Didier Lett, « Prouver les liens de famille dans les registres judiciaires (libri maleficiorum) des Marches et de la Romagne ».
Séance 3 : 12 janvier : Didier Lett « Le ‘vice sodomite’ à la fin du Moyen Âge » Celeste Danos (Master 2, Paris 7), « Les sexualités déviantes dans les villes allemandes à la fin du Moyen Âge »
Séance 4 : 26 janvier : Johan Picot (Post-doctorant, Université Bordeaux-Montaigne) « Une enquête criminelle pour infanticide à Beaumont (Basse Auvergne) en 1336 »
Séance 5 : 9 février : Didier Lett, « Dots et systèmes successoraux : réflexions sur la capacité patrimoniale des Marchésanes à la fin du Moyen Âge ».
Séance 6 : 2 mars : Serena Giuliodori (Université de Bologne) « Le système dotal : entre statuts communaux, formulaires notariaux et testaments à Bologne au XIIIe siècle ».
Séance 7 : 16 mars : Chloé Maillet (Docteure, EHESS) « Entre spirituel et charnel : la parenté hagiographique, d’après la Légende dorée de Jacques de Voragine ».
Séance 8 : 30 mars : Didier Lett, « La paternité à la fin du Moyen Âge. A propos de travaux récents ».
Séance 9 : 13 avril : Aude-Marie Certin (Post-doctorante, Université de Düsseldorf), « La place du père dans l’écriture : des livres de famille aux livres de lignage dans les villes allemandes des XIVe et XVe siècles ».
Séance 10 : 4 mai : Didier Lett : « Emotions, genre et famille à la fin du Moyen Âge ».
Contact :
didier.lett@wanadoo.fr
• "Routine-s"
Séminaire « Genre et classes populaires » Année 2014 / 2015
Les séances se déroulent le jeudi à partir de 17h, à l’Université Paris I Panthéon- Sorbonne et sont composées d’un.e discutant.e et d’un.e ou deux intervenant.e.s autour d’une sous-thématique commune.
Présentation :
A la croisée de l’histoire et de la sociologie, le séminaire « Genre et Classes Populaires » se propose d’étudier les rapports sociaux de sexe/de genre à l’intérieur des classes populaires. Après deux années consacrées à la question des lieux, le séminaire s’approprie cette année la notion de « routine-s » pour continuer à saisir le monde social « par en bas » au plus près des pratiques et des discours des acteur-e-s.
La routine renvoie à la répétition d’actions ordinaires au quotidien, à des habitudes ancrées dans les corps et les esprits des individus. L’histoire se désintéresse souvent de cette temporalité mineure en faveur de l’évènement, de l’exceptionnel, reproduisant alors la vision négative de la routine comme monotonie, « train-train » quotidien, voire ennui. La sociologie est plus attentive aux dimensions ordinaires, elle qui cherche les régularités du monde social. Elle fait pourtant peu souvent l’effort de retracer précisément les activités qui appuient quotidiennement les tendances générales observées au niveau d’un groupe social. La routine renvoie à des actions invisibles car banales et attendues. Cette temporalité est plutôt celle du féminin que du masculin ; le temps du travail domestique en étant l’exemple le plus flagrant. Toutes les activités peuvent néanmoins être envisagées dans leur dimension routinière et quotidienne et ainsi montrer sur quel ensemble d’actions quotidiennes leur perpétuation repose.
En étudiant le quotidien et l’ordinaire des activités sociales les plus diverses (les tâches ménagères, le sport de haut niveau, la prostitution, les concierges, etc.), le séminaire cherchera ainsi à retrouver un sens plus positif de la notion de routine : celle de savoir- faire intériorisé, parfois jusqu’à l’automatisme, acquis par la pratique et par l’expérience. La notion renvoie alors aux apprentissages souvent invisibles, aux processus d’incorporation du social, non pas seulement comme norme mais aussi comme compétence, comme savoir-agir et savoir-être, et donc aussi comme possibilité d’action. N’est-ce pas précisément dans le quotidien que se cachent les marges de manœuvre et les petits détournements des normes sociales que le séminaire cherche à identifier depuis plusieurs années ? Et, de l’autre côté, comment est-ce que ces petits détournements ouvrent la possibilité pour la routine, force d’inertie, d’évoluer ? A la manière de Judith Butler, nous pouvons penser les routines comme des performances qui confirment les identités par la réitération routinière mais offrent aussi un espace d’agency.
Programme :
(Attention : les séances avec deux intervenant.e.s durent 3 heures au lieu de 2 habituellement).
Le séminaire a lieu en salle Picard 3, entrée au 17 rue de la Sorbonne, 75005, escalier C, 3ème étage, la salle Picard 3 est après les portes battantes. L’entrée des bâtiments est libre, indiquez aux gardiens à la porte que vous venez pour assister à un séminaire.
Jeudi 20 novembre : Les soldats (17h-19h)
> Mathieu Marly (historien, Institut de recherches historiques du Septentrion, Université Lille 3/CNRS)
« “À vos balais !” Les soldats face aux tâches ménagères. Genre, classe, discipline et culture matérielle dans l’armée française de la fin du XIXe siècle »
Jeudi 22 janvier : Les prostituées (17h-19h)
> Catherine Négroni (sociologue, Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques, Université Lille 1/CNRS)
« Vivre au quotidien le travail prostitutionnel : parcours de prostituées, transsexuelles, migrantes »
Jeudi 12 février : Les sportifs (17h-20h)
> Manuel Schotté (sociologue, Centre d’études et de recherches administratives, politiques et sociales, Université Lille 2/CNRS)
« La course à la dignité. Ascèse athlétique et construction de la masculinité »
et
> Nicolas Damont (sociologue, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, EHESS/CNRS)
« D’une masculinité populaire à une masculinité “footballisé” ? Immersion dans un centre pour apprentis footballeurs »
Jeudi 26 mars : Les sites de rencontre en ligne (17h-19h)
> Marie Bergström (sociologue, Observatoire sociologique du changement, Sciences Po / Université d’Oxford, Nuffield College)
« Les codes sociaux et sexués de la séduction. L’exemple des sites de rencontres en ligne »
Jeudi 2 avril : Les Miss (17h-19h)
> Camille Couvry (sociologue, Dynamiques sociales et Langagières, Université de Rouen)
« L’expérience des élections de Miss et l’apprentissage de techniques du corps : acquisition durable de pratiques considérées comme “féminines” par les participantes ? »
Jeudi 28 mai : Les concierges (17h-20h)
> Anaïs Albert (historienne, Centre d’Histoire du XIXe siècle, Université Paris 1) et
> Nimisha Barton (historienne, Princeton University) « La routine comme métier : les concierges parisiens et la gestion du quotidien des classes populaires, de la Belle Époque à l’entre-deux-guerres »
Jeudi 11 juin 2015 : Les personnes âgées (17h-19h)
> Valentine Trépied (sociologue, Centre Maurice Halbwachs, EHESS/ENS/CNRS) « Routines et dépendance, l’étiquetage des personnes âgées en EHPAD »
Jeudi 25 juin : Les religieuses (17h-20h)
> Anne Jusseaume (historienne, Centre d’Histoire de Sciences Po)
« Temps religieux, temps du soin : le quotidien des sœurs soignantes au XIXe siècle »
et
> Nicole Pellegrin (historienne, Institut d’Histoire moderne et contemporaine, ENS/CNRS/Université Paris 1)
« Habiller la norme sous l’Ancien régime. Les vêtements de religion féminins dans et hors clôture : créations, (dés)habillages et habitus »
Infos :
http://gcp.hypotheses.org/
• Virginie Descoutures, "La transmission du double nom de famille : une redéfinition des normes du genre ?"
Séance du séminaire du CERLIS
17 novembre, de 9h30 à 12h00
Salle des Thèses (Batiment Jacob), Université Paris Descartes
Résumé :
La loi du 4 mars 2002, entrée en application en 2005 permet aux hommes et aux femmes de transmettre leurs deux noms de famille à leurs enfants, dans l’ordre qu’ils souhaitent. A partir d’une enquête qualitative réalisée auprès d’hommes et de femmes qui ont transmis leurs deux noms à leurs enfants, cette recherche rend compte du sens qu’ils et elles donnent au choix de la double transmission mais aussi aux usages de cette pratique au quotidien. J’étudie d’abord comment est née une telle intention de transmettre un double nom aux enfants. Dans quelle mesure le projet émane-t-il des deux membres du couple ou davantage d’un seul ? Quels sont les registres de justification mobilisés pour expliciter le choix d’une telle pratique ? S’agit-il des mêmes pour les hommes et pour les femmes ? Les deux parents, amenés à transmettre et évoquer le nom de leurs enfants dans divers contextes (nécessités administratives, échanges avec des proches etc.) utilisent-ils/elles systématiquement le double nom ? Observe-t-on une asymétrie entre eux de ce point de vue, ou du moins un attachement distinct à cette pratique ? Enfin, la pratique du double nom se heurte-t-elle à des résistances ? Quelles en sont les formes et comment celles-ci sont-elles perçues, admises, supportées, contournées ? Au carrefour d’une sociologie du droit, du genre et de la famille, l’étude du couple hétérosexuel, ici saisi au travers de l’exercice de la parenté, interroge les normes de genre, leur permanence et leurs éventuelles redéfinitions à l’oeuvre dans la société française aujourd’hui.
Infos et contact :
http://recherche.parisdescartes.fr/CERLIS/Actualites/SEMINAIRE-GENERAL-DU-CERLIS
• "Une écriture masculine de l’intime"
Séance du séminaire TELEMME
20 novembre, 15-17h
MMSH, salle Emile Temime, Aix-en-Provence
Présentation :
Si les journaux intimes de jeunes filles sont, depuis les travaux de Philippe Lejeune, une pratique bien identifiée, ceux tenus par des jeunes gens sont plus rares. Le journal de Léo Latil, jeune Aixois de la fin du XIXe siècle, s’interroge à la fois sur le rapport du sujet écrivant à son écriture et à l’art, et à la question de son identité. Si tout artiste est un peu comme Narcisse, c’est par l’amitié fusionnelle éprouvée pour Darius Milhaud qu’est posée explicitement, dans le journal de Léo, la question d’un genre qui se cherche. Comment l’expérience oppressive ou libératrice du genre joue-t-elle dans le rapport à soi si troublé dévoilé par l’écriture intime ? C’est un des thèmes qui fait l’originalité de ce document inédit.
Intervenantes :
Nicole CADÈNE, Telemme-GeFem Présentation
Chantal GUYOT-DE LOMBARDON, Telemme-GeFem Le Journal intime de Léo Latil (1890-1915) : modalités d’un mauvais genre
Contact :
klambert@unice.fr
• Virginie Sassoon, "Femmes noires sur papier glacé"
Séance du séminaire Genre, Médias et Communication, organisé par les équipes MCPN du laboratoire CIM (Sorbonne Nouvelle) et EPIN du laboratoire COSTECH (UTC).
21 novembre 2014 de 10h à 12h
Institut des Sciences de la Communication (ISCC), Salle André Akoun, 1er étage, 20, rue Berbier-du-Mets, 75013 Paris
Résumé :
Cette intervention s’intéresse à un espace médiatique méconnu : la presse féminine noire. Située dans l’angle mort du modèle républicain français, là où la couleur et le sexe séparent les publics, cette presse s’est développée en France dans les années 1980. La presse féminine noire ouvre une sphère de représentation en marge des médias dominants, loin des images victimaires associant les femmes noires à la pauvreté et les excluant de la modernité. Est-elle pour autant porteuse de revendications et d’une idéologie émancipatrice ?
Cette intervention propose une présentation synthétique de son histoire, de son économie ainsi qu’une analyse de contenus. Nous questionnons tour à tour les ressources culturelles diasporiques, les représentations de la « beauté noire », le féminisme et les figures de la réussite mis en avant par ces magazines. S’inscrivant dans le champ de recherche en devenir des Black Studies « à la française », ce travail soulève les enjeux relatifs à la reconnaissance des minorités comme réceptrices mais aussi productrices des médias.
Virginie Sassoon est rattachée à l’IFP, Université Panthéon-Assas, Laboratoire CARISM
Contact :
nellyquemener@hotmail.com
• Barkahoum Ferhati, "Guerre et genre. Femmes chrétiennes et femmes musulmanes pendant la guerre d’Algérie"
Séance DÉPLACÉE (initialement prévue le 27 novembre) du séminaire "Genre, politique, sexualités. Orient/Occident"
Jeudi 4 déc. de 17h à 19h en salle 1, rdc, 190 avenue de France (13e).
Présentation :
B. Ferhati, historienne et anthropologue, directrice de recherche au CNRPAH (Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques, Alger), a mené plusieurs recherches sur les questions liées à la sexualité des femmes dans le monde arabe (prostitution, excision) et au célibat féminin dans la société algérienne (en particulier).
Elle interviendra dans la seconde partie de la séance du 20 novembre ( "Genre et associationnisme", dont la conférence principale sera prononcée comme prévu par Laura Pisano, historienne, professeure à l’université de Cagliari) sur le thème des associations féminines face à l’excision au Soudan.
Contact :
veauvy@msh-paris.fr
• Liste mise à jour de l’ensemble des séminaires de recherche de la spécialité Genre, Politique et Sexualité du master de sciences sociales de l’EHESS :
http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2014/mention/16/
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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 15 novembre
"Equal is not Enough. Exploring novel theoretical and empirical approaches to study the shaping of (in)equalities"
De Meerminne, University of Antwerp city campus, Antwerpen (Anvers, Belgique)
We are pleased to invite you to the international conference Equal is not Enough : Exploring novel theoretical and empirical approaches to study the shaping of (in)equalities organised by the Policy Research Centre on Equality Policies (PRCEP).
The PRCEP organised its first Equal is not Enough conference in 2006, and then again in 2010. The third edition of this conference will take place in Antwerp (Belgium) from 4 till 6 February, 2015.
Equal is not Enough conferences aim to generate a better understanding of contemporary inequalities by mobilising multi-disciplinary insights. This edition looks into the causes, consequences and the dynamics of inequality along socio-demographic lines in contemporary societies, and further examines the policies to combat it. It addresses grounds of inequality such as gender, gender identity and gender expression, ethnicity, sexual preference, disability, class, age, and educational background as well as their intersections. The conference is designed to stimulate fresh impulses and cross disciplinary interactions.
The conference is organised in four thematic sections :
Section 1 : The relation between law and social policy
Section 2 : (Re)shaping (in)equalities in and through politics and policies
Section 3 : Diversity and (in)equality in work and organisations
Section 4 : Equality, policy and the life course
Key note speeches will be given by : Professor Sylvia Walby (Lancaster University), Professor Jeff Hearn (University of Huddersfield, Hanken School of Economics, and Örebro University), Professor Dagmar Schiek (University of Leeds).
Further information on the conference theme, the keynote lectures, and how to submit proposals to the conference may be downloaded here (pdf). We also invite you to visit the ’Equal is not Enough’ website. For more information on the conference, please contact Dr. Eline Severs.
Paper-givers have to pre-register in order not to forfait their place in the programme. The deadline for paper-givers is November 15, 2014.
People who wish to attend the conference are required to register (deadline : December 15, 2014) and pay their relevant conference fee.
Infos :
http://www.equalisnotenough.org
Lieu et coût
• Avant le 12 décembre
"La musique classique et ses publics à l’ère numérique"
Colloque international
Comité d’organisation :
Stéphane Dorin (professeur, Université de Limoges) Anne Monier (doctorante, EHESS/Columbia University) Adrien Pégourdie (docteur, Université de Limoges) Myrtille Picaud (doctorante, EHESS)
Quentin Coudert (EHESS)
Kevin Le Bruchec (EHESS)
Comité scientifique
Claudio E. Benzecry (University of Connecticut)
Esteban Buch (EHESS)
Myriam Chimènes (CNRS)
Olivier Donnat (DEPS, Ministère de la Culture) Jean-‐Louis Fabiani (EHESS/Central European University) Robert J. Flanagan (Stanford University)
Jane Fulcher (Michigan University)
Antoine Hennion (Ecole des Mines)
Pierre-‐Michel Menger (EHESS/Collège de France) Emmanuel Pedler (EHESS)
Koen van Eijck (Erasmus University)
William Weber (California State University, Long Beach)
Gaîté lyrique (Paris) le 4 février 2015 La Villette (Paris) les 5 et 6 février 2015
Argumentaire :
(Dans le cadre de ce colloque sur la musique classique et ses publics, nous recherchons particulièrement des travaux portant sur la dimension/les inégalités genrées sur le sujet des musiques classiques, des formes du concert, des publics etc., si certain.es d’entre vous travaillent sur cela, n’hésitez pas à soumettre quelque chose.)
A l’occasion de la parution de l’enquête, issue d’un programme PICRI de la Région Île-de-France et d’un programme Paris 2030 de la Ville de Paris et dirigée par Stéphane Dorin, sur l’auditoire des concerts de musique classique, en France, un colloque international et pluridisciplinaire est organisé à la Gaîté lyrique et à la Villette (Paris) les 4, 5 et 6 février 2015.
Y seront présentées, outre les résultats de l’enquête et les comparaisons internationales, des communications portant sur les publics des différents genres musicaux classiques, de la musique ancienne à la musique contemporaine ou de l’opéra. Si le vieillissement et le rétrécissement de la base sociale de ces publics sont désormais connus, voire rebattus, quelles leçons pouvons-nous en tirer quant au statut de la musique classique dans la culture contemporaine ? Quelles sont les caractéristiques et l’étendue des inégalités sociales et culturelles d’accès à ces formes musicales ? L’idée de générations culturelles différentes est-elle pertinente dans l’explication de ces évolutions ? Quel rôle la musique classique joue-t-elle dans la montée de l’éclectisme culturel et musical, en France et ailleurs ? Comment s’articule-t-elle aux nouvelles expressions musicales et aux autres pratiques artistiques ? Quelle est la place de la musique classique dans la reconfiguration de la culture savante et légitime ?
On pourra s’interroger également sur le rôle de la médiation et sur les facteurs qui invitent à la sortie au concert. Dans quelle mesure les différents dispositifs d’action culturelle en direction de celles et ceux qui ne vont pas aux concerts de musique classique fonctionnent-‐ ils ? Quelles formes le concert peut-‐il prendre à l’heure d’une transformation profonde des pratiques culturelles à l’ère numérique ? Quels sont les facteurs qui influencent la sortie au concert ? Quel est le rôle de la sociabilité dans la venue au concert ? Et quelles sont les nouvelles formes de la sociabilité associée au concert classique ? Comment les différents publics s’approprient-‐ils la musique classique et selon quelles modalités ?
Sont aussi encouragées les communications portant sur l’histoire et l’économie des concerts. Ainsi, pourront être abordés les modèles organisationnels et le rôle des pouvoirs publics, du secteur privé et du secteur associatif dans le financement des concerts et des innovations. Les communications pourront également porter sur les différentes formes de la médiation, la construction d’un patrimoine musical ou encore les salles de concert, leur histoire et leur évolution. Les perspectives historiques, comparatives et internationales sont les bienvenues.
Au vu du développement de l’usage des technologies numériques de communication dans les pratiques culturelles, sont également mises en lumière les conditions permettant l’établissement de liens nouveaux entre la musique savante et les outils numériques, compris ici à la fois comme des instruments de communication et de diffusion. Le colloque sera aussi l’occasion de présenter et de discuter des initiatives issues du secteur numérique en direction de la musique classique, que ce soit sur le plan de la production ou de la diffusion. Ainsi, quelles formes prennent les initiatives numériques en direction du patrimoine musical mais aussi des concerts ? Quels usages les professionnels de la musique classique en développent-ils ? Le numérique fait-il émerger de nouveaux publics ou de nouvelles pratiques ? Quel rôle la prescription musicale sur Internet joue-t-elle ? Et dans quelle mesure le numérique transforme-t-il le rapport des mélomanes à la musique classique ?
Modalités :
Les propositions pourront être rédigées en français ou en anglais. Chaque proposition devra comporter les mentions suivantes :
Auteur(s)
Statut(s)
Discipline(s)
Établissement(s) et laboratoire(s) de rattachement
Adresse(s) électronique(s)
Titre de la communication
Résumé (entre 3.000 et 4.000 signes espaces compris)
Principales références bibliographiques
Les propositions de communication devront parvenir par mail avant le 12 décembre 2014 à l’adresse suivante : stephane.dorin@gmail.com
Les réponses aux propositions seront adressées avant la fin du mois de décembre.
• Avant le 15 décembre
"Feminist, queer and postcolonial subjectivities in contemporary art : a history in motion"
International conference
Organizing committee :
Marie-laure Allain Bonilla, Émilie Blanc, Johanna Renard, Elvan Zabunyan, Laurence Bouvet-Lévêque, Nelly Brégeault, Isabelle Perreaudeau (cellule recherche de l’UFR Arts, Lettres, Communication, Université Rennes 2)
April 8-9-10, 2015 University Rennes 2
Presentation :
Since their explosion at the end of the 1960s, the historical feminist struggles have irrigated both artistic practices and theories, infusing fertile interchanges. On the one hand, by deconstructing discourses, images and ideologies that are shaping gender oppression in art, academic feminism has developed a new historiography. On the other hand, in order to raise issues of identity politics, artists have taken hold of this theoretical effervescence. The conference will thus consider the artwork through the lens of the relationships between artistic and intellectual experiences, between language and representations, and between text and image, from the 1980s to date. To go beyond the hegemonic discourses that render the diversity of subjectivities invisible, this conference will examine the resonances and circulations between the most challenging feminist, queer, and postcolonial theories, writings, and artistic practices at a global scale. By focusing on a transdisciplinary approach including visual arts, performance and literature, the conference will put the emphasis on the multiplicity of perspectives.
In the context of a global world, where contemporary art has turned into a transnational space, feminism, standing at the intersections of gender, postcolonial, and queer studies, must challenge the Eurocentric bias of the theoretical and critical paradigms. Defined as “knowledge without power” by Trinh T. Minh-ha, as a theory in the flesh according to Cherríe Moraga or, in the view of Teresa de Lauretis, as a reconfiguration of the frontiers between bodies and discourses, as well as a shift, both personal and conceptual, feminism encourages the decentralization, and the opening of spaces of friction. Indeed, fragmented, contradictory, and plural identities emerge from this plurality of worlds, invalidating the supposedly universal subject of feminism, and turning into transversal, transgressive, and transfeminist subjectivities. To express these subjectivities, to raise the “we” and the “I” from the subaltern subjects, feminists investigate language and knowledge, history and autobiography, representation and auto-representation, reclaiming their bodies through performance, happening, and dance, and redefining themselves through visual strategies. Thus, they are opening a wide project of deconstruction and re-creation.
Proposals can address, but are not limited to, the following topics :
Temporalities and histories :
History as a space of deconstruction of gender, race, class, and sexuality oppressions, and as a space of production of new narratives (from History to historieS)
Re-readings and reinventions, mythologies, and fictionalizations
Revision of myths and modernity traditions
Counter-colonial, decolonial narratives
Feminist, postcolonial, queer, and subaltern poetics / deconstructions of language :
Political semiology : liberating and reinventing through language
Feminist, queer, and postcolonial reconstructions of language : textual processes, syntactical strategies, renewal of grammar and vocabulary
The experimental language practices : bilingualism, linguistic hybridization phenomena (creoles, spanglish, border languages, etc.)
Circulations between theories and practices :
Thinking and creation : exchanges between artists and theorists
Artistic contributions to feminist, queer, and postcolonial theories : regimes of representation, analysis of the spectator’s position, subversion of the identities, and gender performativity, etc.
Resonances and shifts between politic consciousness, conceptualization, and feminist artistic expressions.
Submission procedure :
Please send an abstract of 300 to 500 words (excluding references) and a short biography to subjectivitesfeministes@gmail.com.
Submissiondeadline:15thDecember2014 - Notification:mid-January2015
• Avant le 11 janvier 2015
"Histoire des problématiques de genre dans les jeux"
Colloque bilingue (français/anglais)
26-27 juin, Grande Bibliothèque (Montréal, Canada)
Argumentaire :
Depuis le début des années 1990, plusieurs chercheur(se)s sont préoccupé(e)s par la prolifération des stéréotypes de genre et des récits sexistes dans les jeux vidéo, de même que par le plus faible pourcentage de femmes joueuses et conceptrices de jeux. Au fil du temps, les solutions proposées pour éviter le sexisme et pour réduire les écarts entre les hommes et les femmes ont suivi trois grandes tendances.
Première vague de féminisme vidéoludique
Devant l’importance grandissante des technologies numériques au cours des années 1990, plusieurs faisaient la promotion de jeux spécifiquement conçus pour les filles. Même si ces jeux risquaient de naturaliser la division binaire des genres, il semblait plus réaliste d’amorcer la transformation de l’industrie du jeu par la création d’un espace dans lequel les jeunes filles se sentiraient à l’aise de jouer. Au même moment, des groupes comme Quake Grll faisaient la preuve que les joueuses peuvent tirer plaisir à combattre les garçons sur leur propre terrain.
Deuxième vague de féminisme vidéoludique
Durant la décennie 2000-2010, le nombre de joueuses augmentait, mais la rareté des conceptrices de jeux vidéo, la marginalisation des joueuses professionnelles et la prolifération d’avatars stéréotypés persistaient. Alors que la conception du genre comme construit social gagnait du terrain, plusieurs voix s’élevaient pour réclamer la création de jeux qui plairaient autant aux hommes qu’aux femmes. Plusieurs chercheur(se)s surfaient également sur cette « deuxième vague » de féminisme vidéoludique, en déplaçant leur centre d’intérêt vers les facteurs sociaux qui expliquent la disparité entre les pratiques de jeu masculines et féminines. La plupart des discussions portant sur les problématiques de genre dans les jeux demeuraient toutefois centrées sur les femmes hétérosexuelles blanches.
Troisième vague de féminisme vidéoludique
Après deux décennies de féminisme vidéoludique, plusieurs concentrent désormais leur attention sur les représentations alternatives de genre, les thématiques LGBT, la réflexivité, la diversité, la sexualité et la masculinité dans les jeux vidéo. Inspiré(e)s par les plus récentes théories féministes et par la théorie queer, de plus en plus de chercheur(se)s adoptent une approche intersectionnelle des variables genre/classe/race/âge ou encore, une approche postmoderne du genre comme quelque chose que l’on « fait » et que l’on peut explorer sur une base individuelle, amorçant, par le fait même, une troisième vague de féminisme vidéoludique.
Conférence :
Présentée en collaboration avec TAG (Technoculture, Arts and Games, Université Concordia), CMS|W (Comparative Media Studies | Writing, MIT), Canada Research Chair in Game Studies & Design (Université Concordia), LUDOV (Laboratoire Universitaire de documentation et d’observation vidéoludiques, UdeM), Homo Ludens (UQAM) et BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec), cette deuxième édition du symposium annuel Histoire du jeu fournira non seulement l’occasion de passer en revue l’histoire du genre dans les jeux, mais aussi de documenter l’émergence d’une troisième vague de féminisme vidéoludique. Les professionnel(le)s et les chercheur(se)s provenant de n’importe quelles disciplines sont invité(e)s à soumettre une proposition en français ou en anglais qui s’insère dans l’un des quatre axes suivants :
Axe 1 : Féminisme vidéoludique
Conférencières invitées : Suzanne De Castell et Jennifer Jenson, cofondatrices de Feminists in Games (FIG)
Comment les études du genre dans les jeux vidéo ont-elles évolué au fil des décennies ? Est-ce que les chercheur(se)s ont trouvé des manières d’étudier le sujet sans essentialiser les différences entre les genres et sans homogénéiser la catégorie « femme » ? En quoi la troisième vague de féminisme vidéoludique se distingue-t-elle des deux premières ? Comment les études du genre dans les jeux vidéo peuvent-elles s’inspirer des études du genre dans les jeux « traditionnels » (jeux de rôle, jeux de table, poupées, etc.) ?
Axe 2 : Représentations vidéoludiques
Conférencière invitée : Adrienne Shaw, auteure du livre Gaming at the Edge : Sexuality and Gender at the Margins of Gamer Culture (University of Minnesota Press, 2015)
Comment les représentations de genre dans les jeux ont-elles changé ? Quelles similarités et différences peut-on observer entre celles des jeux vidéo et celles des jeux « traditionnels » ? Est-ce que les personnages stéréotypés sont toujours aussi présents dans le paysage vidéoludique ou est-ce qu’une plus grande place est accordée aux avatars nuancés, androgynes et queer ? Existe-t-il plus de jeux sérieux, de jeux indépendants ou de machinimas qui éduquent les joueurs et les joueuses sur les problématiques de genre ou qui ébranlent l’hétéronormativité ?
Axe 3 : Design de jeu
Conférencière invitée : Brie Code, programmeuse en chef du jeu Child of Light (Ubisoft, 2014)
Comment la participation des femmes à titre de joueuse et de conceptrice a-t-elle transformé le design de jeu ? L’industrie du jeu a-t-elle intégré de nouveaux genres vidéoludiques qui suscitent l’intérêt des femmes ? A-t-elle plutôt incorporé, dans les genres traditionnels, des éléments nouveaux qui attirent les joueuses ? L’évolution du design de jeu reflète-t-elle un changement de valeurs en ce qui concerne l’égalité homme/femme ou une plus grande tolérance à la diversité ? Les jeux vidéo offrent-ils une plus grande liberté aux joueurs et aux joueuses que les jeux « traditionnels » ?
Axe 4 : Culture vidéoludique
Conférencier invité : Todd Harper, auteur du livre The Culture of Digital Fighting Games : Performance and Practice (Routledge, 2013)
Comment les dynamiques de genre ont-elles évolué dans les communautés vidéoludiques ? Ces communautés sont-elles plus ouvertes aux joueuses et aux joueurs homosexuels ? Dans quelle mesure le sexisme et le harcèlement sexuel demeurent-ils présents dans la culture geek ? Existe-t-il de nouvelles formes de résistance ? Comment et dans quels domaines l’industrie du jeu a-t-elle transformé ses campagnes publicitaires de manière à rejoindre un auditoire plus varié que celui composé de jeunes hommes blancs ?
Modalités :
Les propositions de 800 mots (plus la bibliographie) devront être envoyées à GameHistoryMTL@gmail.com avant le 11 janvier 2015. Elles doivent être anonymes, inclure un titre et comporter le synopsis détaillé d’une présentation de 20 minutes. Dans votre courriel, veuillez spécifier l’axe dans lequel vous croyez vous insérer, en plus de fournir votre nom, votre titre et une courte biographie. Les propositions seront évaluées par des membres du comité scientifique. Un projet de publication avec processus d’évaluation à l’aveugle sera lancé à la suite de la conférence.
http://www.sahj.ca/?lang=fr
• Avant le 1er avril 2015
"Pleasure and Danger : Sexual Freedom and Feminism in the Twenty-First Century"
Signs : Journal of Women in Culture and Society invites submissions for a special issue titled “Pleasure and Danger : Sexual Freedom and Feminism in the Twenty-First Century” slated for publication in the Autumn 2016 issue. Please circulate widely.
At the heart of the feminist project is a persistent concern with thinking through the “powers of desire” (Snitow, Stansell, and Thompson 1983) and expanding the potential for sexual and gender freedom and self-determination at the same time that we combat sadly persistent forms of sexual danger and violence. Exemplified in the US context by Carole Vance’s landmark collection, Pleasure and Danger : Exploring Female Sexuality, feminist debates over sex, gender, and society have been incendiary. First published in 1984, as proceedings of the infamous “Scholar and the Feminist” conference at Barnard, which initiated the equally infamous “sex wars,” this volume reproduced intense dialogue while also contributing to a much broader investigation of the politics (and pleasures, and dangers) of sexuality within feminist theory and culture. Articles that threw down gauntlets were subsequently canonized and celebrated. Much has changed since that explosive conference and book. Even the subtitle – “exploring female sexuality” – would now be more deeply interrogated (biologically female ? presumptively heterosexual ?) and certainly pluralized. But however reframed, the paradoxical joining that is “pleasure and danger” remains poignantly relevant.
For this special issue, we invite transdisciplinary and transnational submissions that address questions and debates provoked by the “pleasure and danger” couplet. Submissions may engage with the historical (how different is our moment from that formative “sex wars” era ? have the sex wars moved to new terrain such as trafficking and slut-shaming ?) ; the representational (how does the digital era transform our sexual lives ? what does “livestreaming” sexual assault do to/for feminist organizing ? what possibilities are there for feminist and queer imagery in an era of prolific porn, commodified otherness, and everyday inclusion ?) ; the structural (how do race, ethnicity, religion, and national cultures enable and constrain sexual freedoms ? how do carceral and governance feminisms frame and perhaps contain earlier liberatory impulses ?) ; and/or the intersectional (how do we analyze the mutually constituting relations of sexuality, gender, race, ethnicity, class, nationality, ability, age, and so on ?). There are local and global questions to be asked and strategic arguments to be resolved. And the very terms are themselves constantly debated (whose pleasure are we speaking of and for ? who is the “we” doing that speaking ? who is imagined to be “in danger ?” how does “gender” signify differently in that couplet from “sexuality ?”)
We particularly encourage analyses from all regions of the globe that address pressing concerns and that do so in a way that is accessible and, well, passionate ! We encourage bold and big thinking that seeks to reckon with the conundrum still signaled by the pleasure/danger frame. We especially seek submissions that attend to the couplet itself, to the centrality of pleasure/danger within the project of making feminism matter and resonate in ways both intimate and structural, deeply sensual and liberatory, simultaneously championing multiplicities of pleasures and a lasting freedom from violence and abuse.
The deadline for submissions is April 1, 2015.
Manuscripts may be submitted electronically through Signs Editorial Manager system at http://signs.edmgr.com <http://signs.edmgr.com/>
. Please choose the article type “Pleasure and Danger - Special Issue Article.” Guidelines for submission are available at ttp ://www.journals.uchicago.edu/Signs/instruct.html.
This call is available online at http://signsjournal.org/for-authors/calls-for-papers/ or for download as a PDF at http://signsjournal.org/wp-content/uploads/2014/10/Signs-CFP-Pleasure-and-Danger.pdf.
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4 - THÈSES :
• Ela Callorda Fossati a soutenu sa thèse de doctorat en sciences économiques intitulée "Le travail domestique revisité à travers les enquêtes emploi du temps et les transformations du salariat. Diversité internationale des institutions du travail et étude du cas de l’Uruguay" le vendredi 7 novembre à 14 heures à l’Université de Bordeaux.
Jury :
Marie-Claude BERGOUIGNAN, Professeure émérite, GREThA UMR CNRS 5113 – Université de Bordeaux
François COMBARNOUS, Maître de conférences, GREThA UMR CNRS 5113 – Université de Bordeaux, co-directeur de thèse
Yves A. FAURÉ, Directeur de recherche émérite, PRODIG UMR CNRS 8586 – Université de Paris 1/ IRD, co-directeur de thèse
Isabelle GUÉRIN, Directrice de recherche, CESSMA UMR 245 – Université de Paris 7/IRD, rapporteure
Ariane PAILHÉ, Directrice de recherche, UR 09 Démographie économique – INED, rapporteure
Rachel SILVERA, Maîtresse de conférences, Université de Paris X
Résumé :
Dans un contexte de déclin de la norme de « l’homme gagne-pain », s’appuyant sur une démarche pluridisciplinaire, cette thèse revisite le cadre d’analyse du travail domestique. Un premier chapitre adopte une perspective internationale incluant les pays en développement (PED) en vue de discerner la diversité et la singularité des institutions du travail. Vient ensuite l’étude du cas de l’Uruguay qui montre une rupture récente dans le legs, certes hybride, des institutions du travail libérales et la mise en place d’un modèle dit post-libéral, où la négociation collective occupe une place clé, y compris aux marges du salariat, en intégrant le service domestique. La réflexion théorique renvoie sur le plan des structures à l’unité définitionnelle du mode de production domestique, souligne les limites des principaux corpus de la théorie économique – la rationalité instrumentale de la théorie néoclassique et le fonctionnalisme de l’approche marxiste – et explore le renouveau conceptuel porté par le care dès lors qu’il introduit la dimension interpersonnelle et les affects. Cette recherche s’empare des défis méthodologiques soulevés par les enquêtes emploi du temps (EET) dans les PED, outil privilégié pour mesurer le temps de travail domestique à partir de la collecte de données sur les activités quotidiennes. L’exploitation de l’EET uruguayenne (MUT-ECH 2007) permet d’identifier les déterminants de la charge domestique des conjointes et teste pour les biactives l’hypothèse dite d’autonomie et ses prolongements. Leur revenu en termes absolus constitue un facteur notable diminuant le volume domestique qu’elles accomplissent. Le service domestique est la seule forme d’externalisation exerçant un effet substitutif. Toutefois, ces résultats sont nuancés au regard du caractère composite du travail domestique et de son inégale répartition dans le couple.
Mots-clés :
Modèles d’institutions du travail, comparaison internationale, Uruguay, emploi dans le service domestique, travail domestique, care, enquêtes emploi du temps, déterminants de la charge domestique des conjointes, externalisation domestique.
Classification JEL :
B54, C82, C83, D13, J16, J49, J58, J80, O54, P51.
Contact :
ecallorda@msn.com
• Darine Bsaibes a soutenu sa thèse intitulée "Artistes et artisanes : points de vue croisés entre art féministe et arts populaires du proche-Orient" le 14 novembre à l’université Paris 8.
Jury :
Randi Deguilhem
Hélène Marquié
Silvia Naef
Antonietta Trasforini
Nadia Setti (directrice de thèse)
Résumé :
La thèse de doctorat intitulée Artistes et artisanes : points de vue croisés entre art féministe et arts populaires du proche-Orient porte sur ce qui se passe et ce qui s’est passé dans la zone du Proche-Orient lors de sa transition d’un monde culturel de l’art caractérisé par un art « artisanal » et populaire et donc « non professionnel » ou « pas sérieux », à une définition et conception de l’art « occidental », selon lesquelles le progrès téléologique de l’art détacherait complètement l’artiste de la société. Cette vision fondée sur une représentation de l’artiste en tant que mâle, blanc, bourgeois, produit une histoire discriminante à maintes niveaux : par exemple tout l’art anthropologique et ethnique en est exclu.
[...]
http://www2.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article3825
Contact :
darineb@hotmail.fr
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5 - Soutiens concours CNRS :
• LEGS
Au premier janvier 2015, la nouvelle UMR 8238 LEGS (Laboratoire d’études de genre et de sexualité) va entamer sa carrière institutionnelle.
Le Laboratoire LEGS (UMR 8238 CNRS/Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis et Université Paris Ouest) invite les candidat-e-s aux concours CNRS 2015 pour les sections 33, 35, 36 et 40, qui souhaiteraient demander le soutien de notre équipe, à contacter Anne E. Berger (aeb4@cornell.edu), Patricia Paperman (patriciapaperman@wanadoo.fr) et Guillaume Garel (guillaume.garel@univ-paris8.fr) en joignant CV et projet de recherche (y compris dans une version provisoire) avant le 1er décembre. Une concertation aura lieu avec l’UMR CRESPPA pour les candidatures en sections 36 et 40. Les candidat-e-s seront informé-e-s au plus tard le 12 décembre de leur soutien éventuel par le LEGS en fonction de la qualité du dossier et de la pertinence scientifique du projet de recherche pour le laboratoire.
Les candidat-e-s soutenu-e-s par le LEGS seront reçu-e-s par les membres du laboratoire proches de leur objet à partir du 12 décembre pour relecture et finalisation du projet. Des auditions blanches seront organisées au début de l’année 2015.
L’UMR LEGS est une nouvelle unité de recherche interdisciplinaire dédiée aux études de genre et de sexualité. Elle a vocation à faire travailler ensemble humanités, sciences sociales et arts.
Ses recherches sont actuellement regroupées en 4 axes :
Théorie(s), Langues, Discours
Politique, Esthétique et Poétique des Corps
Genre, Race, Nations
Care, Ethique, Education
• CSU
Le CSU est une des trois équipes de l’UMR Cresppa (CSU, GTM, Labtop). Le programme scientifique du Cresppa s’articule autour d’une double appartenance disciplinaire, à la sociologie et la science politique, et de 3 thématiques transverses :
. Genre et rapports sociaux de sexe
. Au croisement du travail et des classes sociales : dominations, exploitations, résistances
. Frontières et dynamiques de la citoyenneté.
Au sein du CRESPPA, les travaux du CSU se déclinent autour de trois axes propres : Ville, catégories et ségrégations urbaines ; Culture ; Santé
1) Rappel des procédures du concours chercheurs du CNRS
Les différentes procédures sont expliquées sur le site du CNRS. Les dossiers de candidatures y figurent également. Nous invitons les candidat-e-s à s’y reporter : http://www.dgdr.cnrs.fr/drhchercheu...
Détail complet :
http://www.csu.cnrs.fr/spip.php?article717
• IRISSO
Le Laboratoire IRISSO (UMR 7170 CNRS/Université Paris-Dauphine) invite les candidats aux concours CNRS 2015 pour les sections 36 et 40, qui souhaiteraient demander le soutien de notre équipe, à contacter Dominique Méda (dominique.meda@dauphine.fr), directrice, Marlène Benquet (marlene.benquet@dauphine.fr) et Benjamin Lemoine (benjamin.lemoine@dauphine.fr) en joignant CV et projet de recherche (y compris dans une version provisoire) avant le 30 novembre. Les candidats seront informés au plus tard le 10 décembre de leur soutien éventuel par l’IRISSO en fonction de la qualité du dossier et de la proximité de l’objet de recherche des candidats avec les axes du laboratoire.
Les candidats soutenus par l’IRISSO seront reçus à leur convenance par les membres du laboratoire proches de leur objet dès le 10 décembre pour finaliser leur projet, le faire relire et participer à des auditions blanches au début de l’année 2015.
Les axes de recherche de l’IRISSO ont donné naissance à huit pôles regroupant les chercheurs par approches et/ou terrains de recherches : « Sociologie politique des faits économiques », « Réseaux sociaux et organisationnels ». « Mutations du travail et de l’emploi et politiques sociales » , « Education et culture », « Sociologie urbaine et sociologie économique des territoires « , « Expertise et action publique « , « Genre, diversité et discrimination », « Politisation et comportements politiques ».
D’un point de vue méthodologique, les chercheurs utilisent aussi bien des méthodes qualitatives (entretiens, ethnographie, analyse d’archives) que des méthodes quantitatives complexes : analyse de réseaux, multi-niveaux, analyse factorielle, prosopographie, bases de données temporelles, etc.
Pôle de recherche genre du laboratoire :
« Genre, diversité et discrimination » : Etude du genre comme perspective théorique et du genre comme catégorie sociale. http://irisso.dauphine.fr/fr/axes-et-poles-de-recherche/pole-genre-diversite-et-discrimination.html
• Centre Emile Durkheim
Comme chaque année, le Centre Emile Durkheim appuie et accompagne activement les candidatures au CNRS (commissions 36 et 40) dont le projet s’articule avec celui de notre laboratoire.
Le laboratoire se situe à Bordeaux. Le Centre Emile Durkheim – science politique et sociologie comparatives est une Unité Mixte de Recherche (UMR5116) formée en janvier 2011 sous les tutelles du CNRS, de Sciences Po Bordeaux et de l’Université Bordeaux Segalen (aujourd’hui Université de Bordeaux). Il occupe une position originale dans le paysage scientifique français en mettant l’accent sur le développement et la systématisation de la méthode comparative en sociologie et en science politique.
Ses activités s’organiseront, à partir du prochain quinquennal, autour de cinq axes thématiques :
Identifications
Vulnérabilité, Inégalités, Parcours
Savoirs
Légitimités, Organisations et représentation(s)
Sociologie(s) de l’international
Des ateliers transversaux permettent de croiser les recherches et activités des membres du laboratoire autour d’objets ou problématiques communes.
Dans l’éventualité où d’une demande de soutien au CED, merci de joindre les documents suivants :
Pré-projet de 3 à 5 pages (40 000 signes maximum dans le cas d’un projet plus abouti).
Curriculum vitae.
Les demandes seront confiées à des rapporteurs.euses et examinées collégialement dans le courant du mois de décembre.
Pour plus d’informations, contacter le directeur du laboratoire : Andy Smith a.smith@sciencespobordeaux.fr d’ici le 5 décembre 2014.
• CERLIS
Les candidates et les candidats au concours de recrutement du CNRS en 2015 (en sections 36 ou 40) qui souhaitent bénéficier du soutien du Centre de Recherche sur les Liens Sociaux (CERLIS, UMR 8070 - Université Paris Descartes – Université Sorbonne Nouvelle ; Sorbonne Paris Cité) sont invité(e)s à prendre rapidement contact avec la direction du CERLIS (direction.cerlis@parisdescartes.fr et olivier.martin@parisdescartes.fr), puis de leur adresser, au plus tard pour le 1er décembre 2014, un dossier constitué des documents suivants :
une lettre de motivation ;
un pré-projet de 5 à 10 pages ;
un CV (comportant une liste de publications)
un résumé de la thèse, accompagné du rapport de soutenance de thèse ou les pré-rapports si la thèse n’a pas encore été soutenue.
Pour mieux connaître le CERLIS, ses domaines de recherche et ses membres, n’hésitez pas à consulter le site web (en cours de refonte) : http://recherche.parisdescartes.fr/CERLIS.
Les candidats retenus bénéficieront d’une aide active à la préparation de leur dossier et notamment de leur projet de recherche ainsi que d’une préparation à l’audition (le cas échéant).
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6 - EN LIGNE :
• revue Travail, genre et société, "Vues d’ailleurs", La Découverte, 248 p., 25 euros. ISBN : 9782707183316
Parcours
Maïssa Bey, Lettres d’Algérie
propos recueillis par Christine Détrez et Marlaine Cacouault-Bitaud
Vues d’ailleurs
Dossier coordonné par Margaret Maruani et Monique Meron
Figures de migrant-e-s en Chine, Shi Lu
Reconfiguration des politiques sociales au Brésil, Isabel Georges
Le prix de l’engagement. Salariées et militantes au Mexique, Mathieu Caulier
Femmes dans le journalisme sportif en Suisse, Lucie Schoch et Fabien Ohl
MUTATIONS
Souffrance au chômage, Emmanuelle Roupnel-Fuentes
Les femmes prennent le volant, Yoann Demoli
CONTROVERSE
coordonnée par Christine Bard et Marion Paoletti
La France, féministe ou antiféministe : une vraie-fausse controverse ?
Féminisme-antiféminisme : la ligne de partage, Françoise Picq
Antiféminisme : pas d’exception française, Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri
Contre l’antiféminisme, le féminisme prend des couleurs, Nacira Guénif-Souilamas
Femmeusesaction #30, un roman-photo, Cécile Proust
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Vues_d_ailleurs-9782707183316.html
• revue Synergies Italie, "Les discours institutionnels au prisme du « genre » : perspectives italo-françaises"
Coordonné par Silvia Nugara
La réflexion proposée par ce numéro de Synergies Italie interroge le rapport entre deux notions très complexes, celle d’institution et celle de genre / gender, par l’intermédiaire du discours, c’est-à-dire de productions verbales analysées à la lumière de l’articulation langagier / social.
http://gerflint.fr/Base/Italie10/italie10.html
• Eleanor B. Leacock, "Le genre dans les sociétés égalitaires", revueperiode.net
Comment expliquer l’oppression des femmes, et sa diffusion à travers le monde et les sociétés ? Poser cette question, c’est s’opposer au récit mythique selon lequel les femmes auraient été de tout temps et en tous lieux opprimées. Et en effet, cette hypothèse d’une universalité du sexisme prend racine dans un grand nombre de discours scientifiques ou pseudo-scientifiques, dans une partie de l’anthropologie et de la sociobiologie. Dans ce texte, Eleanor Leacock, anthropologue féministe, met en lumière les soubassements eurocentriques et sexistes de telles conceptions. Elle décrit une organisation sociale égalitaire dans les sociétés indigènes d’Amérique du Nord auxquelles les chercheurs étaient aveugles ou bien qui avaient été bouleversées par l’impérialisme occidental et l’émergence du commerce. À partir de ce récit, elle propose quelques pistes pour penser l’émergence historique de l’oppression des femmes d’un point de vue matérialiste.
http://revueperiode.net/le-genre-dans-les-societes-egalitaires/
• David Masclet, "Economie expérimentale et discrimination homme/femme", plus.franceculture.fr
Conférence organisée par l’Espace des Sciences de Rennes le 12 février 2013 avec l’économiste David Masclet, directeur de recherche du CNRS au Laboratoire CREM de Rennes, il a reçu la Médaille de Bronze 2012 du CNRS.
Que nous apprennent les avancées récentes en économie sur la discrimination à l’égard des femmes sur le marché du travail ? Les femmes restent toujours largement sous-représentées au sein des postes de direction et reçoivent en moyenne un salaire inférieur à celui des hommes. D’où viennent ces différences de traitement entre les hommes et les femmes ? Les avancées récentes en économie et en particulier en économie expérimentale apportent un éclairage nouveau et original sur les raisons expliquant les écarts de salaire entre les hommes et les femmes.
http://plus.franceculture.fr/economie-experimentale-et-discrimination-homme-femme
• Parution des actes du colloque international de Florence "Violet del Palmerino ; Aspetti della cultura cosmopolita nel salotto di Vernon Lee : 1889-1935. A cura di Serena Cenni, Sophie Geoffroy e Elisa Bizzotto" Atti del convegno internazionale di studi, Firenze, 27-28 settembre 2012. 259 pp.
http://thesibylblog.com/2014/11/02/publication-violet-del-palmerino/
Les actes en ligne :
http://www.consiglio.regione.toscana.it/upload/eda/pubblicazioni/pub4020.pdf
• Enfance et Homoparentalités. Homoparentalité, fonctionnement familial, développement et socialisation des enfants
Ce carnet Hypotheses vise à proposer des informations tant aux familles qu’aux chercheurs sur l’étude longitudinale de la socialisation et du développement des enfants qui grandissent actuellement au sein de familles homoparentales. Le site permettra le suivi de l’avancée de la recherche et des travaux menés sur le thème.
http://homoparent.hypotheses.org
• Barnard Center for Research on Women
The Barnard Center for Research on Women hosts a programming series that explores a wide range of feminist and social justice issues like women’s rights, gen...
qui comprend notamment les interventions suivantes :
Redefining Realness : a salon in honor of Janet Mock
Tina Campt : Black Feminist Futures and the Practice of Fugitivity
CeCe McDonald, Reina Gossett, and Dean Spade : Fighting the Isolation and Dehumanization of Prisons and Policing
Roderick Ferguson - Socialism in Black Queer Time : The 1970s and the Erotic Potentials of Radical Politics
Staking Our Claim : Trans Women’s Literature in the 21st Century
Queer Dreams : Building Alternative Queer/Trans Social Justice Infrastructure
Ziba Mir-Hosseini : The Potential and Promise of Feminist Voices in Islam
Angela Y. Davis - The Death Penalty : Dialectics of Innocence
https://www.youtube.com/user/BCRWvideos
• Addabbo T., Galvez-Muñoz L., Lyberaki, A., Ordioni, N, "The impacts of the Crisis on Gender Equality and Women’s Wellbeing", UNICRI, Turin, 2014
The current global financial crisis has heavily affected economies and markets around the world, but the burden of the crisis has clearly produced different impacts on men and women’s lives. Due to their specific characteristics in economic performance and political, social and cultural contexts, countries have handled the crisis and attended to the relevant gender dimensions in different ways. The approach to gender through an economic lense is relatively new, while studies exploring the impact of the economic downturn and macroeconomic policies across gender are small in number, although extremely important.
http://www.unicri.it/news/files/VAW_draft_last_lowq.pdf
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7 - PUBLICATIONS :
• Christophe Broqua & Catherine Deschamps (eds.), L’Échange économico-sexuel, Editions EHESS, 420 p., 17 euros. ISBN : 978-2-7132-2459-1
Des maisons de passe en Bolivie aux clubs libertins parisiens, de l’homosexualité au Maroc aux mariages de convenance, cet ouvrage propose de repenser les logiques de l’échange économico-sexuel et des rapports de genre qui le fondent.
Cet ouvrage se veut un hommage critique à l’œuvre de Paola Tabet, anthropologue féministe qui contesta dès les années 1980 la distinction convenue entre sexualité « ordinaire » et sexualité « commerciale ».
Des maisons de passe en Bolivie aux clubs libertins parisiens, de l’homosexualité au Maroc aux mariages de convenance, il propose de repenser les logiques de l’échange économico-sexuel et des rapports de genre qui le fondent. Le regard de chercheurs de terrain montre combien sont ténues les frontières qui séparent intérêts et sentiments, contraintes et plaisirs, égalité et domination. En définitive, les transactions sexuelles apparaissent conditionnées par des rapports de pouvoir où interviennent en particulier la classe sociale, la « race », l’âge ou l’orientation sexuelle.
http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/lechange-economico-sexuel/
• Françoise Vouillot, Les métiers ont-ils un sexe ?, Belin, 72 p., 5,90 euros. ISBN 978-2-7011-8246-9
En France, seuls 12 % des métiers sont mixtes. Aux hommes, la production et l’ingénierie, aux femmes, l’éducation, la santé, le social.
Existerait-il des métiers plutôt féminins ou plutôt masculins ? Filles et garçons auraient-ils des aptitudes spécifiques qui les orienteraient « naturellement » vers des professions différentes ? L’objet de ce livre est de démonter les ressorts de la division sexuée du travail, porteuse d’inégalités, et de révéler tout l’intérêt pour la société d’une réelle mixité des métiers.
http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-les-metiers-ont-ils-un-sexe-22948.php
• Les Cahiers de l’AFHRC, "Genre et christianisme. Plaidoyers pour une histoire croisée", n°42, Editions Beauchesne. ISBN : 9782701020334
Sous la direction de Matthieu Brejon de Lavergnée et Magali Della Sudda
La politisation des questions sexuelles en Europe a connu un moment de crispation particulièrement vif en 2012-2013 à la faveur de l’ouverture en France du mariage civil aux couples de même sexe qui, dans son projet initial, envisageait aussi la question de l’homoparentalité. Du « Mariage pour tous » à la « Manif pour tous », le « gender » – ou la « théorie du genre » – est devenu un des arguments clefs au cœur d’un débat où institutions religieuses et croyants, principalement catholiques, mais aussi protestants, juifs et musulmans, ont formé la pointe de l’opposition.
Pour autant, on ne saurait oublier que le genre a une histoire, que ses acceptions sont diverses et que l’historiographie anglo-saxonne l’a proposé voici trente ans comme une clef de lecture au même titre que d’autres catégories d’analyse plus familières au lecteur français comme la religion, la classe ou l’âge.
De l’histoire des femmes, qui offre des voies de renouvellement à la faveur du genre, à la plus jeune histoire des masculinités, les quatorze auteurs réunis par Matthieu Brejon de Lavergnée et Magali Della Sudda montrent de manière convaincante que le genre peut permettre de penser le religieux dans ses articulations avec le social, le politique, le culturel voire, en régime chrétien, son cœur même : la piété, la mystique et le miracle.
http://www.editions-beauchesne.com/product_info.php?products_id=1061
• Floya Anthias, Mojca Pajnik, Contesting Integration, Engendering Migration. Theory and Practice, Palgrave Macmillan, 2014, 280 p., 65 £. ISBN : 9781137293992.
The book provides an evaluation of some of the problems with current processes and policies on integration in Europe, both in relation to broader aims of democratization and in relation to the ways in which gendered assumptions and practices are embedded in the policies and outcomes of European migration regimes. The book analyses integration as a contested concept, providing a cross-disciplinary theoretical, empirical and policy-oriented analysis of the integration-migration nexus. Integration is analysed sociologically, politically and legally as a concept that reinforces boundaries of ethnicity and problematizes difference and diversity. Particular foci of the book include theoretical and empirical aspects of migrant incorporation in Europe ; citizenship, belonging and migration ; gendered structures, experiences and policies ; and the strategies of migrants in coping with nationally embedded protectionism. The book also explores notions of solidarity, cosmopolitanism and interculturalism, which can inform a more coherent and sustainable approach to social incorporation and inclusion within modern societies.
http://www.palgrave.com/page/detail/contesting-integration-engendering-migration-floya-anthias/?K=9781137293992
Compte rendu :
http://lectures.revues.org/16021
• Josephine Hoegaerts, Masculinity and Nationhood, 1830-1910. Constructions of Identity and Citizenship in Belgium, Palgrave Macmillan, 256 p., 60 £. ISBN 9781137391995
Masculinity and Nationhood, 1830-1910 looks at ’masculine’ patriotic behaviour in schools, army and parliament in nineteenth century Belgium. Schoolboys singing on excursion, soldiers acting out a shot wound on the maneuvering field and politicians raising their voices against effeminacy : all articulated their manly love of the nation in their own way. In recent years, much has been written about masculinity and citizenship in modern Europe. However, little is yet available about the learning process in which children and young men engaged in order to look, walk and talk like mature men and patriots. Belgium, at the crossroads between French, British and German notions of gender and citizenship, proves to be an ideal case-study to show not only how men were taught to move and fight, but also how they spoke and sang to express modern masculinity and patriotism.
http://www.palgrave.com/page/detail/masculinity-and-nationhood-18301910-josephine-hoegaerts/?K=9781137391995
Fédération de recherche sur le genre RING (FR 4120)
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