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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "La normativité de genre et ses effets sur l’enfance et l’adolescence", 24-29 septembre, Luxembourg
• "A quoi et comment dépenser son argent ? Hommes et femmes face aux mutations globale de la consommatgion en Afrique, Asie, Amérique latine et Europe", 29-30 mai, Nogent-sur-Marne
• "Effets de genre sur les sciences et les technologies", 9-10 mai, Orsay
• "Normes religieuses à l’épreuve des mutations de genre XIXe-XXIe siècles", 30-31 mai, Paris Pouchet
• "Enjeux politiques ( XVIe-XXe siècle)", 11 avril, Bordeaux
• "Journée-séminaire", 13 avril, Besançon
• "L’émotion - De l’espace privé à l’espace public - XIXe - XXIe siècles", 11-13 avril
2 - SEMINAIRES :
• "Les historiens et le genre : exemples de recherches actuelles", 6 avril, Paris Pouchet
• "Que fait la vulnérabilité au féminisme de la subversion ?", 3 avril, EHESS
• "Philosophie et genre. Réflexions et questions sur la production philosophique féminine en Europe du Sud au XXe s. (Espagne, Italie)", 12 avril, Paris
• Yannick Gallepie, "Pixels féministes, pixels queer. Etude socio-esthétique des processus de ré- appropriation du cinéma déployés par les militant-es féministes et queer radicaux grâce aux technologies numériques", 3 avril, Lyon
• Jordi Luengo-Lopez, "La Bohême entre corpus littéraire et corpus genré : regards français pour l’Espagne du début du XXè siècle", 5 avril, Besançon
• "Le genre à la scène et à l’écran : représentations et recompositions", 6 avril, Nantes
• "Le consentement et l’involontaire", mai, Paris Diderot
• Xavier Dunezat, "Observation ethnographique et biais essentialistes : quand l’observation hiérarchise les rapports sociaux", 4 avril, Paris Pouchet
• James M. Jasper, "The Many Emotions of Protest", 10 avril, EHESS
• Séverine Gojard, "L’apprentissage du « métier de mère » : transmission familiale, imposition de normes et contraintes quotidiennes", 5 avril, Paris
• "Genre et politique", 10 avril, CEVIPOF Paris
3 - APPEL A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 15 mai, "« Genre/genres » (Gender/Genres)", Créteil
• Avant le 31 mai, "Maîtresses et favorites dans les coulisses du pouvoir en Occident (Moyen Âge et Époque moderne)", Liège (Belgique)
• Avant le 1er septembre, "Solitaires, Solidaires - Women in French 2013", Leeds (Angleterre)
4 - RENCONTRE :
• Rencontre pour une structuration des études et recherches
sur le genre en Rhône-Alpes, 4 avril, Lyon
5 - PETITION :
• "Save the Women’s Library at London Metropolitan University"
6 - DOCTORAT :
• "Queer Theory in France", King’s College, Londres
7 - POSTES :
• Visiting Scholar for the Women’s, Gender, and Sexuality Studies Program, Boston (Etats-Unis)
• "LSE Fellowship in Gender Theory, Globalisation, and Development", Londres
8 - PUBLICATIONS :
• Nouvelles Questions Féministes, "Homophobies"
• Roland Pfefferkorn, Genre et rapports sociaux de sexe
• Mélanie Jacquemin, "Petites bonnes" d’Abidjan. Sociologie des filles en service domestique
• Catherine Mariette-Clot et Damien Zanone (ed.), La Tradition des romans de femmes. XVIII-XIXe siècles
• Cecilia González, Caroline Lepage, Laurence Mullaly et Antoine Ventura (ed.), Femmes, écritures et enfermements en Amérique latine
• Richard Poulin et Patrick Vassort (dir.), Sexe, capitalisme et critique de la valeur. Pulsions, dominations, sadisme social
• Vanessa Fargnoli, Viol(s) comme arme de guerre
• Gayle Rubin, Deviations - on feminism, queers, gender, and kink
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1 - COLLOQUES :
• "La normativité de genre et ses effets sur l’enfance et l’adolescence"
Congrès scientifique international
organisé par Transgender Luxembourg et l’université de Luxembourg.
Du 24 au samedi 29 septembre 2012 à Luxembourg
Présentation :
Le congrès vise avant tout à questionner les normes de genre et la place qu’elles occupent dans le développement et l’éducation de l’enfant en général. Une attention particulière sera accordée aux enfants et aux enfants de parents dont l’identité de genre et/ou l’orientation sexuelle divergent de ce qui est considéré comme la norme en vigueur. A cet égard, un éclairage critique sera apporté sur des questions telles que : « Qu’est-ce qui est le mieux pour l’enfant ? Qui le définit ? Qui le sait ? ».
Le congrès a aussi pour but du susciter un débat axé sur des résultats en vue de l’amélioration de l’intégration familiale et sociale des enfants, adolescentes et adolescents ne correspondant pas aux normes de genre dominantes. Il s’agit d’élargir l’éventail des connaissances concernant la variabilité des sexes biologiques, des identités de genre, des rôles sociaux et des orientations sexuelles, ainsi que leurs interactions.
Jusqu’à présent, le discours sur l’égalité des genres a plutôt porté sur les personnes qui se conforment aux normes de genre bipolaires « féminin-masculin ». Dans ce contexte, la diversité des identités de genre n’est alors pas thématisée. Un objectif supplémentaire du congrès est d’élargir la discussion sur l’égalité aux enfants, adolescentes et adolescents qui s’écartent des normes de genre en vigueur et de proposer des solutions en vue d’une meilleure égalité des chances, en particulier dans l’éducation et l’enseignement.
Le congrès se veut un lieu d’échange d’informations et d’expériences entre les professionnelles et professionnels travaillant sur les thèmes du sexe et/ou du genre. Il sera aussi ouvert au grand public et aux familles d’enfants, d’adolescentes et d’adolescents qui ne se conforment pas aux normes de genre. Des ateliers spécifiquement destinés à certaines professions, aux parents ou aux jeunes seront aussi proposés. L’élaboration de bonnes pratiques occupera une place centrale. Par ailleurs, le thème de l’intersexuation sera abordé dans des exposés, des formations professionnelles pour les sages-femmes, les médecins de différentes disciplines et les psychologues, ainsi que lors d’une table ronde avec les partis politiques du Luxembourg.
Le programme sera complété par un volet culturel comportant notamment des courts métrages conçus spécialement pour le congrès et une journée pour les jeunes permettant à ceux-ci une approche interactive des thèmes du congrès.
Programme :
http://www.sara.lu/international-congress-2012/programme-francais/
Contact :
tgluxembourg@gmail.com
• "A quoi et comment dépenser son argent ? Hommes et femmes face aux mutations globale de la consommatgion en Afrique, Asie, Amérique latine et Europe"
Colloque international organisé par l’UMR 201 Développement et Sociétés (Paris I Sorbonne / IRD)
29-30 Mai 2012
IEDES
Campus du Jardin Tropical
45 bis, avenue de la Belle Gabrielle
94736 Nogent-sur-Marne
RER A – arrêt Nogent Sur Marne, suivre « Jardin tropical » Bâtiment 1, Amphithéâtre (1er étage)
Présentation :
40 ans après la publication de la société de consommation, de Jean Baudrillard, ce colloque a pour ambition de mettre en évidence les ruptures et les continuités qui imprègnent les logiques actuelles de la consommation. Nombre de dichotomies qui permettaient à Jean Baudrillard d’asseoir son raisonnement dans les années 70 ont disparu : sociétés primitives/sociétés industrielles, sociétés communistes, sociétés « Libres », Sud/Nord, etc. Globalisé et financiarisé, le capitalisme s’est en effet étendu à l’ensemble du monde, quel que soit l’état de développement régional, et ses instruments ont façonné une unification économique irrévocable : rapports marchands, monétarisation et microcrédit sont désormais implantés partout et la consommation se présente comme un outil essentiel de croissance, comme le donne à voir en particulier l’exemple chinois.
La consommation tend en outre à être pensée directement comme un mode de lutte contre la pauvreté, la « fortune » se trouvant désormais dans cette hypothèse au « bas de la pyramide » (BOP) et les pauvres étant conçus comme les premiers bénéficiaires de cette nouvelle niche de marché : il suffit de se remémorer la fameuse formule « win win » suggérant que les multinationales comme les pauvres auraient un intérêt commun à joindre leurs forces dans la construction de marché « BOP ». Dans cette configuration globale, la dualité riche/pauvre– potentiellement antagonique surtout dans la période de crises répétitives inaugurée en 2008 – s’est imposée de façon hégémonique en lieu et place des oppositions antérieures, pensées à partir de modèles désormais révoqués. Richesse et pauvreté s’entendent néanmoins avant tout en termes de spectacle consumériste dans les visions que les populations se forgent des rapports sociaux.
Ces visions sont toujours singulières, liées au capital culturel des sociétés et c’est pourquoi ce colloque mise sur la perspective comparative pour montrer la diversité des régimes d’économie politique et symbolique dans lesquels s’inscrivent et auxquels participent les rapports à la consommation. A la fois trou, manque et trop plein, excès, aujourd’hui la consommation offre à l’observation une nouvelle cartographie du monde dans laquelle les hiérarchies se déplacent, se superposent, se renforcent et creusent des failles abyssales de communication au cœur des sociétés et
entre sociétés. Le productivisme consumériste a en effet profondément bouleversé les relations sujet/objet, entrainant dans la foulée de nouvelles constructions collectives au sein desquelles l’individu s’efface derrière la monstration de ses objets, produits à la fois en symptôme et en identité. L’émergence de ces édifications statutaires inédites enjoindrait à suggérer métaphoriquement que l’on serait passé d’une société de consommation à une consommation des sociétés, littéralement absorbées par la promotion systémique d’objets dont le sens est toujours à la fois interne, externe, processuel, à décrypter.
Ce colloque propose de décliner cette problématique dans plusieurs champs sociaux primordiaux, qu’il s’agisse de la finance (licite et illicite), de la santé mais aussi du politique et du religieux, avec l’idée d’explorer la multitude des significations et des injonctions paradoxales qui gouvernent les pratiques consuméristes. Ce colloque s’interroge également sur les différentes échelles de la consommation (individuelle, familiale, domestique, villageoise). Présente dans chaque approche, la sexuation de la consommation est aussi abordée de façon plus spécifique. On ne saurait toutefois laisser croire qu’on ne peut pas échapper à la domination de la consommation : des lignes de fuite se dessinent au cœur même des groupes sociaux les plus exposés à l’engouement consumériste. Ce colloque interroge enfin de manière plus générale les paradigmes à l’œuvre dans la consommation telle qu’elle s’articule au travail, à l’entreprise, à l’économie capitaliste.
Infos et programme :
http://recherche-iedes.univ-paris1.fr/actualites/colloques-et-seminaires/article/colloque-international-a-quoi-et
• "Effets de genre sur les sciences et les technologies"
Colloque organisé par le Centre d’Alembert, Centre Interdisciplinaire d’Etude de l’Evolution des Idées, des Sciences et des Techniques
9 et 10 mai prochains, à Orsay, Bâtiment des Colloques (338)
Présentation :
Les études sur le genre sont nées il y a plus de quarante ans. Mais si nous sommes encore nombreux à ne pas être familiarisés avec le concept de genre, c’est peut-être à cause de l’ambiguïté dans notre langue des termes de « masculin » et « féminin » qui renvoient tout autant au sexe physiologique (les mâles et les femelles), qu’au sexe social (le genre). Les études sur le genre sont en fait un domaine de recherche important et le rapport homme-femme dans la société est un objet d’étude en pleine effervescence. Comme chacun sait, c’est aussi un lieu de débats et de controverses.
Comment s’imbriquent le biologique et le social au cœur de la catégorisation homme/femme et comment les différentes sciences théorisent-elles autour de cette imbrication ? Que nous en disent les spécialistes de l’étude de l’homme et de l’homme en société : les sociologues, les anthropologues et les philosophes ? Si les rôles du sexe, liés à des paramètres biologiques et naturels, et les rôles du genre, liés à une construction sociale, sont différents, cette dichotomie nature/culture a-t-elle encore un sens ?
Voici quelques questions introductives que ce colloque veut aborder en allant interroger dans une première demi-journée les différentes disciplines scientifiques sur le sujet : les sciences humaines et sociales comme on vient de le voir, mais aussi les neurosciences cognitives qui traitent de l’intelligence, de la mémoire et de l’attention, et les spécialistes du comportement animal. Le terme de « genre » peut-il s’appliquer à l’animal ? Nos représentations des comportements sociaux de conquêtes, de vie de couple, de féminité et de masculinité ne sont-ils pas des stéréotypes que nous voulons à tout prix voir chez l’animal ?
Si les femmes revendiquent légitimement la place qui devrait leur revenir dans la science, est-ce que leur entrée dans l’institution scientifique est de nature à changer la science ? Nous nous poserons la question au cours d’une deuxième demi-journée avec des femmes scientifiques venant d’horizons disciplinaires ou d’époques différentes. Les femmes font-elles une science différente ? Introduisent-elles une pensée différente, et en définitive, existe-t- il une science féminine qui se différencierait d’une science masculine ? Cette question n’est-elle pas un piège qui viserait à maintenir l’exclusion des femmes de la science ?
Les sciences elles-mêmes prennent-elles en compte le genre dans leurs méthodes, leurs contenus et les applications qu’elles induisent. Qu’en est-il quand on introduit une perspective de genre, en économie, en politique, dans le sport, en médecine ? Et cela a-t-il un sens en maths, en physique, en biologie ? C’est parfois justement parce que les femmes ont conquis certaines disciplines que l’on s’est mis à tenir compte du masculin et du féminin.
C’est forts de ces investigations, de ces analyses et des réponses aux questions précédentes que nous nous interrogerons, dans une dernière demi-journée, sur la place des femmes scientifiques dans les carrières et dans les disciplines. Ce sera là l’occasion de décortiquer la distribution du masculin et du féminin dans nos propres institutions de recherches et d’enseignements et ce faisant sur la place des femmes dans l’appropriation, la transmission et la production des savoirs savants.
Programme et informations :
http://www.centre-dalembert.u-psud.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=318
Inscriptions :
colloque2012_centre.dalembert@u-psud.fr
• "Normes religieuses à l’épreuve des mutations de genre XIXe-XXIe siècles"
Colloque organisé par le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités - GSRL - CNRS/EPHE
Responsables scientifiques : Florence Rochefort et Maria-Eleonora Sanna
Responsable de l’organisation : Danielle Breseghello
30-31 mai
site Pouchet du cnrs, Salle des Conférences 59, rue Pouchet- 75017 Paris
Présentation :
Les enseignements religieux ont placé les définitions de « féminin »et« masculin » etlescatégories de« sexe »au cœur des conceptions normatives des relations humaines et des comportements à prescrire. L’étroite relation du genre avec la représentation des origines humaines, de la filiation, de la génération, de la nature, de l’altérité et des sexualités, en fait un pivot civilisationnel majeur et un axe privilégié d’une pensée du devoir, de l’agir, du licite et de l’illicite.
Les normes religieuses de genre prennent à la fois la forme de pouvoir discursif et de représentations et celle d’une discipline des corps. Elles ne sont pas forcément perçues comme des contraintes, elles sont aussi portées par l’aspiration des individus ou de groupe d’individus à se conformer à une règle de vie. Malgré l’apparente immobilité qu’elles confèrent aux principes de féminin et de masculin, les normes religieuses de genre n’en évoluent pas moins et sont confrontées aux mutations de genre. Ont ainsi été remises en cause les conceptions d’un ordre divin ou naturel, d’un « ordre symbolique » ou encore d’une « anthropologie des sexes ». Les normativités religieuses sont confrontées à des revendications égalitaires, à des modes de transgression et de subjectivation, notamment des femmes ou des sexualités minorisées au sein d’un univers de sens androcentré et hétéronormé. Les capacités d’agir (agency) des individu-e-s contribuent également à faire émerger une pluralité de normes alternatives.
Ce colloque, organisé par le programme Genre religion laïcités du gsrl, Groupe Sociétés Religions Laïcités (ephe/cnrs) dirigé par Florence Rochefort, vise à interroger les capacités de résistance aux changements des mondes religieux autant que leur potentiel d’adaptation à des modèles alternatifs ou concurrentiels, dans des contextes de sécularisation, de laïcisation ou de dé-sécularisation.
Programme :
http://www.gsrl.cnrs.fr/spip.php%3Farticle290&lang=fr.html
Contact :
Danielle Breseghello, r-danielle.breseghello@gsrl.cnrs.fr
• "Enjeux politiques ( XVIe-XXe siècle)"
Journée d’études organisé par l’axe émergent Réseaux de femmes, femmes en réseaux du CEMMC (Centre d’études des mondes modernes et contemporains), université de Bordeaux
Responsables : Bernard Lachaise et Dominique Picco, CEMMC
11 avril
10h30 à 17h30 à la MSHA, salle Jean Borde, Bordeaux
Participant(e)s :
> Caroline zum Kolk (adjointe au directeur scientifique du Centre de recherche du château de Versailles) : Le clientélisme féminin au début du XVIe siècle : Renée de France et Catherine de Médicis
> Alain Hugon (PR université de Caen) : Groupes et réseaux féminins à la cour de Philippe IV d’Espagne (1621-1665).
> Guillaume Hanotin (ATER Bordeaux3) : Les femmes dans le(s) réseau(x) d’un négociateur au début du XVIIIe siècle
> Magali Della Sudda (Chargée de recherche CNRS, Centre Emile Durkheim IEP Bordeaux) : La genèse de l’Action catholique en France et en Italie (1900-1935). Une perspective de genre sur une mobilisation transnationale.
> Bibia Pavard (Chercheuse associée au Centre d’histoire de Sciences Po Paris) : « De la politique de la salle à manger à la politique des salons ». Succès et limites des réseaux féminins pour la libéralisation de la contraception (1956-1967)
> Sébastien Laurent (MCF-HDR Bordeaux3) : « Femmes de l’ombre, femmes dans l’ombre : quelques remarques historiques sur le rôle des femmes dans les activités de renseignement »
• "Journée-séminaire"
Journée d’etude organisée par le CRIT (Centre de Recherches Interdisciplinaires et Transculturelles - EA 3224
vendredi 13 Avril 2012
salle H22
32, rue Mégevand 25030 Besançon
Programme :
. Matin : Espaces Genrés
. 10h : Agnès Barthelet (UFC), "Le corps, la maison, le pays" : trois lieux à (re)conquérir. Enjeux de l’écriture autobiographique dans My Place de Sally Morgan et An Autobiography de Janet Frame.
. 11h : Pauline Carvalho (UFC), A Map of Home (Randa Jarrar) ou la cartographie d’une identité fragmentée.
. 12h-14h : Déjeuner
. Après-midi : Le gender en quête d’espace
. 14h : Alexandre Mathiot (UFC), La Théorie Queer : Par delà le bien et le mal. Une théorie a-morale ?
. 16h : Stéphane Caruana (Université Paris Est, Marne-la-Valée), Corps, maison, pays à l’épreuve du sida dans le théâtre gay américain des années 80-90.
Infos et contact :
http://crit.univ-fcomte.fr/
• "L’émotion - De l’espace privé à l’espace public - XIXe - XXIe siècles"
Colloque international co-organisé par le CARISM
avec les laboratoires de recherche : CHCSC (université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines), HAR (université de Nanterre Paris-Ouest-Nanterre-La Défense), CRHEC (université Paris-Est Créteil Val-de-Marne), ICT (université Paris Diderot - Paris 7), CERILAC (université Paris Diderot - Paris co7), CARISM / Institut Français de presse (université Paris 2)
du 11 avril 2012 au 13 avril 2012
Programme :
Séance 1 : Des historiens face à l’émotion : état des lieux, enjeux, questions
Séance 2 : Emotions et paroxysmes
Séance 3 : Expressions
Séance 4 : Emotions intimes et normes
http://www.u-paris2.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHE=18012&OBJET=0008&ID_FICHIER=149082
Infos et contact :
http://www.u-paris2.fr/1331559752782/0/fiche___actualite/&RH=RECHERCHE
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2 - SEMINAIRES :
• "Les historiens et le genre : exemples de recherches actuelles"
Séminaire doctoral collectif de l’Atelier Condorcet : Généalogies intellectuelles, traductions théoriques et transferts culturels des théories du genre contemporaines
EHESS - EPHE - PARIS 1 - PARIS 8 - PARIS 13
Organisé par le Centre d’études féminines et d’études de genre de Paris 8
CNRS Site Pouchet. Salle des conférences
59/61, rue Pouchet 75017 PARIS
métro : Guy Môquet ou Brochant (ligne 13)
Vendredi 6 avril 2012
16h-18h30
Intervenant.e.s : Violaine Sebillotte, Didier Lett et Anne Hugon, Paris 1
Présentation :
Trois historien.nes, issus de spécialités différentes (antiquité grecque, Moyen Âge occidental, Afrique noire coloniale) présenteront des exemples illustrant l’intérêt heuristique du genre lorsqu’il est mobilisé pour étudier des sociétés culturellement éloignées des nôtres.
Les historiennes ont d’abord placé au centre de leur questionnement la « relation entre les sexes », une relation conçue comme totalement dépendante d’une domination masculine dont il convenait de mesurer les modulations sociales. Les enquêtes en cours présentées ce jour, qui bénéficient des nombreux travaux réalisés dans les années 1990 et 2000, se penchent désormais sur les différentes interprétations historiques de la différence des sexes. C’est en ce sens qu’elles utilisent la notion empruntée aux sciences sociales de régime de genre.
Anne Hugon, Maîtresse de conférences en histoire contemporaine de l’Afrique, s’intéresse aux effets de la colonisation sur la construction du genre, notamment dans l’ancien Empire britannique. Elle travaille depuis plusieurs années sur l’histoire de la maternité à l’époque coloniale au Ghana (ancienne Gold Coast). Elle a édité en 2004 _Histoire des femmes en situation coloniale_, Paris, Karthala et a co-organisé un colloque international sur Femmes et genre en contexte colonial (Paris, janvier 2012).
Didier Lett, Professeur en Histoire médiévale à l’Université Denis-Diderot (Paris 7) histoire médiévale, spécialiste de la famille, de la parenté, des différences sociales et du genre. A publié notamment _Famille et parenté dans l’Occident médiéval (Ve-XVe siècles)_, Paris, Hachette (Carré Histoire), 2000 ; _Un procès de canonisation au Moyen Âge. Essai d’histoire sociale. Nicolas de Tolentino, 1325_, Paris, Presses Universitaires de France (Le Nœud Gordien), 2008.
Violaine Sebillotte Cuchet, Professeure d’histoire grecque à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, s’intéresse à l’aspect politique des constructions de genre ainsi qu’à la diversité des régimes de genre co-existant dans les sociétés du monde grec archaïque et classique. Elle a publié en 2006, _"Libérez la patrie !" Patriotisme et politique en Grèce ancienne_, Belin et dirigé la publication de _Problèmes du genre en Grèce ancienne_, Publications de la Sorbonne 2007 (avec N. Ernoult) et _Hommes et femmes dans l’Antiquité grecque et romaine. Le genre : méthode et documents_, A. Colin 2011 (avec S.Boehringer).
Tous trois sont associés dans le séminaire "Genre et Histoire", séminaire pluri-périodes proposé dans le cadre du Master S.H.S. Histoire de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Le séminaire est ouvert aux Masterant(e)s et au public.
• "Que fait la vulnérabilité au féminisme de la subversion ?"
interventions dans le cadre du Séminaire "Genre, personne, interlocution : l’approche relationnelle"
mardi 3 avril 2011
EHESS 105 bd Raspail, salle 7, de 13 à 17H
. "Trouble dans le genre de J. Butler versus approche relationnelle" (13h-15h) : :
Fabienne Brugère
professeure de philosophie à l’université Bordeaux III
De quelle manière les textes les plus récents de Judith Butler (principalement Défaire le genre, Vie précaire et Le récit de soi) modifient-ils le féminisme de Trouble dans le genre ? Certes, ils prolongent une critique de l’identité sexuée qui déplace les frontières entre l’hétérosexualité et les autres formes de sexualité au nom de la valorisation politique de modes de vie minoritaires. Mais, ils introduisent une réflexion sur la vulnérabilité et un questionnement sur l’éthique qui, nourrissant la philosophie des formes de vie chez Judith Butler, apportent des inflexions à la lecture trop exclusivement performative de Trouble dans le genre. Il s’agit de savoir comment le féminisme fait avec la capacité d’agir alors même qu’il s’enracine dans la préoccupation de vies humaines qui ont fait l’expérience de la vulnérabilité à travers différents marquages identitaires dont le genre.
. "Genre, personne et parenté dans l’assistance médicale à la procréation" (15h-17h) :
Dominique Mehl
directrice de recherches au CNRS
Dès la venue au monde, en 1982, du premier bébé éprouvette français, d’intenses débats de société surgissent. La technique ne risque-t-elle pas de déshumaniser la naissance ? La parenté est-elle avant tout biologique ou d’abord sociale ? Les familles issues des laboratoires de la fertilité seront-elles des familles comme les autres ? Un long processus se met en marche, qui aboutit à adoption des premières lois de bioéthique en 1994. En France, seuls le couples composés d’un homme e d’une femme vivant une relation stable seront admis, les dons de sperme ou d’ovocytes seront gratuits et anonymes, les mères porteuses interdites. Quinze ans plus tard, la loi est remise en chantier. La controverse renaît, et les politiques doutent. Cependant, contre toute attente, au printemps 2011, la loi est reconduite en l’état...
Contact :
irene.thery@univmed.fr
• "Philosophie et genre. Réflexions et questions sur la production philosophique féminine en Europe du Sud au XXe s. (Espagne, Italie)"
Séminaire « Genre, Politique, Sexualité(s). Orient/Occident » animé par Christiane Veauvy
jeudi 12 avril 2012 de 16h à 19h
à la FMSH, 190 avenue de France, 75013 Paris
Salle A en sous-sol (s’adresser à l’accueil)
Metro Quai de la gare
Deux internevantes :
. Rosa Rius Gatell, professeure à l’Université autonome de Barcelone
« María Zambrano (Vélez-Málaga 1904-Madrid 1991). Manières d’affronter l’exil, réflexions sur la joie et la douleur »
Françoise Collin, philosophe et écrivain, participera à la discussion
. Stefania Tarantino, assistante à l’Université de Naples “Federico II”
« Créativité et politique chez les philosophes napolitaines : Lina Mangiacapre, Lucia Mastrodomenico, Angela Putino »
Discutante : Elisabeth Grabli, avocate
Teresa Mangiacapra (artiste), Alessandra Macci (syndicaliste, membre du collectif de Madrigale), Nadia Nappo (bibliothécaire, membre de ce même collectif et de Adateoriafemminista) interviendront dans le débat.
Contact :
veauvy@msh-paris.fr
• Yannick Gallepie, "Pixels féministes, pixels queer. Etude socio-esthétique des processus de ré- appropriation du cinéma déployés par les militant-es féministes et queer radicaux grâce aux technologies numériques"
intervention dans le cadre du séminaire Efiges et son atelier ARGU lyonnais
Mardi 3 avril
De 18h à 20 h, à l’Institut des Sciences de l’Homme (Lyon 7ème)
Réflexions et discussions autour d’une présentation d’extraits vidéo
Contact :
argu.efigieslyon@gmail.com
• Jordi Luengo-Lopez, "La Bohême entre corpus littéraire et corpus genré : regards français pour l’Espagne du début du XXè siècle"
intervention dans le cadre du séminaire du Pôle "Gender : Corps, Maison, Pays" du CRIT, Université de Franche-Comté, Besançon
jeudi 5 Avril 2012
Jordi Luengo-Lopez (Université Pablo Olavide de Séville) prononcera une conférence intitulée La Bohême entre corpus littéraire et corpus genré : regards français pour l’Espagne du début du XXè siècle, qui se déroulera en salle B05 à partir de 18h.
Infos et contact :
http://crit.univ-fcomte.fr/
• "Le genre à la scène et à l’écran : représentations et recompositions"
Séminaire interdisciplinaire « Genre et norme » 2011 - 2012
6 avril 2012
14h à 17h
à la MSH Ange Guépin, Nantes
Présentation :
L’objectif de ce séminaire est de permettre la rencontre entre des chercheur-e-s relevant de disciplines universitaires différentes afin de mettre leurs travaux de recherche, réalisés dans des champs disciplinaires et thématiques variés, à l’épreuve du concept de genre, en focalisant sur les marges, les manifestations d’écarts par rapport à la norme.
2 communications seront présentées :
. « Piaf, voix populaire et tragique »
Catherine Dutheil-Pessin, professeure de sociologie à l’Université Pierre-Mendès-France, Grenoble 2.
Edith Piaf est devenue et restée célèbre pour l’intensité émotionnelle de sa voix et la puissance tragique de son interprétation. A partir de quelques chansons et du film La Môme, d’Olivier Dahan (2007), une approche anthropologique de la voix féminine permettra d’aborder l’enracinement culturel des significations et émotions créées et partagées lors de ses concerts.
. « L’image, le corps et la parole »
Dominique Loiseau, chercheuse associée en histoire, ESO-Le Mans
Le corps et la parole comme marqueurs, via ici l’image filmique, de territoires sexués, révélateurs de représentations du masculin et du féminin. Comment le corps est-il montré ? Comment la parole est-elle distribuée ? Ceci à partir de quelques extraits (pas du tout exhaustifs) de films des années 1950/60 des cinéastes dits de « la nouvelle vague », resitués dans leur contexte socio-historique.
Contact :
annie.dussuet@univ-nantes.fr
• "Le consentement et l’involontaire"
Séminaire. Le Centre d’études du Vivant - Institut des Humanités de Paris – Université Paris-Diderot a le plaisir de vous annoncer le séminaire
Par Judith Butler et Monique David-Ménard
Les mercredis 2, 9 et 16 mai de 19 à 21 heures
à l’amphi 10E (1er étage – Hall E) de la Halle aux Farines
Esplanade Pierre Vidal-Naquet – 75013 Paris - M°/RER Bibliothèque F. Mitterrand.
Présentation :
L’abstraction du sujet juridique, construit comme un sujet capable de volonté, de connaissance et de maîtrise de ses actes est-il un avantage ou un inconvénient lorsqu’il s’agit de prendre en compte des pratiques sociales concernant la vie sexuelle ? Dans les faits, le consentement est un topos à propos duquel se rencontrent juristes, psychanalystes, médecins. Mais leurs perspectives sont-elles compatibles ?
Du point de vue sociologique on remarque que le critère du consentement intervient toujours et de façons très diverses dans la fixation des normes et interdits concernant certains actes sexuels et sociaux : à quel âge des filles et des garçons peuvent-il être réputés majeurs et responsables c’est-à-dire consentants, à l’homosexualité, au mariage, à la sodomie etc ? Cette liaison directe entre l’individu « libre » et sa capacité à consentir a des conditions précises habituellement implicites mais qui apparaissent bien dans des contre-exemples : Dans plusieurs codes juridiques de par le monde le viol est puni comme un crime, sauf si le viol a lieu dans le mariage ou encore si les parents de la jeune femme violée « consentent » à ce que le violeur épouse sa victime. Qu’est-ce donc qui est à l’œuvre, avec le consentement, et pourquoi ?
Une telle dissociation entre une personne concernée par une décision et celles qui disposent de la capacité à consentir n’existe pas dans les débats qui opposent en Angleterre et aux Etats-Unis, les protectionnistes et les libertariens. L’enquête sociologique ( par exemple celle de Matthew Waites The Age of Consent : Young People, Sexuality and Citizenship, Palgrave Macmillan, 2005) débouche, dans cette culture, sur l’opposition de deux perspectives : les « libertariens » défendent le liberté de l’individu même s’il faut, pour cela, inscrire les choix et les actes sexuels dans une nature qui rend les individus inégaux les uns aux autres. Au contraire, les protectionnistes défendent avant tout la responsabilité morale et pénale des déviants qui ne respectent pas le consentement des partenaires sexuels en relation. La récente affaire d’Outreau, en France, montrait bien qu’à vouloir priver la parole des enfants de leur part fantasmatique, on aboutit à des erreurs judiciaires graves. Qu’est-ce qu’écouter un enfant ?
Les philosophes issus de la philosophie hégélienne et marxiste critiquent « l’abstraction du droit », soit pour l’abolir dans une utopie (Marx, Critique des programmes de Gotha et d’Erfurt 1875), soit pour la confronter aux pratiques sociales qui sont trop concrètes (trop riches de déterminations) pour se résumer à la seule forme de la propriété et du contrat (Hegel). Gramsci écrivit que le consentement « est toujours « fabriqué c’est-à-dire organisé par des pouvoirs auxquels personne n’a jamais consenti ». Cette critique du droit peut-elle servir à approcher la vie sexuelle qui est, non seulement toujours réglementée juridiquement, mais aussi rebelle « en elle-même » au modèle de la citoyenne ou du citoyen maîtres de leurs pensées et de leurs actes ?
Qu’est-ce que dire « oui » ou dire « non » dans les rencontres et dans la vie sexuelle si le fait de se rendre disponible à l’inconnu fait partie d’une expérience sexuelle ? Si notre implication dans une relation amoureuse et sexuelle suppose toujours l’après-coup d’une déception par rapport à une attente ?
Le dispositif instauré par une cure psychanalytique affronte le fait qu’une décision, irréductible à un contrat, peut engager des partenaires au-delà de ce dont ils « ont conscience ». Cette « conscience » a des connotations cognitives et volontaristes qui décrivent mal cet excès. Le terme d’ « inconscient » permet-il de décrire mieux une possible libération qui se joue au plus près de ce qui nous a rendus dépendants dans le champ de la sexualité ? Faut-il lui préférer « l’involontaire » ou « l’une bévue » selon le jeu de traduction proposé par Lacan pour unbewusst ? Il y a quelque chose d’inéducable dans les pulsions et dans l’amour qu’il faut arriver à garder même si nos sociétés sont juridiques. Le séminaire examinera si le consentement peut ou non s’inscrire dans une anthropologie des relations.
Infos :
http://www.centredetudesduvivant.net
• Xavier Dunezat, "Observation ethnographique et biais essentialistes : quand l’observation hiérarchise les rapports sociaux"
Intervention dans la cadre du séminaire du RT 24 de l’AFS « Genre, Classe, Race. Rapports sociaux et construction de l’altérité »
mercredi 4 avril
de 14 à 17h
Salle de conférences de l’UPS Pouchet
59-61 rue Pouchet 75017
(métro Brochant ou Guy Môquet)
Xavier Dunezat est membre du CRESPPA-GTM
Présentation :
A partir d’un parcours réflexif, il s’agit ici de pointer les biais qui peuvent structurer l’observation ethnographique lorsque celle-ci se donne pour cadre théorique la « sociologie des rapports sociaux ». Ces biais ont pour double effet d’essentialiser certaines catégories utilisées dans l’analyse et de hiérarchiser le traitement des trois rapports sociaux pourtant pensés comme consubstantiels (sexe, race, classe).
Le travail de catégorisation sera interrogé à partir de trois questions : Pourquoi et comment recourir à l’observation ethnographique des processus de catégorisation ? Quelles sont les pratiques de terrain et leurs limites ? Comment éviter l’essentialisation ? Plusieurs propositions seront alors mises en débat (démarche matérialiste, nomenclatures, contextualisation…).
La démonstration prendra appui sur des terrains menés dans les mobilisations dites de chômeurs (1998) et de sans-papiers (années 2000).
Contact :
dunezat.xavier@wanadoo.fr
• James M. Jasper, "The Many Emotions of Protest"
Séance exceptionnelle du séminaire "Genre, féminismes et mobilisations collectives"
Centre Maurice Halbwachs (CNRS/EHESS/ENS)/EFiGiES
James M. Jasper, professeur de sociologie au Graduate Center, City University of New York.
Professeur invité à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
http://www.jamesmjasper.org/
"The Many Emotions of Protest"
Discutante : Isabelle Sommier, professeure de sociologie au département de science politique de l’université Paris 1-Panthéon Sorbonne.
Mardi 10 avril, 13h-15h
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 105 boulevard Raspail, 75006 Paris. métro St Placide ou Notre Dame des champs.
Salle 7.
Contact :
laure.bereni@ens.fr
• Séverine Gojard, "L’apprentissage du « métier de mère » : transmission familiale, imposition de normes et contraintes quotidiennes"
Conférence « Genre, Santé, Migrations »
Animatrices : Laurence KOTOBI, Béatrice JACQUES et Lorena ANTON
Jeudi 5 avril 2012, 14h, Site Victoire, bâtiment A, salle 37
Séverine Gojard est sociologue, directrice de recherches à l’INRA-ALISS, Paris (équipe Solal - sociologie de l’alimentation)
Présentation :
Prenant pour point de départ la question de la réception des normes de puériculture, et plus particulièrement de celles concernant l’alimentation du nourrisson, la recherche présentée permet de s’interroger sur la construction des compétences maternelles. Si la mise en pratique de conseils émanant de la sphère médicale ou paramédicale apparait comme l’un des modes de constitution des compétences maternelles, la recherche montre que ce n’est pas le seul et qu’elle repose sur des dispositions socialement situées. En contrepoint, elle permet d’insister sur l’importance d’autres ressources telles que les savoir-faire antérieurs ou la transmission familiale. Enfin, elle souligne le rôle de frein ou d’adjuvant que peuvent jouer les conditions de vie, notamment au travers des contraintes temporelles. Cette recherche, publiée dans l’ouvrage Le métier de mère (Paris, La Dispute, 2010) repose sur des matériaux quantitatifs (enquête postale) et qualitatifs (observations en centres de Protection Maternelle et Infantile et entretiens auprès d’une trentaine de mères de jeunes enfants) recueillis en région parisienne entre 1997 et 2002.
Contact :
Severine.Gojard@ivry.inra.fr
• "Genre et politique"
interventions dans le cadre du Groupe AFSP « Genre et politique »
Séminaire 2012
Animé par
Armelle Le Bras-Chopard (Université de Versailles/Saint-Quentin-en-Yvelines)
Mariette Sineau (Centre de Recherches Politiques de Sciences Po/CNRS)
10 avril 2012
17h-19h
Au CEVIPOF, 98, rue de l’Université, Salle Lavau. 75 007 Paris.
Présentation du séminaire :
Le groupe « Genre et politique » de l’AFSP poursuit ses activités en 2012 autour d’un séminaire de recherche. Animé par deux politistes, ce séminaire se présente comme un espace de réflexion interdisciplinaire. Son objectif est de constituer une communauté de chercheur-e-s mobilisé(e)s par des problématiques de genre ; il est aussi de créer une synergie par la confrontation de recherches actuelles, qu’elles soient menées par des doctorant(e)s, des jeunes chercheur(e)s ou des chercheur(e)s confirmé(e)s, tant en France qu’à l’étranger. La dimension comparative étant essentielle à la conception du séminaire, celui-ci s’efforcera d’internationaliser les rencontres et les thématiques.
Cette année, les séances, mensuelles, de deux heures, seront principalement consacrées à des ouvrages ou des thèses ayant marqué un renouvellement des travaux portant sur le genre. Le « genre » étant devenu une catégorie très polysémique, les intervenant-e-s sont invité-e-s à « penser » l’utilisation du concept de genre dans leur discipline respective, et donc à expliciter l’usage qu’ils en ont fait dans leur propre recherche.
La séance portera autour de l’ouvrage de Réjane Sénac (CNRS/Centre de Recherches Politiques de Sciences Po.) L’invention de la diversité (PUF, 2012)
Et l’ouvrage de Mariette Sineau (CNRS/Centre de Recherches Politiques de Sciences Po), Femmes et pouvoir sous la Ve République. De l’exclusion à l’entrée dans la course présidentielle (Presses de Sciences Po, 2011)
Contacts :
armelle.chopard@wanadoo.fr
mariette.sineau@sciences-po.fr
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3 - APPEL A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 15 mai
"« Genre/genres » (Gender/Genres)"
Colloque organisé par TIES/Imager
Créteil, les 16 et 17 novembre 2012
Présentation :
Le colloque Genre/genres (Gender/Genres) se propose d’articuler la question de l’identité à la croisée du genre sexuel et des genres littéraires. Etymologiquement en effet, le terme genus recouvre deux acceptions : celle de l’origine et celle de la catégorie. Genus sert à désigner ce qui sépare, divise, identifie, circonscrit. Paradoxalement, le genre ne semble pas pouvoir se passer de l’autre pour se définir, l’identité ne pas pouvoir se penser hors d’une division inaugurale. Historiquement, les sujets comme les textes se sont définis par le biais de catégories : on distingue les hommes et les femmes, la tragédie et la comédie, la poésie et le roman. La question de l’identité que recèle le genre peut conduire à l’interrogation sur la valeur, le jugement et la hiérarchisation des catégories sexuelles et/ou génériques. La question de l’altérité qui est au cœur de la problématique du genre est inséparable de la menace que représente l’autre. Le genre implique une logique de lutte entre les genres dans la mesure où tout genre est porteur d’une prétention à l’emporter, à réduire les autres en sous-genres. Ainsi le « mauvais genre » signe la logique d’exclusion à l’œuvre dans tout genre. La contrainte et la norme sont toutefois conditions de possibilité. En effet, le genre n’est pas seulement constitué après coup, mais il sert aussi de modèle aux productions futures : il a donc une fonction créatrice. Entre performativité et travestissement, cette fonction créatrice du genre se met en œuvre, réaffirmant le genre et les genres tout en remettant sans cesse en cause leur légitimité et leur pertinence.
La littérature entendue au sens d’écriture brouille, bouscule et affole les catégories qu’elles soient sexuelles ou littéraires, répand la différence dans le genre. Des catégories que l’on tient pour atemporelles s’avèrent dès lors susceptibles de variations historiques, de renversements, d’élaborations multiples et discontinues.
La littérature a tenté et tente toujours de déconstruire le genre littéraire. Dans le même esprit, en anglais, le terme gender a cette force déconstructrice qui met en question. En effet, les théoriciens du genre ont employé ce mot pour l’opposer à "sexe" ou "identité sexuelle" et, ainsi, questionner les effets sociaux, linguistiques et historiques qui avaient induit l’idée d’une norme.
Les communications abordant les sujets les plus variés allant de la linguistique à l’histoire des idées en passant par la théorie des genres et le commentaire d’œuvres, quel que soit le siècle, sont les bienvenues, à condition qu’elles interrogent conjointement les notions de différence des sexes et de genres littéraires. Une publication des contributions est prévue, après sélection par un comité de lecture.
Les communications se feront en français ou en anglais. Les propositions sont à envoyer avant le 15 mai 2012 à Isabelle Alfandary (isabelle.alfandary@free.fr) et Vincent Broqua (vincentbroqua@gmail.com)
• Avant le 31 mai
"Maîtresses et favorites dans les coulisses du pouvoir en Occident (Moyen Âge et Époque moderne)"
Pour un colloque organisé par Femmes Enseignement Recherches de l’Université de Liège (FER ULg), Société internationale pour l’étude des Femmes de l’Ancien Régime (SIEFAR), Centre européen d’études bourguignonnes
Comité organisateur :
Marie-Élisabeth Henneau, Juliette Dor, Alain Marchandisse
Université de Liège, place du 20 août 4000 Liège (Belgique)
13/14 décembre 2012
Argumentaire :
Dans le prolongement d’études scientifiques récentes consacrées aux conditions d’accès des femmes au savoir et au pouvoir, il semble important de se pencher à nouveaux frais sur ces femmes qui se sont approchées de ces lieux de gouvernement et de culture que sont les cours royales et princières par leurs fréquentations intimes avec de hauts personnages d’un État (rois et princes, mais aussi ministres ou gens d’Église). Ce colloque s’appuiera sur les travaux récents portant sur les milieux de cour, sur l’histoire des rapports sociaux de sexes (et aussi sur l’histoire du mariage, de l’adultère, de la galanterie, du libertinage), sur l’histoire du politique ou celle du mécénat... et il s’abstiendra de renouer avec le genre anecdotique qui a souvent prévalu quand il s’est agi d’écrire la biographie des plus célèbres d’entre elles. Cette rencontre scientifique visera en outre à étudier le phénomène sur le long terme et à l’envisager à l’échelle européenne. Sans négliger l’aspect monographique, il privilégiera des approches comparatistes portant sur les points suivants :
Statut de la favorite
Statut de la favorite en rapport avec l’évolution de la notion de mariage Officialisation/visualisation de la favorite : maîtresse en titre, anoblissement : passage de la sphère privée à la sphère publique Relations avec l’entourage proche (épouses légitimes, enfants, famille du monarque, ministres et conseillers, autres favorites et favoris, etc...) Réception dans l’opinion publique : adulation/mépris Rejet de la favorite : effacement, disgrâce
Accès au statut de favorite
Motivations Stratégie déployée : « Art de la Séduction » Sentiments et sexualité Rôle des réseaux sociaux
Discours sur les favorites
Choix des mots et leurs enjeux : favorites, maîtresses, concubines, courtisanes, « putains », surnoms...
Ce qu’en disent leurs contemporains
L’Église Les moralistes Les juristes Les politiques Les historien(ne)s Les philogynes/misogynes dans le cadre de la Querelle des femmes Les auteur(e)s de fictions Les auteur(e)s de pamphlets
Réception ultérieure des personnages Femmes de pouvoir
Rôle toléré Prétentions des favorites Pouvoir effectif et réalisations des favorites
Galerie de portraits
Politique Diplomatie Arts et sciences Mécénat Mères de bâtards royaux Éducation des enfants légitimes
Les propositions (titre et résumé d’une page A4) sont à envoyer à Marie-Elisabeth Henneau mehenneau@ulg.ac.be pour le 31 mai 2012.
Contact :
Marie-Elisabeth Henneau, Service des Archives, 7, place du 20 août 4000 Liège (Belgique) mehenneau@ulg.ac.be ou Juliette Dor jdor@ulg.ac.be
• Avant le 1er septembre
"Solitaires, Solidaires - Women in French 2013"
Hinsley Hall, Leeds, 10-12 mai 2013
25 ans de Women in French (WIF) ;
12 ans de Women in French in Scotland (WIFIS)
Ce colloque rassemblera pour la première fois les deux rencontres de
‘Women in French’ (UK et Ecosse), autour du thème ‘Solitaires,
Solidaires’.
Argumentaire :
Au travers des colloques qu’ils organisent régulièrement, ces deux
groupes ont pour objectif de maintenir un réseau de liens et de
promouvoir les échanges entre des femmes universitaires, qu’elles
soient chercheuses et/ou enseignantes, et travaillant dans le domaine
des études françaises et francophones – en particulier sur des
sujets liés à la représentation des femmes. Les rencontres de ces
groupes se caractérisent d’ordinaire par l’atmosphère de
détente et de soutien qui y règne ainsi que la qualité des
communications présentées.
En 2013 – année qui marquera un anniversaire important pour le
groupe Women in French – le colloque se déroulera à Leeds, en
Angleterre, et sera l’occasion de réfléchir au rôle passé,
présent et futur des deux groupes.
Solitaires/solidaires
Les femmes ont souvent été marginalisées et ont dû s’unir afin
d’obtenir plus de liberté et d’indépendance, que ce soit au sein
du couple, dans leur vie professionnelle ou sociale, ou dans le droit
à disposer de leur corps. De nos jours pourtant, des stigmates
continuent à peser sur les femmes, marginalisées dans certaines
professions (dont la politique et les postes à haute
responsabilité), et dont le désir d’indépendance (vivre seule,
sans conjoint ni enfant) peut être mal perçu. Pourquoi ? Quel est le
rôle joué par les groupes et réseaux dans la marche pour
l’indépendance et la parité ? La notion de ‘solidarité
féminine’ détient-elle vraiment du sens ? Quelles sont les
barrières à franchir pour obtenir plus de solidarité, pas seulement
entre femmes mais aussi entre hommes et femmes ? Y a-t-il des formes
de solidarité féminine spécifiques à la culture française ?
Nous invitons des propositions de communication sur les thématiques
suivantes, dans les milieux français et francophones, ainsi que leur
représentation dans la littérature, le cinéma, l’art, les
expositions…
. L’isolement et la marginalisation des femmes dans de multiples
domaines à travers les âges.
. Les réseaux et groupes de femmes – groupes féministes,
associations, activisme (IVG, contraception, anti-viol, activisme
lesbien), réseaux plus récents, utilisation d’Internet (dont
Facebook) pour rassembler, l’ouverture ou non de ces réseaux aux
hommes.
. Groupes culturels/religieux, port du voile et ses implications.
. Féminisme et solidarité, sentiment d’appartenance et/ou
sentiment d’exclusion, femmes qui refusent ‘l’étiquette’
féministe.
. La presse féminine.
. Les espaces / groupes réservés aux femmes.
. Sororité, travailler ensemble, collectivité, collaboration,
coopération, communautés de femmes (couvents, retraites religieuses,
femmes retirées du monde).
. Communautés et communautarisme.
. L’indépendance et ses connotations (liberté ? solitude ?
épanouissement ?).
. Famille et société : les couples (hétérosexuels et
homosexuels), les femmes seules/célibataires/veuves, mères seules,
mères au foyer, le divorce et les séparations.
. La femme et son corps : le lien mère/enfant, la séparation
(naissance, départ d’un enfant) – niveau physique et symbolique,
la sexualité féminine.
. Les femmes dans le monde du travail.
. Les femmes en politique (marginalisation et faisant partie d’un
groupe, d’un parti), cohabitation, rôle des femmes dans les partis/
dans le gouvernement, échelle individuelle et collective, les femmes
isolées en politiques/isolées au sein d’un parti (Royal,
Laguiller), les femmes dans l’espace public.
Nous invitons des propositions (résumés de 200-300 mots environ)
pour des communications de 20 minutes, en anglais ou en français.
Veuillez envoyer vos propositions (ainsi que toute question) d’ici
le 1er septembre 2012 aux organisatrices : Elise Hugueny-Léger
(esmh@st-andrews.ac.uk) et Caroline Verdier
(caroline.verdier@strath.ac.uk).
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4 - RENCONTRE :
• Rencontre pour une structuration des études et recherches
sur le genre en Rhône-Alpes
Dans le contexte actuel de reconfiguration nationale des études genre (création d’un Institut du Genre-GIS par le CNRS, décision par le CNRS également de faire des études genre un des « grands défis » pour les prochaines années, mise en place d’un groupe « genre » dans le cadre de la Stratégie nationale pour la Recherche et l’innovation par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche), et dans un contexte régional qui a vu les ARC succéder aux clusters, nous vous proposons un moment d’échanges d’informations et de discussions sur la manière dont nous pourrions structurer les études et recherches sur le genre en Rhône-Alpes
Le mercredi 4 avril, de 11h30 à 13h
à l’Institut des Sciences de l’homme de Lyon
14, avenue Berthelot
au 4e étage en salle Marc Bloch
N’hésitez pas à relayer cette information auprès des collègues qui seraient intéressé.e.s. Merci de confirmer votre présence.
Pour le Séminaire interdisciplinaire sur le genre de l’ISHPascale Barthélémy, Christine Planté, Laurence Tain
Contact :
christine.plante@free.fr
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5 - PETITION :
• "Save the Women’s Library at London Metropolitan University"
La women’s library est menacée de fermeture. Ses collections sur l’histoire des femmes et le syndicalisme ne seront plus accessibles, si tel est le cas.
C’est une occasion pour les anglicistes de France de montrer pour eux l’importance des bibliothèques du RU et la nécessité de l’accès aux archives, même si vous ne travaillez pas dans ces domaines. http://www.thepetitionsite.com/925/128/986/save-the-womens-library-at-london-metropolitan-university/
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6 - DOCTORAT :
• "Queer Theory in France"
PhD studentship at King’s College London
AHRC project studentship
Applications are invited for an AHRC studentship tenable at King’s
College London for work on a doctoral dissertation related to the
overall objectives and concerns of this project, which aims to
investigate the intellectual and institutional contexts resulting in
the later ’arrival’ of Queer Theory in the French academy, and by
extension, also to interrogate the transatlantic traffic of ideas
informing the migration of French philosophical ideas to Anglophone
academia, their transformation into Queer Theory, and their
subsequent re-inscription in the French context. The Principal
Investigator is Dr Hector Kollias (King’s College London), and the
Co-Investigator is Dr Oliver Davis (Warwick). The project will run
from October 2012 to September 2015 and will also involve a further
AHRC doctoral studentship tenable at Warwick. For further details
about the project see
http://www.kcl.ac.uk/artshums/depts/french/research/resproj/queertheory.aspx
The KCL project studentship here advertised is tenable for 3 years
from 1 October 2012. In addition to undertaking independent doctoral
research, the successful candidate will be an integral member of the
project team and contribute to the organization of workshops and
conferences, as well as to the project’s research output and
dissemination. This studentship is intended for applicants wishing to
pursue research that bears upon the theoretical issues related to the
project, with a focus on differences and variations between the
Anglophone and Francophone contexts, including, but not limited to :
the transformation of ’post-structuralist’ ideas in the genesis of
Queer Theory ; the influence of psychoanalysis on queer theory as well
as the antagonism between the two fields ; the role played by French
feminism in conceptualisations of queer debates around gender and
sexuality. The second AHRC doctoral scholarship at Warwick will soon
be advertised independently, and will be intended for applicants
interested in researching the institutional, historical, and
political contexts informing the project.
Given the intrinsically interdisciplinary nature of the project,
applications are invited from holders of BA and/or MA degrees in
French Studies, as well as from those whose first and/or PGT
degrees are germane to the theoretical horizons of the project, but
whose interest in the French intellectual environment and production
is demonstrable. Knowledge of French at degree level is not
necessary, but the successful applicant should be able to demonstrate
a working knowledge of the language as well as a firm commitment to
increasing his/her linguistic competence, in the understanding that
research material will undoubtedly be in French, and in recognition
of the project’s distinctly French focus.
Applications should be sent to Hector Kollias by email
(hector.kollias@kcl.ac.uk) on or before April 20. Applications should
include : a curriculum vitae with details of educational
qualifications ; a research proposal of no more than 750 words ; and a
writing sample of c. 5000 words. Applicants are strongly encouraged
to consult Hector Kollias in advance about their proposal, and they
should also ask two academic referees to write in support of their
application (by email to Hector Kollias) on or before April 20.
Interviews will be held in the first half of May.
The award will be at standard AHRC rates, details of current rates
can be found at
http://www.ahrc.ac.uk/FundingOpportunities/Documents/MaintenanceRatesfor1112.pdf
The studentship will be subject to the AHRC’s usual conditions and
eligibility criteria regarding residence and qualifications, see
http://www.ahrc.ac.uk/FundingOpportunities/Documents/GuidetoStudentFunding2010.pdf
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7 - POSTES :
• Visiting Scholar for the Women’s, Gender, and Sexuality Studies Program, Boston (Etats-Unis)
The Womens, Gender, and Sexuality Studies (WGSS) program at Northeastern University, located in the College of Social Science and Humanities, encourages critical feminist exploration addressing intersections of gender and sexuality with race, class, nation, religion, issues of transnational feminisms, and other social justice issues.
We support a Visiting Scholars Program intended for researchers who address such issues and would benefit from spending some period, up to one academic year, in residence at Northeastern University, located in downtown Boston.
Visiting Scholars have access to Northeastern University library and email privileges as well as to shared office space. They are invited to participate in all Program events, but provide their own financial support during the residency.
Scholars may send an application providing a 1500-word description of the research or creative project for the appointment period, dates of expected residency, and current curriculum vitae with the names of references to :
Dr. Lihua Wang, Coordinator of the Women’s, Gender, & Sexuality Studies Program
524 Holmes Hall
Northeastern University
360 Huntington Ave.
Boston, MA 02115
l.wang@neu.edu
The deadline for application is May 15, 2012
See : www.northeastern.edu/womensstudies/
• LSE Fellowship in Gender Theory, Globalisation, and Development
The Gender Institute, London School of Economics and Political Science, UK.
Fixed term for three years, from 1 September 2012 to 31 August 2015
Salary : £32,148 to £38,887 pa inclusive
The Gender Institute was established in 1993 to address the major
intellectual challenges posed by contemporary changes in gender relations.
This remains a central aim of the Institute today.
The Gender Institute is seeking to appoint an LSE Fellow in the field of
gender theory, globalisation, and development. The successful candidate
will contribute to teaching on MSc courses in Globalisation, Gender and
Development, and Gender Theories in the Modern World.
S/he may also be asked to develop and teach a new course in an area of
specialist expertise ; or, if appropriate, take responsibility for an
existing specialist course in Cultural Constructions of the Body.
Candidates will be expected to hold a PhD in the relevant field, either
awarded or with thesis scheduled to be submitted for examination by 30
September 2012 and have an emerging record of research publications. The
successful candidate will be joining the largest research and teaching
unit of its kind in Europe, and an interdisciplinary team of gender
specialists. The LSE Fellow will play a full role in our teaching and
research activities, and take an appropriate share of the administrative
and pastoral work.
Informal enquiries can be made to Professor Anne Phillips at
a.phillips@lse.ac.uk.
http://www2.lse.ac.uk/genderInstitute/home.aspx
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8 - PUBLICATIONS :
• Nouvelles Questions Féministes, "Homophobies", Volume 31, n°1, 2012, Éditions Antipodes, 25 euros. ISBN-13 9782889010752
Coordination du numéro : Céline Perrin, Marta Roca i Escoda et Lorena Parini
Présentation :
L’« homophobie » désigne couramment le rejet et les discriminations vécues par les personnes homosexuelles ou supposées telles. C’est une notion largement utilisée aujourd’hui dans le langage politique et médiatique, mais aussi au sein des recherches en sciences sociales portant sur les minorités sexuelles.
Le point de départ de ce numéro de Nouvelles Questions Féministes a été une envie et une nécessité de réfléchir à la portée et aux limites de la notion d’homophobie, en particulier dans son articulation avec une perspective féministe.
Le numéro propose un ensemble d’articles qui, en se basant sur des recherches empiriques, viennent alimenter ce questionnement : quelles sont les discriminations vécues par les lesbiennes, sont-elles similaires à celles que vivent les gays, et surtout, comment rendre compte de ce qui les produit et les structure ? Les luttes juridiques, matérialisées en Espagne et en Belgique, par exemple, par l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, permettent-elles d’éradiquer l’homophobie du droit, de construire une réelle égalité entre couples homos et hétéros ? Comment rendre compte des points communs entre les discriminations et les contraintes vécues par les personnes transsexuel·le·s dans leur parcours imposé pour mettre en conformité leur sexe biologique et leur état civil et celles vécues par les gays, bis et lesbiennes ?
Les thèmes abordés par les articles illustrent ainsi de manière empirique les discriminations que vivent diverses minorités sexuelles et, en même temps, démontrent la complexité des structures qui façonnent ces discriminations, complexité dont la notion d’homophobie à elle seule échoue à rendre compte. Ils invitent donc à réfléchir à l’articulation de la hiérarchie des sexualités, qui sous-tend la norme hétérosexuelle, avec la hiérarchie des sexes et les normes qu’elle produit. Une telle réflexion, loin d’être uniquement théorique, invite également à repenser les stratégies politiques à mettre en œuvre sur le terrain par les mouvements et associations de défense des personnes LGBTIQ.
http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100140470&fa=sommaire
• Roland Pfefferkorn, Genre et rapports sociaux de sexe, Editions Page deux – Collection Empreinte, 140 p., 9,50 euros. EAN13 : 9782940189489
Le mouvement des femmes a été à l’origine d’une effervescence théorique qui s’est traduite par la production d’un corpus de concepts extrêmement riche. Par exemple ceux de patriarcat, de mode de production domestique, detravail domestique, de travail productif et reproductif et dedivision sexuelle du travail, sans compter ceux de sexe social, sexage, classe de sexe. Par ailleurs, les concepts de genre et de rapports sociaux de sexe s’inscrivent durablement dans le paysage. De nombreuses théoriciennes qui se reconnaissent dans le courant matérialiste cherchent à penser les rapports entre les sexes en privilégiant ses fondements matériels, notamment économiques, sociopolitiques, voire physiques sans négliger pour autant les dimensions symboliques. La manière dont la séparation et la hiérarchisation entre hommes et femmes sont produites est au cœur de leurs réflexions. Ces élaborations ont permis de rompre avec l’idéologie de la complémentarité « naturelle » des sexes, de penser les rapports antagoniques entre le groupe des hommes et celui des femmes dans le but de les transformer.
C’est à la présentation de ce corpus de concepts qu’est consacré le présent volume. L’objectif est de rendre compte de la diversité, de la richesse et des limites des analyses produites et de rappeler quelques-uns des débats, controverses et divergences qui ont traversé le mouvement des femmes.
http://page2.ch/
• Mélanie Jacquemin, "Petites bonnes" d’Abidjan. Sociologie des filles en service domestique, L’Harmattan, 216 p., 22 euros. ISBN : 978-2-296-96671-0
Cet ouvrage retrace l’histoire et met à jour les transformations récentes du travail domestique juvénile. Il décrit les structures d’organisation et d’évolution du marché spécifique de placement des "petites bonnes" et rend compte de la diversité des statuts de ces jeunes travailleuses. Enfin, l’exploration des pratiques et des rapports de travail entre les "patronnes" et les "filles" montre comment les rhétoriques familiales masquent des rapports sociaux de domination particulièrement durs.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=36515
• Catherine Mariette-Clot et Damien Zanone (ed.), La Tradition des romans de femmes. XVIII-XIXe siècles, Honoré Champion, 456 p., 90 euros.
Les romans écrits par des femmes occupent, au XVIIIe siècle et dans la première moitié du XIXe, la scène littéraire d’une manière qui les met suffisamment en valeur pour que les lecteurs reconnaissent en eux une tradition. Ce terme revient un peu à parlerd’un genre et suggère la présence dans ces textes d’un maniement spécifique du langage romanesque, avec des traits récurrents (m odèles d’intrigues, constantes thématiques, normes du discours moral). C’est à la rencontre d’un tel contenu objectivable que le présent ouvrage veut se risquer : existe-t-il ? Le discours critique doit-il valider l’idée qu’il y eut, alors, une tradition des romans de femmes ?
http://www.honorechampion.com/cgi/run?wwfrset+3+034614324+1+2+cccdegtl1+N+1+14233739
• Cecilia González, Caroline Lepage, Laurence Mullaly et Antoine Ventura (ed.), Femmes, écritures et enfermements en Amérique latine, PU de Bordeaux, 18 euros. ISBN : 978-2-86781-757-1
Ce livre se veut une contribution à l’édifice en construction des études sur le genre et propose plus spécifiquement de revisiter en termes d’enfermement la question des femmes d’Amérique latine, dans les domaines littéraire, plastique, cinématographique mais aussi historique et politique.
Au travers des différentes contributions ici réunies, sont mises en évidence les contraintes et la violence engendrées par les situations d’enfermement physique ou symbolique des femmes, mais aussi les stratégies de dépassement et de résistance que celles-ci développent, au sein des différents champs culturels et politiques nationaux et dans les pratiques créatives elles-mêmes.
De quelle manière les femmes se sont-elles saisies des différents modes d’expression esthétique ? Quelles différences de pratiques peuvent coexister ? Dans quelle mesure l’écriture et la création, en elles-mêmes, restent-elles soumises à des conventions dont il est souhaitable de repousser les limites ? Telles sont les principales questions abordées.
http://pub.u-bordeaux3.fr
• Richard Poulin et Patrick Vassort (dir.), Sexe, capitalisme et critique de la valeur. Pulsions, dominations, sadisme social, Editions M, 192 p., 20 euros. ISBN : 978-2-923986-04-3
Pour Sade (1740-1814), l’homme a le droit de posséder autrui pour en jouir et satisfaire ses désirs ; les humains sont réduits à des objets, à des organes sexuels et, comme tout objet, ils sont interchangeables, par conséquent, anonymes, sans individualité propre. Ils sont instrumentalisés pour que le dominant puisse assouvir ses fantasmes d’asservissement. Sade annonce l’avènement de la société productiviste avec son organisation, ses représentations, ses symboles, ses différentes formes de rationalisation, c’est-à-dire une économie politique de la production corporelle, favorable à l’objectivation des femmes et à leur soumission sexuelle, piliers de la modernité capitaliste. La recherche de normalisation (forme des corps, vêtements, imposition des codes de la pornographie, industrialisation, dans certains pays, de la prostitution, etc.) renforce non seulement la domination masculine, mais également celle du capitalisme.
« C’est la valeur qui fait l’homme », soutient Roswitha Scholz. Le capitalisme, c’est-à-dire le règne de la loi de la valeur, a donc un sexe. La société bourgeoise se fonde sur une dissociation entre la sphère de la production et celle de la reproduction (sphère publique versus sphère privée), tout au profit des hommes comme sexe dominant et du Capital. Le sadisme social concentre certains des éléments constitutifs de la marchandise : aliénation, réification, dépossession et servitude, sur la base d’une violence sexuée qui rend pérenne les rapports de domination et de soumission.
S’inscrivant dans le cadre de la Théorie critique de la valeur (Wertkritik ), Gérard Briche, Ronan David, Anselm Jappe, Robert Kurz, Nicolas Oblin, Roswitha Scholz et Johannes Vogele explorent les mécanismes actuels des dominations et proposent des pistes de réflexion, d’interrogations et d’analyses sortant des sentiers battus.
http://www.editionsm.info/index.php
• Vanessa Fargnoli, Viol(s) comme arme de guerre, L’Harmattan, 264 p., 26,50 euros. ISBN : 978-2-296-96819-6
Comment le viol a-t-il été qualifié d’arme de guerre et construit dans la catégorie de crime contre l’humanité ? Ce livre analyse cette forme de mobilisation autour du viol afin de mieux cerner les tensions qu’elles suscitent et qui les traversent. Il tente aussi de traiter du viol comme une problématique qui va au-delà du simple contexte de guerre.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=36716
• Gayle Rubin, Deviations - on feminism, queers, gender, and kink, Duke University Press, 504 p., 99,50 dollars. ISBN : 978-0-8223-4971-6
Deviations is the definitive collection of writing by Gayle S. Rubin, a pioneering theorist and activist in feminist, lesbian and gay, queer, and sexuality studies since the 1970s. Rubin first rose to prominence in 1975 with the publication of “The Traffic in Women,” an essay that had a galvanizing effect on feminist thinking and theory. In another landmark piece, “Thinking Sex,” she examined how certain sexual behaviors are constructed as moral or natural, and others as unnatural. That essay became one of queer theory’s foundational texts. Along with such canonical work, Deviations features less well-known but equally insightful writing on subjects such as lesbian history, the feminist sex wars, the politics of sadomasochism, crusades against prostitution and pornography, and the historical development of sexual knowledge. In the introduction, Rubin traces her intellectual trajectory and discusses the development and reception of some of her most influential essays. Like the book it opens, the introduction highlights the major lines of inquiry pursued for nearly forty years by a singularly important theorist of sex, gender, and culture.
http://www.dukeupress.edu/Catalog/ViewProduct.php?productid=12413
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